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i m OPHIDIENS SOLÉNOGLYPHES.
mala, Amérique centrale). C'est en raison du voisinage du Mexique et de
cette province que nous avons nommé celte espèce Mexicaine. Il y a, d'ailleurs
, de grandes analogies entre les faunes de ces deux pays.
Son corps est d'environ O^jW de long, la queue étant comprise dans
celle longueur, mais clip n'en forme guère que la huitième partie. L'animal
est notablement comprimé dans la partie moyenne du tronc, qui a en
hauteur le double de sa largeur. Le dos est fortement caréné par la série
médiane des écailles qui toutes, au reste, portent une ligne saillante sur
leur longueur, ce qui rend la surface du tronc uniformément striée. Les
écailles sont disposées sur 25 rangées longitudinales.
On compte 132 gastrostèges, 1 anale et 33 urostèges simples.
Sur la ligne dorsale, on voit une série de taches rhomboïdales brunes,
tantôt complètes et distinctes, tantôt triangulaires, alternes, mais réunies
sur le sommet du dos, qui présente ainsi une bande continue en zig-zag de
triangles foncés bordés de noir. Les flancs portent également uae série
de taches qui sont noires, de formes et d'étendue variables, bordées de
blanc. Une autre suite longitudinale et pareille, formée de taches qui alternent,
avec les premières sont placées sur le bord externe des gastrostèges.
Ces plaques ventrales, sur leur grande moitié antérieure, sont d'un
blanc j aunâ t r e , rarement et irrégulièrement salies de noirâtre ; plus loin et
e n arrière, elles sont plutôt d'un noir plombé, tacheté de blanc.
Un seul trait, ou une raie en moustache, s'étend de la partie postérieure
de l'oeil, en se portant obliquement au-dessus de la commissure des lèvres
qui sont blanches et sans taches, a insique le dessous de la gorge et ducou.
Toutes les urostèges, excepté les premières, sont très-petites, au nombre
de trente-deux, en rang simple jusqu'à l'extrémité de la queue, qui est
blanche, très-pointue et terminée par une écaille.
CROTALIENS. G. TROPIDOLAIME. Ì 5 2 5
XIII/ GENRE. TROPIDOLAIME. — TROPIDOLMMUS,
(1) Wagler.
C A R A C T È R E S desBothrops, avec la tête entièrement recouverte
d'écailles carénées, imbriquées, serrées, ainsi que celles
qui garnissent le dessous de la gorge, surtout en arrière; les
plaques surciliaires n'étant pas toujours apparentes, pas plus
que la ligne saillante du front.
Nous avons deux espèces distinctes rapportées à ce genre,
mais ni l'une, ni l'autre ne nous paraissent présenter les
particularités indiquées par les auteurs. Ainsi la figure de
Séba, t. II, pl. 68, n." 4; citée par M. Schlegel, est tellement
incorrecte, qu'on ne peut y reconnaître aucun autre
caractère que les écailles du dessus de la tête.
Voici les notes données comme caractéristiques par Wagler;
elles concordent parfaitement avec ce que nous pouvons observer
sur les Serpents qui sont sous nos yeux.
La tète est obtuse, arrondie, très-courte et presque aussi
large en arrière qu'elle est longue. Les narines, parfaitement
rondes, sont percées au milieu de la plaque nasale et séparées
entre elles par la seule plaque rostrale triangulaire à soa
sommet supérieur. Les fossettes nasales ou lacrymales sont
énormes, béantes en avant et comme échancrées derrière, au
devant de l'orbite ou de l'oeil qu'elles touchent. Tout le reste
de la tête participe de la conformation des Bothrops. Les petites
écailles du vertex sont distinctes, serrées, carénées
et un peu relevées à la pointe. Les plaques sous-gulaires dans
l'un des individus sont toutes rhomboïdales et carénées. Chez
un autre cependant, beaucoup plus développé, il n'y a que
(1) TfoTs-iSy carenai ligue du milieu saillante et de Aai^o?, gula, gorge
h eirè'nes.