i l ' i i
I ' l l "
^ i'r:;i I
1082 OPHIDIENS OPÎSTHOGLYPHES,
DENTS. Maxillaires,-
12-
21-22
Palatines, 9 ; plérygoïdiennes, 19-20.
DIMENSIONS. La téte est près de deux fois plus longue qu'elle n'est :iargc
dans son milieu.
Les yeux ont en diamètre la moitié de l'espace inter-orbitaire.
Le tronc est 86 fois aussi long qu'il est large à sa partie moyenne.
La queue est près du cinquième de la longueur totale qui est de i™,12i
chez notre unique exemplaire.
Tête, long. 0,^025 ; Tronc, long. 0,™862; Queue long. 0,23i.
COLORATION. Toutes les régions supérieures et latérales du corps sont
d'un brun fauve ou jaunâtre ; les inférieures offrent une teinte à peu près
semblable, mais beaucoup plus claire.
Il existe, en travers du dos et au-dessus de la queue, des vestiges de bandes
ou de grandes taches anguleuses, qu'on aperçoit sans doute plus distinttement,
chez des sujets qui auraient séjourné moins longtemps que le
nôtre, dans la liqueur alcoolique.
PARTicnLARiTÉs OSTÉOLOGIQDES. Ici, la tige montante de l'inter-maxillaire
est tronquée à son sommet. Les os du nez sont au moins aussi longs
que larges; ils ne se terminent pas en pointe antérieurement, comme dans
le Triglyphodon Dendrophilurn, et leurs pans postérieurs décrivent une
légère courbe rentrante; les frontaux postérieurs ne sont pas tout-à-fait
contigus aux frontaux proprement dits.
Les mastoïdiens ont une longueur égale ou presque égale à celle des os
carrés ou intra-articulaires.
Les apophyses alaifts des os palatins sont assez développées et en triangles
à bords égaux.
PATRIE. L'Ophidien que nous venons de faire connaître a été recueilli à
Macassar, aux Célèbes, par MM. Lesson et Garnot.
S. TRIGLYPHODONTE DAMIER.
Triglyphodon tessellatum. Nobis*
CARACTÈRES. Tronc à taches carrées en damier; une raie noirs
s'étendant de l 'oeil à la bouche et une autre sur le milieu de la
t ê t e .
Sommet de la rostral e non rabattu sur le museau ; une frênaie;
p r é - o c u l a i r e s non contiguës à la frontale; 13 à 20 squammes
temporales, dont 2 ou 3 touchent aux plaques post-oculaires; neuf
DIPSABIENS. G. TRIGLYPHODONTE. 8. 10 8 5
claques sus-labiales, (accidentellement 10 ou 11) dont les deux
avant-dernières sont un peu plus hautes que celles qui les précèdent
immmédiatement et que les deux dernières. Tronc offrant
27 rangs longitudinaux d'écaillés ; celles du milieu du dos sont
oblongues, sub-losangiques et moins petites que les autres.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Le Triglyphodonte damier a la téte très-aplatie, les tempes
peu ou point renflées, les angles des mâchoires fortement protubérants à
droite et à gauche du cou; celui-ci grêle; enfin, le bout du museau déc
l i v e et légèrement convexe entre les narines, assez large et perpendiculaire
dans la région qui est recouverte par la plaque rostrale.
Les ouvertures nasales sont grandes, baillantes, disco-triangulaires et
un peu dirigées vers le ciel, tandis qu'elles regardent directement l'horizon,
chez toutes les autres espèces du même genre.
Le ventre nous semble avoir les côtés anguleux.
EciiLLURE. La plaque rostrale, au lieu d'être en triangle, comme à l'ordinaire,
a l'appparenced'un parallélogramme oblong, placé ici en travers :
nous disons l'apparence, car elle a réellement cinq côtés, mais dont les
deux supérieurs forment un angle excessivement ouvert.
Les inter-nasales sont des trapèzes sub-rectangles, dont le sommet aigu
de leur angle latéral et postérieur est courbé légèrement derrière la seconde
nasale, comme pour atteindre à la frênaie.
Les pré-fronlales, qui s'appuient sur cette dernière plaque par un trèspetit
bord, sans toutefois se rabattre sur le côté du museau, ont quatre
autres bords à peu près également grands.
La frontale offre cinq pans, dont les deux postérieurs, qui donnent un
angle sub-aigu, sont plus courts que les deux latéraux et ceux-ci moins
étendus que l'antérieur; d'où il résulte que cette plaque n'a qu'une longueur
égale à sa plus grande largeur.
Les sus-oculaires ne sont qu'un peu plus étendues longitudinalement
qu'elles ne le sont transversalement, tout-à-fait en arrière, où leur largeur
est presque double de celle qu'elles ont en avant, où elles tiennent
à la pré-frontale et à la pré-oculaire par un angle obtus, dont le côté
externe est moins court que l'interne.
Les pariétales ont cinq pans inégaux : le plus long est le latéral externe;
après lui c'est son opposé; ensuite, celui qui s'articule avec la sus-oculaire;
les deux plus petits sont le postérieur et celui qui s'attache à la frontal^.
Leur angle antérieur et externe s'appuie sur la post-oculaire supérieure;
IviJ