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J 1 3 8 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
raient régulièrement losangiques, si leur pointe antérieure n'était pas tfon.
quée. La seconde est fort petite et à peu près carrée. Les troisième, qua.
trièrae, cinquième et sixième, dont le diamètre vertical augmente graduel,
lementun peu, sont des trapèzes rectangles et leur sommet aigu est dirigé
en bas et en arrière ; la septième sous-labiale, semblable aux autres, es|
cependant plus grande. Les quatre dernières sont losangiques ou sub-logangiques.
Les plaques sous-maxillaires antérieures, sub-rhomboïdales, reçoiveni
entre elles deux, dans leur première moitié, les sous-labiales qui embrassent
la mentonnière, et elles s'enfoncent par moitié entre les sous-raaxi|.
laires postérieures. Ces dernières un peu moins longues que les antérieures,
sont des triangles isocèles, dont les deux côtés égaux sont plus comii
que le troisième.
L'espace qui sépare les plaques sous-maxillaires postérieures de la première
scutelle gulaire est rempli par quatre ou six squammes oblongues,
formant deux ou trois chevrons emboîtés l'un dans l'autre.
La gorge est garnie sur les côtés de petites écailles hexagones, fort allongées,
disposées sur cinq ou six rangs obliques.
Les écailles du milieu du dos sont oblongues et seulement un peu plus
grandes que les autres ; elles ont six pans au lieu de quatre, un en devani,
un en arrière, très-petits, et deux latéraux formant un angle obtus, doptlt
bord antérieur est plus long qne le postérieur.
On compte 21 rangées d'écailles longitudinales au tronc, 4 à la queue,
M. Schlegel dit n'avoir trouvé que 19 rangées au tronc.
Gastrostèges : 208-236+1 anale; urostèges: 81-91.
DENTS. Maxillaires : ^^^^^^^^ Palatines, C-'Ï. Ptérygoïdiennes, 1-9.
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COLORATIOS. Le dessus et les côtés du corps sont d'un gris cendré oi
d'un brun jaunâtre.
H y a sur la tète cinq raies blanches liserées de noir, dont deux descen^ I
dent du dessus des yeux vers les coins de la bouche ; deux autres formenl
un V entre les branches duquel la nuque se trouve comme enclavée ;li
cinquième se porte directement de la base de ce V sur la plaque frontale.
Il règne tout le long du dos et de la face sus-caudale une suite deliches
sub-losangiques, d'un blanc non moins pur que le noir dont elles SÛDI
encadrées. Chaque angle latéral de ces taches, quelquefois reliées enseni-1
ble par une ligne blanche, donne naissance à une raie en zig-zag qui descend
jusqu'au bas des flancs.
Le dessous de la tête et du reste du corps serait entièrement blanchillrei
si les côtés du ventre n'offraient un sewis de très^petits points noirâtres,
PJP3ADIENS. G. DIPSADE. 2. 1 1 3 9
DIMBNSIONS. La téte est une fois et demie plus longue qu'elle n'est large
au milieu des tempes.
1,es yeux ont en diamètre un peu plus de la moitié de l'espace interorbitaire.
Le tronc est environ une fois et demie aussi haut, et 48 à 68 fois aussi
long qu'il es' '"'"Sß à sa partie moyenne, et la queue est quatre à cinq fois
plus courte que la totalité du corps, qui est de 0",825 chez notre plus grand
individu.
Tête, long, o^.oai ; Tronc, long. 0'",650; Queue, long. 0«,154.
PATBIE. Le Bengale, la côte de Malabar et celle de Coromandel sont
les contrées des Indes orientales où l'on a recueilli les dix sujets de la Dipsade
triples-taches que renferme notre Musée. Nous en sommes redevables
à MM. Dussumier, Fay, Perrotet, Fontanier et Adolphe Delessert.
HABITÜDES. Rüssel, qui a le premier fait connaître cette espèce, la dit
t r è s - c o m m u n e â Vizagapatam, d'où il lui en fut envoyé une fois six individus
qu'on avait pris pendant la nuit, au moment où ils traversaient un
chemin.
2. DIPSADE TRÈS-TACHETÉE. Dipsas multimaculata.
Boié.
CARACTÈRES. 19 rangs longi tudinaux d'écailles. Une double série
de taches noires, rondes ou ovales, le long du dos.
SYNONYMIE. 1733. Serpens Brasiliensis, Guacu, dicta incolis,
venustissimè picta. Séba. tom. IT, p. 38, tab, 38, fig. 4.
M. Schlegel cite aussi dans cette synonymie Séba. II, pl. 38,
fig.l, *
173S. Serpens. Scheuchzer. Physica sacra, tom. IV, tab. 6S7
flg. 2.
173S. Coluber Guacu. Klein. Tent. Herpet. p. 36, n''94, (d'à-,
I près le dessin précité de Séba); exclus, synon. fig. 3, tab. SI,
Tom. I I , Séba.
1801. Coluber. Rüssel. Ind. Serp. vol. 2, p. 27, pl. 23.
1826. Dipsas multimaculatus. (Reinwardt), Fitzinger. Neue
Classif. Rept. p. ö9.
1827. Dipsas multimaculata. Boié. Isis. Tora. XX, p. 849.
1837. Dipsas multimaculata. Schleg. Essai Physion. Serp,
Tora, I, p, 160; Tom. I I , p. 26S, pl. 11, fig. 4-5,
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