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1 0 8 4 OPHIDIENS OPISTHOGLYPKES.
mais il ne descend pas derrière elle, contrairement à cq qui arrive assez
souvent.
La première plaque nasale, trapézoïde, moins haute que la seconde, a
son pan le plus petit soudé à la rostrale et son angle le plus long situé en
bas et en arrière. La seconde, étroite au milieu, est concave en avant ; en
a r r i è r e , sa base est coupée carrément et son sommet forme un angle
obtus; la ligne qui sépare ces deux plaques nasales de l'inter-nasale est
droite et tellement inclinée, contre l'ordinaire, qu'elle forme un angle
aigu avec celle qui les sépare de la première sus-labiale.
La frênaie est un trapèze rectangle ; elle tient à la pré-frontale, et se
rouve enclavée par un de ses angles entre la pré-oculaire et la seconde
sus-labiale, en touchant presque par son sommet au globe de l'oeil.
La pré-oculaire, que le bout antérieur de la sus-oculaire empêche d'arriver
jusqu' à la frontale, est grande et à quatre pans peu [inégaux, qui
forment un angle aigu, en bas, et un obtus, entre deux aigus, en haut.
Les post-oculaires, quadrangulaires ou pentagonales, ne présentent pas
à elles deux une surface égale à celle de la pré-oculaire.
Chaque région temporale est garnie de quinze à vingt squammes de
forme indéterminable et de diverses grandeurs ; en général, celles qui
avoisinent l'orbite et dont deux ou trois tiennent aux post-oculaires, sont
oblongues et plus petites que les autres, et il y en a une, qui est la plus
grande, située le long de la plaque pariétale.
Normalement, il n'existe que neuf paires de plaques sus-labiales;
celles qui s'y trouvent en plus de ce nombre ne sont que des portions dépendantes
des autres, ainsi qu'on le reconnaît aisément à leur forme anomale
et à leur développement proportionnellement moindre. Les deux
premières de ces neuf plaques sont presque de la même dimension; ce sont
des trapèzes rectangles, dont le sommet supérieur et postérieur est aigu.
La troisième, à peine plus haute que la seconde, a deux angles en bas et
trois en haut. La quatrième, légèrement plus basse que la précédente,
serait carrée, si son bord supérieur était aussi long que l'inférieur. La cinquième
a la même forme, mais un peu plus de hauteur que la troisième.
Les quatre suivantes ont cinq angles, dont le médian supérieur est fort
obtus; toutes ont une largeur à peu près pareille, mais la sixième est la septième
de la rangée, sont un peu plus élevées que les cinquième, huitième
et neuvième.
La mentonnière est assez petite, en un triangle presque régulier, elle
est légèrement convexe en devant ; elle pénètre par son sommet très aigu
et effilé, entre les premières sous-labiales , jusqu'à la moitié de sa longueur.
I l y a de chaque côté quatorze plaques sous-labiales. La première est
DIPSAMENS, G. TRIGLYPHODONTE. fi. 10 8 8
plus g r a n d e que les suivantes, mais plus petite que les sous-maxillaires
antérieures.
Les plaques sous-maxillaires antérieures ont cinq bords inégaux, trois
graduellement moins petits, soudés respectivement à la seconde, à la troisième
et à la première sous-labiale, puis un plus long, formant avec un second
encore plus étendu, l'angle excessivement aigu par lequel ce»
plaques s ous - m a x i l l a i r e s antérieures se terminent en arriére.
Les s ous - m a x i l l a i r e s postérieures sont des triangles scalène«.
L'espace qui sépare les plaques sous-maxillaires postérieures de la première
des gulaires est garni de douze squammes disposées quatre par
quatre sur trois rangs longitudinaux ; dans le rang médian, elles semblent
un peu élargies, tandis que dans les latéraux, elles sont oblongues.
Les plaques gulaires sont allongées, étroites, sub-rectangulaires, et
forment cinq ou six séries obliques.
Les écailles du milieu du dos sont sub-losangiques et seulement un peu
plus grandes que celles des rangées voisines.
Les écailles forment 27 rangées longitudinales au tronc, 4 à la queue.
Ilya259-2S4 gastrostèges ; une anale et 104 urostèges.
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Dests. Maxillaires •. Palatines, 6. Ptérygoïdiennes, 10.
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Les deux rangées de ces dernières dents se prolongent jusqu'au niveau
de l'extrémité postérieure du crâne.
Dimensions. La téte est près de deux fois plus longue qu'elle n'est large
au milieu des tempes.
Les yeux n'ont guère en diamètre que la moitié de l'espace intgr-orbitaire.
Le tronc est 81 à 89 fois au^si long qu'il est large à sa partie moyenne,
l a queue est du cinquième de la longueur totale, qui est de 1™,909, chez
l'un de nos deux exemplaires.
Tête, long. 0'"041 ; tronc, long. 1™50; queue, long. 0'"368.
' COLORATIOM. En dessous, la tête est entièrement blanche, et d'un blanc
roussâtre en dessus. Les lèvres sont aussi presque blanches, mais marquées
çà et là, de très petits points brunâtres ; le museau offre u n e marbrure de
la même teinte. Deux raies noires s'étendent directement, l'une à droite et
l'autre à gauche, depuis le bord post-orbitaire jusqu' à l'arrière de l'angle
des mâchoires, où elle se dilatent triangulairement. Une troisième prend
naissance entre les plaques pariétales et se termine sur le cou, à une petite
distance de la nuque. Le tronc et la queue sont couverts, excepté à
leur face inférieure, de taches quadrangulaires, les unes blanches, les
autres noires au milieu et d'un gris ardoisé sur leurs bords, mais toutes
exactement disposées comme les carrés d'une table de damier ; elles cons-
REPTILES , TOME VII, 69 .
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