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•1088 OPHIDIENS OPISTHOOLYPHES.
q u ' i l y en a c e r t a inement trois, d eux g randes et et une pet i t e derr
i è r e celle-ci.
1843. CephalopMs dendropfdla. Fitzinger. Syst . R e p t . Fasc.I,
p a g . 27.
Oular-manolc, ou bien Oular-Bourong, en malais.
DESCRIPTION.
Ce que la tête du Triglyphodonte dendrophile offre de caractéristique,
c'est l'étroitesse et la forme arrondie du museau ; sa grande épaisseur, à
proportion de sa longueur, particulièrement en arrière ; la convexité trèsprononcée
de ses parlies post-orbitaires latérales; c'est enfin la forte saillie
qui se remarque au niveau de rarticalation de la branche sous-maiillaire
avec l'os carré ouintra-articulaire.
Les côtés du ventre sont arrondis.
EcAiLLrRE. La plaque rostrale, quoique paraissant triangulaire, a réellement
sept pans: deux très-petits soudés aux premières sus-labiales;
deux moins courts, réunis en un angle obtus qui est enclavé dans les internasales
et dont le sommet ne se rabat point sur le museau ; deux plus
longs, en rappor t avec les nasales antérieures ; enfin, u n encore plus étendu
ou le basilaire, dont l'écbancrure pour le passage de la langue est fort petite.
Les inter-nasales sont des trapézoïdes dont les deux grands côtés forment
en arrière un angle aigu.
La frontale, à peu près aussi longue qu'elle est large en avant, a cinq
bords.
Les autres plaques syncipitales ressemblent à celles des espèces précédemment
décrites.
Les nasales antérieure et postérieure sont à peu près égales en surface,
mais la première est en trapèze ou en parallélogramme oblong, tandis
que la seconde est pentagonale.
Normalement, la frênaie est un trapèze, le plus souvent rectangle, dont
le sommet aigu est inférieur et en arrière : cette plaque manque quelquefois
et alors, sa place est occupée par la nasale postérieure et la pré-oculaire,
qui se rapprochent à cet effet, et dont la largeur est naturellement
plus grande qu'à l'ordinaire.
La pré-oculaire ne s'élève pas jusqu'à la frontale ; elle en est séparée
par l'extrémité antérieure de la sus-oculaire.
Les post-oculaires sont toutes deux petites et quadrangulaires ou pentagones.
DIPSADIENS. G. TRIGLYPHODONTE. 6. 10 8 9
Le nombre des squammes temporales varie de quatre à dix, dont quelq
u e f o i s u n e seule, d'autres fois trois, le plus souvent deux touchent aux
p l a q u e s post-oculaires. ,. ^ ,
La lèvre supérieure est revêtue de huit paires de plaques d inégale grandeur;
parfois, il y en a n euf ; mais c'est par accident, ou lorsque l'une
d'entre elles est divisée en deux pièces. Les trois premières augmentent
g r a d u e l l e m e n t en hauteur d'avant en arrière; la quatrième est plus courte
que les deux entre lesquelles elle est placée ; les sixième et sept ième sont
plus hautes que la cinquième et la huitième.
Les premières plaques sous-labiales s'enfoncent de près des deux tiers
de leur longueur entre les sous-maxillaires antérieures. Celles-ci sont plus
longues que les postérieures, qui ont l'apparence de rhombes irréguliers,
ou bien de triangles scalènes. •
Quatre à six squammes oblon§pcs, auxquelles se joignent parfois deux
ou trois petites écailles, remplissent l'Intervalle qui sépare les plaques sousmaxillaires
postérieures de la première gastrostège.
Les écailles forment 21 rangées longitudinales au tronc, i - 6 à la queue.
Il y a 211-222 gastrostéges, une anale et 95-104 urostèges.
DENTS. Maxillaires. ^ ; Palatines, "i ; Ptérygoïdiennes, U-15.
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Les deux rangées de ces dernières s'étendent au moins jusqu'au niveau
de l'extrémité postérieure de la boite crânienne.
DIMENSIONS. La tête est près de deux fois aussi longue qu'elle est large
dans son milieu. Le diamètre des yeux égale la moitié de l'espace interorbitaire.
Le tronc est 58 à C9 fois ausssi long qu'il est large à sa partie moyenne.
La queue n' a guère que la sixième partie del à longueur de la toialité
du corps, qui est de li",907 chez notre plus grand sujet.
Tête, long. Tronc, long. 1",530. Queue, long. 0",330.
COLORATION. — Yariéték. La teinte générale varie du brun marron extrêmement
foncé au noir profond. Cette teinte borde l'arrière des plaques
labiales qui sont d'un jaune d'or, remplacé par du blanc après la mor t ;
cette couleur blanche, ou d'un blanc-jaunâtre, règne seule sous la tête et
forme quarante-cinq à soixante bandes en travers du tronc et de la queue.
Ces bandes, assez régulièrement esp'acées, s'étendent d'un côté du ventre
à l'autre en passant par les flancs et par le dos où leur étroitesse est telle
qu'elles ne couvrent guère qu'une ou deux des écailles qui se trouvent sur
leur passage, tandis qu'à leurs extrémités, sur les régions latérales, elles
ont une largeur égale au diamètre longitudinal de deux ou trois scutelles.
Quelquefois, elles se prolongent en différents sens ou d'une manière trèsil
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