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1 1 0 8 OPHIDIENS OPISTHOGLYMES.
férienre.'une grande squamine allongée, suivie de quatre à huit autres
peu différentes des écailles de la nuque.
Les trois premières des huit plaques sus-labiales sont graduellement
moins petites et en trapèzes rectangies. La quatrième et la cinquième ont
plus de développement que la troisième. La sixième est un peu plus
grande que la cinquième ; la septième, plus grande que la sixième , est
pentagonale. La huitième et dernière est ausssi pentagonale , mais réirécie
postérieurement et d'une dimension beaucoup moindre que la pénultième.
La plaque mentonnière est presque un triangle régulier.
Il y a dix paires de plaques sous-labiales.
Les plaques sous-maxillaires antérieures sont des lames trois fois environ
aussi longues que larges, terminées en pointe d'un côté et obtuses de
l'autre. Les sous-maxillaires postérieures, en trapèze isocèle, ont une
étroitesse et une longueur à peinj moindres que les précédentes.
Il n'y a que trois ou quatre r^ngs transversaux de squammes gulaires,
entre ces dernières plaques et la première des gastrostèges ; les écailles des
côtés de la gorge sont quadrilatères ou sub-hexagones oblongues et disposées
sur cinq ou six rangées obliques.
Ecailles : on en compte 19 rangées longitudinales au tronc, A à la queue.
Scutelles: 2 gulaires; gastrostèges, 210-217;! anale double; 119-125
urostèges. Les nombres donnés par M. Schlegel sont les suivants : 201 à
228 gastrostèges et 100 à 128 urostèges.
DBUTS. Maxillaires Palatines, 9. Ptérygoïdiennes, 19.
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Les rangées de ces dernières se terminent un peu en arrière du niveau
de la jonction occipito-sphénoidale.
PARTicDtARiTBs OSTÉOLOGIQOES. Nous avons fait préparer deux têtes osseuses
et voici ce que nous avons remarqué.
Les crânes sont très-minces et les os translucides. La portion occupée
par les orbites tient la région moyenne : le sommet en est un peu voûté
ainsi que la base. Les os sus-maxillaires sont presque droits, garnis de crochets
grêles ; les deux postérieurs seuls sont cannelés. Les ptérygo-maxillaires
portent aussi un assez grand nombre de crochets, comme 26 à 28, et
ceux de la mâchoire inférieure sont à peu près en même nombre.
CoLoBATioN. Dans l'état de vie, cette espèce est, dit-on, d'un beau vert
d'herbe en dessus et d'un blanc glacé de cette couleur, en dessous.
Les individus conservés dans l'alcool et dont l'épiderme est intact sont
d'un vert sombre, ou bleuâtre, tandis que ceux qui ont perdu cette surpeau
sont d'un bleu de ciel foncé. Ordinairement, l'une ou l'antre de ces
teintes occupe seule les parties supérieures, mais quelquefois, elle s'y
DlPSAUlEiSS. G. DliYOl'UÏLAX. 2. IIUSJ
trouve seulement disposée par bandes transversales sur un fond vineux ou
""JS'ONI' Ce Serpent est grêle et fort allongé ; car nous avons sous les
,'des individus qui ont au-delà de 0 - , 8 0 ou près d'un mètre sur un
demi centimètre d'épaisseur. La tête a en longueur le double de sa largeur
la nlus considérable.
Lesycw ont en diamètre à peu près la moitié du travers de la région
inter-orbitaire. . ,
Le tronc est une fois et demie environ et 5i à 02 fois aussi long qu il
e s t l a r g e dans sa partie moyenne.
La queue est un peu plus du tiers ou un peu moins du quart de la longueur
totale, qui est de 0™,818 chez notre plus grand sujet, soit:
Tête long. 0«,022 ; Tronc, long. 0-,576; Queve, long. 0«',220.
PATRIE Le Brésil, la Guyane française et la Guyane hollandaise, sont
les contrées de l'Amérique méridionale d'où nous a été envoyé leDryop^v
la'x très-vert. Parmi le grand nombre d'individus que le Muséum possède
le plus grand et le mieux conservé pour les couleurs lui a été remis
en 1847 par M. de Castelnau. Un autre est le type, à ce qu'il paraît, de
!» Couleuvre très-verte deLacépède, indiquéecomme recueillie à Surinam.
C'est dans le même lieu et de la Guyane que proviennent trois des exemp
l a i r e s fournis par Leschenault et Doumerc. Enfin, il en est qm ont été
pris au Brésil par M. Gaudichaud dont la science déplore la perte récente.
OBSERVATIONS. Ce Serpent a été indiqué comme type d'un genre par
Wagler- mais il ne l'avait pas assez caractérisé pour que nous ayons cru
devoir l'adopter, ainsi que nous l'avions fait d'abord en l'inscrivant sur les
bocaux de la collection confiée à nos soins, sous le nom de Chlorosoma.
Wagler l'avait placé entre les genres Tragops et Philodruas, ne le faisant
distinguer que par la forme et le mode d'attache de la tête sur le cou
dont elle est à peine distincte.
2. DRYOPHYLAX D'OLFERS. Dryophylax Olfersii.
Wagler.
Coluler Olfersii, Lichtenstein.
C A H A C T È U E S . Tronc d'une teinte verdâtre, portant sur la ligne
médiane du dos une rangée d'écaillés brunes ou jaunâtres ; le
dessus de la tête brun, les bords des mâchoires et le dessous^ du
corps d'un vert plus clair ou jaune pâle ; une raie noire de l'oeil
s la nuque.
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