i 5 4 0 OPHIDIENS l'HOTÉnOGLlrPlIESi
d u crâne paraît avoir été compensée jusqu' à un certain
p a r le développement des plaques surciliaires qui sont largijl
p l a t e s et avancées en pointe au dessus de l 'oei l , particuiariij
qui nous a déterminé aussi à désigner l'espèce sous le noiii
d'Acalypte sourcilleux.
E S P È C E UNIQUE.
ACALYPTE SOURCILLEUX OU DE PÉRON.
Acalyptus superciliosus vel Peroni. Nobis.
CARACTÈRES. — Ceux du genre.
DESCRIPTION.
DJMBSSIONS. La longueur totale de ce Serpent est de 0™,40 sur 0'N,(
largeur dans sa partie moyenne. La tête est fort courte, car elle a au
0">,01 de longueur, sur presque autant en travers. La queue fait à peupi
la huitième partie de la longueur totale; c'est-à-dire «'"OS et sa plus
largeur est de 0™,01G. La partie moyenne est sensiblement plus épaisseï
les bords libres, très-minces, forment en totalité près de la moitié de
largeur ou de la hauteur verticale.
COLORATION. Ce Serpent, par suite d'un long séjour dans l'alcool, AB
coup perdu de ses couleurs. Cependant,il olVre encore des traces évidi
de bandes brunes en travers du dos. Ce sont des taches un peu rli
boïdales, allongées sur les flancs.
Ces taches sont entrecroisées avec d'autres, à peu près de même fon
qui enveloppent le ventre. Entre ces lignes entrecoupées, la partie
flancs qui est libre est parsemée de marques arrondies, oudegi
points dont il ne reste que de légères indications.
PATHIE. Nous avons déjà dit que nous que nous supposons ce Platyi
ruTvcEUQUES, a. nymioMiDE. 13 4 1
Kill que nous venons de décrire. Au reste, il diffère réellement du l'ila-
Lvioi'rfe par un grand nombre de particularités que nous avons énoncées
Vminie caractères génériques, et d'ailleurs, la seule inspection des écailles
Ju tronc, qui sont évidemment entuilées, sullirait, au premier aspect, pour
Je faire distinguer dé i'Iiydrophide dont nous donnons plus loin la
Bfscription.
ÏV GENRE. HYDROPHIDE. — HYDROPHIS. (1)
Cabactîsres. Corps très-comprimé, surtout dans sa région
mjenne; tête large, à peu près de la même grosseur que le
n; ventre mince, en couteau, dont les gastrostèges sont à peine
Mnctes; ci écailles en pavés, à surface carénée ou tubefculée.
Ce g enr e pourrait être réellement considéré comme le type
la Fami l l e des Platycerques et môme le nom sous lequel
a ainsi réuni u n assez g r and nombre d'espèces conviendrait
tous les Serpent s de me r , et c'est de cette manière que M.
ihlegel les a tous décrits, en les considérant comme ne reésentant
que des espèces d'un seul genre.
Ce sont , en effet, des Serpent s d'eau, comme l'indiquent
'avance la forme comprimée du corps et l'aplatissement de
queue. Cet t e conformat ion gênerai t beaucoup leurs mouveents
sur la terre, ou Sur tous les corps solides, puisqu'ils
mt aplat i s sur les côtés et que leur ventre est mince. Dans
^ co n t r a i r e , ils nagent avec une grande facilité, en
que originaire de la Nouvelle Hollande. Il est dû au célèbre natiirali ¿e s sinuosités rapides, alternatives , en sens op-
^Sés, et leur queue comprimée faisant en quelque sorte l'of-
;e d 'une rame.
Comme cet t e forme est à peu près semblabfe dans tous les
itres genres qu'il a été possible de séparer en raison de
voyageur Péron.
OBSERVATIONS. M . Schlegel, à la fin de son article sur l'Hydrophide Fi
midoïde page 513, mentionne ce Serpent, car il dit qu'il y a dans le M»
de Paris un individu recueilli par Péron remarquable en ce que toutes
plaques de la lôte sont converties en écailles d'une conformation irri|
Hère qu'il regarde comme maladive. Ce Serpent, suivant lui, serait let
d'une variété très-notable, mais il suppose qu'elle est accidentelle.
i Ce passage de l'Essai du savant Zoologiste de Leyde se rapporte an S
(0 De eau et de oçi , Serpent, Daudin , Serpent d'eau.
REPTILES , TOME VII.
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