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^ ^ ^ ^ OPHIDIENS SOLÉNOGIYPHES
il avait indiqué les genres qui doivent y être inscrits Le
lecteur retrouvera ces noms dans la description des e^^e' s
-Dans son Syslema Reptilkm publié en 1845, ces ChalinopMes
fonnent la l y . Section qu'il divise en 5 familles; is::;::; ' ' ^
J l T T ' f ° Amphibies, n'a malheureusement
donne qu'une indication succincte des espèces qu'il
a reconnues comme se rapportant aux genres nombreux qu'il
a designes^et caractérisés sous les noms de Trigonocephahis
Megaera Boxukops At u o p o s , T k o ^ o l a e m c s , La c u k s i s , C. « -
chus, Caudisona, Uropsophus, Crotalus, Ecms, Echidna
JIPEUA, P.UAS, et Cerastks (1). Nous avons adopté presque
dans son enher cette classification, mais en essavant de
comparer ces genres entre eux, afin de les faire mieux distinguer
les uns des autres.
M le Prince Ch. Bonapaute a parfaitement saisi les
arac er^^ de la division des Serpents qui nous occupent
leur donne le nom de Vi^érinés, avec la diagnose de de^
vénéneuses isolées sur la mâchoire supérieure e't il ajoute qu
ce ont des ovcv.v.pares ; ce qui n'a étéconstaté que chez quels
t les c t H f ' " P- d'excavations
tamm nt constamment
; ce sont ces enfoncements sur la face qu'on nomme
de fausses narines, ou fossettes lacrymales
Pl^ysionomie des Ser-
P nts, a fait aussi une famille de ces ophidiens sous le noni de
Vj.eu. proprement dits. Il la partage en trois genres a Î
qu . 1 rapporte toutes les espèces dont il a eu cLnaissance
e '' ' TrigonocepMus. Crotalu,,
^es en n.y „seules ront ceux des g.nrcs adopîés par nous.
EN GÉNÉRAL. 13 6 5
Ce sous-ordre est tout à fait naturel et il avait été reconnu
depuis longtemps ; mais il ne pouvait être réellement établi
que sur des caractères anatomiques. Nou3_ avons été assez
heureux pour avoir la facilité deles constater sur vingt-quatre
têtes d'espèces différentes et de genres divers, que nous avons
fait préparer et conserver de manière à pouvoir servir à la
démonstration dans nos cours publics.
Malheureusement, il faut l'avouer, cette structure n'est
pas facile à reconnaître dans l'animal vivant, dont on doit
redouter les piqûres, souvent mortelles , et même on doit
prendre de grandes précautions en examinant les individus
dont les exemplaires sont conservés depuis longtemps dans les
collections.
Il faut employer des instruments, quand on veut dilater
les mâchoires pour s'assurer de la mobilité des crochets, à
cause de la brièveté de la mâchoire supérieure qui les supporte.
C'est surtout cette sorte de rabougrissement de l'os, dont la
largeur l'emporte le plus souvent sur la longueur, qu'il s'agit
de constater et il est aisé de s'en assurer ; car alors l'os ne se
prolongeant pas en arrière, il n'existe dans ce cas qu'une seule
rangée de dents, ce sont celles dont sont armés les os ptérygopalatins
qui occupent toute la longueur du palais.
Tels sont donc les caractères anatomiques. Cependant il est
un moyen accessoire qui peut faire préjuger d'avance cette
disposition, c'est la conformation extérieure du Serpent et sa
Physionomie, comme le dit M. Schlegel; elle permet de supposer
qu'on a sous les yeux un Thanatophide ou Solénoglyphe.
Ainsi, la tête de ces Serpents est généralement aplatie ou
déprimée, de forme triangulaire, à angles arroijilis, le plus
souvent couverte en dessus de petites écailles entuilées ou
appliquées en recouvrement les unes sur les autres; les yeux
sont presque toujours latéraux, protégés supérieurement par
une petite plaque surciliaire saillante. A travers la cornée épidermique
fixe, on distingue l'ceil mobile, dont la pupille est
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