920 OPHIDIENS OPlSTUOGLYPilES.
1788. Coluber zeilonicus. Ejusd. loc. cit. p. H 0 6 (d'après la fig.
4, pl. 100, Tom. I, de Séba.)
1803. Coluber audax. Daudin. Hist, Rept. Tom. VI , pag. 84o
pl. 79, (figure originale, très mauvaise).
1820. Natrix audax. Merrem. Tent. Syst. Amph. p. 105.
1820. Natrix Maximiliani. Ejusd. loc. cit. pag. lOS, nofil.
Merrem cite, sous ce nom, d'abord la fig. 4, pl. 100, tom. II,
de Séba, qui représent e une aatre espèce, mais difficile à déter«
miner, puis la fig. 1, pl. 11 et la fig. 1, pl. 62, tom. I l , du même
a u t e u r , qui ne sont, ni l 'une ni l 'autre, la représentat ion de notre
Serpent ; ensui t e le n° 3 de la pl. 747 de Scheuchzer, lequel se
r a p p o r t e au Spilotes variabilis.
1826. Dipsas audax. Fitzinger. Neue classif. Rept . pag. S9,
n" o. Fami l l e des Lamprophis, genre 17.
1827. Lycodon audax. Boié. Isis, Tom. XX, pag. 522 et S23,
n». 49.
1830. Lycodon audax. Wagler. Syst. Amph. p. 186; exclus.
Synon. Natrix cancellata, Merrem.
1837. Lycodon audax. Schlegel. Essai physion. Serp. Tom. I,
p . 143, u» 12 ; Tom. I I , p. 121, pl. 4. fig. 18-19.
1840. Lycodon audax. Filippo de Filippi. Catal. ragion. Serp.
Mus. Pav. (Bibliot. Ital. Tom. 99, pag. 64.)
DESCRIPTION.
Ecailmke. La plaque rostrale, qui ne se reploie pas distinctement sur
le bout du museau, offre sept côtés : deux très petits soudés aux sus-labiales
de la première paire, deux un peu moins courts, formant un angle
plus ou moins obtus, qui est emboité par les inter-nasales; deux plus longs
que ceux-ci, en rapport avec les nasales antérieures, l'inférieur est le plus
grand et présente en bas une échancrure pour la sortie de la langue.
Les inter-nasales sont très faiblement élargies et taillées a cinq pans
inégaux. Les pré-frontales ont six bords ; trois à peu près également courts
et trois presque aussi longs que les autres. La frontale est plus longue que
large.
Les sus-oculaires sont allongées et un peu plus élargies en arrière que
par le devant. Les pariétales ne sont ni effilées, ni ramassées ; leur bord externe
n'est pas anguleux et celui par lequel elles touchent à la sus-oculaire
se joint aussi à la post-flculaire supérieure.
ANISODONTIENS. G. LYCOGNATHE. 1. 921
Les plaques nasales antérieures sont en trapèzes isocèles; les postérieures
sont pentagones. La frênaie est quadrangulaire, allongée et s'enfonce en
arrière sous la pré-oculaire. Cette dernière est un trapèze rectangle et la
s u s - o c u l a i r e , par son bout antérieur, l'empêche de venir toucher la frontale.
Il y a tantôt deux, tantôt trois post-oculaires.
Le nombre des squammes temporales est très variable ; il y en a constamment
deux superposées, en contact avec les post-oculaires et laTsupérieure
se trouve la première d'une rangée de trois ou quatre qui borde la
plaque pariétale. La troisième sus-labiale en trapèze rectangle touche généralement
à l'oeil par son sommet aigu. La huitième et dernière est toujours
moins grande que la pénultième.
Les écailles du milieu du dos ne sont pas plus développées que les
autres. Il y a 19 rangées longitudinales au tronc et 4 à la queue.
Gastrostèges : 227 à 257 une seule anale et 95 à \ U urostéges.
Dbnts. Maxillaires, ? Palatines, 10; ptérygoïdiennes, 16 à 17.
CoiORATioN. Ce Serpent est d'un blanc sûle, ou jaune brunûtre tirant
même sur le noir ou sur le marron. La première teinte s'étale sur la nuque
comme une grande tache transversale. Elle encadre le brun qui couvre
plus ou moins les plaques sus-céphaliques. Ce brun est aussi disposé
comme par gouttelettes au centre des plaques labiales et temporales. Le
gris sale sert, pour ainsi dire, de fond au brun noir ou marron qui l'accompagne.
Ces deux teintes forment sous le ventre et sous la queue des
carrés plus ou moins longs, situés en travers, tantôt isolés, tantôt réunis
deux à deux, par trois ou par quatre, sur le dessus du tronc et de la queue
pour y former ainsi d'assez larges bandes déchiquetées ou irrégulièrement
dentelées sur leurs bords. Ces bandes sont partagées en deux moitiés sur
le dos et rarement distinctes entre elles, car le plus souvent elles se tiennent
par leurs laciniures. Quand celles-ci sont trop profondes, le blanchâtre ou
le jaunâtre y apparaît comme de petites taches anguleuses.
Dimensions. Si l'on compare la longueur de la tête à la largeur des
tempes, on voit qu'elle n'est pas une demi-fois plus considérable et cet intervalle
des tempes est presque double de celui que présente le museau
mesuré au niveau des narines.
Les yeux ont en longueur la moitié du travers de la région inter-orbitaire.
Le tronc est 78 à 92 fois plus long qu'il n'est large. Le corps en totalité
est de Cs s s b dans le plus grand exemplaire ; la tête de 0™017 ; le tronc de
0"',653 ; la queue de O^jlSS.
Notre Musée renferme cinq individus de cette espèce, dont trois proviennent
de la Guyane; un quatrième a été recueilli par M. d'Orbigny