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i i 8 2 OPHIDIENS iPROTÉROÔLTPHES. I
•ptèftivèfès morsures be sont "pas à craindre, car les Crocheis
feillonés n'occupent que la partie la plus postérieure de Vos siis>
maxillaire, du côté de la gorge et au-devant de l'articulation da
petit os transverse.Chez ce espèces, et d'une façon plus constante
encore que chez celles qui ont des crochets cannelés ea
avant, les os sus-maxillaires sont, en outre, garnis de petites
dents lisses, dont la longueur respective varie un peu, mais
le mouvement en bascule de la pièce osseuse qui les supporte j
est bien moins évident. I
Ainsi les Serpents qui ont des dents sillonnées, mais accom-1
pagnéês d'autres crochets lisses, sont partagés en deux sous-1
ordres. Tantôt ces dents cannelées sont en avant, comme dans I
îe groupe que nous faisons connaître ici; tantôt ces crochets I
sillonnés sont placés en arrière. Dans l'un et dans l'au-|
tre cas, les os sus-maxillaires sont, le plus ordinairement, I
garnis d'autres dénis non cannelées, et c'est en quoi ce sous-. I
ordre diffère de celui des Solénoghjplies chez lesquels les dents |
venimeuses, perforées et sillonnées tout à la fois, sont les seules
qu'on trouve logées dans l'épaisseur des os de la mâchoiri
supérieure.
Les Serpents Protéroglyphes forment donc un sous-ordri
bien distinct, parmi les espèces à dents sillonnées, 1.» des
Solénoglyphes, ,comme nous venons de le dire, puisqu'il n'j
a, dans les os de la mâchoire supérieure de ceux-ci qué des
dents complètement creuses, canaliculées et perforées dans
l'épaisseur de leur base et sillonées à leur pointe ; 2." des 1
Ôpisthoglyphes, dont les os de la mâchoire supérieure, prolongés,
ont à leur extrémité postérieure des dents ou des crochets
plus longs et sillonnés, et portent en outre, le plus souvent
et en avant, une série plus ou moins nombreuse de crochets
simples ou lisses.
Il y aurait bien encore un autre moyen de les distinguer, au
premier abord, des Serpents les plus venimeux, car leur tête
est à peu près de même largeur que le cou et non étranglée, ou
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échancrée en arrière en forme de coeur de carte à jouer. Le
crâne, en outre, n'est pas non plus notablement déprimé, ou
: aplati en dessus, mais plutôt convexe, arrondi et non triangulaire.
Les genres qui appartiennent à ce sous-ordre des Protérojhjphes
n'y sont pas inscrits en grand nombre. La plupart
I ont été distingués ou établis par les Zoologistes, dont les traj
v a u x ont précédé les nôtres; mais ces auteurs les avaient
j inscrits avec d'autres qu'ils avaient eu raison de reconnaître
[comme armés de dents venimeuses. Ainsi LATREILLE en avait
jfait un groupe sous le nom d'Anguivipères ou de Vipères coumivres
pour le distinguer des vraies Vipères ou Vipérides.
I Dacdin, dans son ouvrage, n'ayant pas eu l'idée de ranger
Iles Serpents dans un ordre naturel, ni même d'employer une
•classification systématique, place [esBongares el les Acanthophis
à la suite des Pythons, et ensuite les Vipères, ainsi que
[les Crotales, avec tous les genres à crochets venimeux, tels
•que les Lacliesis, les Cenchris et les Scytales. Puis, bien loin
jde là, près des Couleuvres, il range les Platures et les Enhy-
I t e , et enfin tous les autres genres à queue plate avec les
tCécilies.
Oppel, plaçant tous les Serpents venimeux sous le nom de
Kulones-venenati, en a fait quatre familles, les Hydri, Crotahimjiperini
et Pseudo-viperoe, à peu près comme nous l'avions
Ifaitdans nos cours, à l'époque où cet habile officier Bavarrois
[les suivait avec un véritable intérêt ; mais tous ces genres sont
énumérés successivement, et sans ordre méthodique, dans le
Imémoire,qu'il a publié sur ces genres.
Il en est à peu près de même dans le système de Merrem.
C u v i e r ( G . ) , d'après quelques indications incomplètes fourlnies
par ses prédécesseurs, avait réuni d'abord les espèces à
jcroehets venimeux isolés près des Vipères, tels étaient les
\Ncijas, Elaps et les Platures-, il les avait ainsi distingués des
IBongares, des Hydrophides et des Pélamides. Par la suite,
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