i S 5 4 OPBÎBÎÊNS PllOTÉROÔLtfHÊS.
(le Batavia, et de la Nouvel le-Guinée par M . Hombron. (Voyage de r.is.,
t r o l a b e . ) L'un d'eux est indique coraine venant du Brésil e n août 1820.
M . Langsdorff mais avec un point de dout e et [en effet , ce Serpent n'est
c e r t a i n e m e n t pas américain.
7 , HYDROPI I IDE SPIRAL. HydropMs Spiralis. Shaw.
CARACTÈRES. Corps cyl indrique allongé , un peu plus étroitei.
d e v a n t ; t ê t e à p e u près de la m ême grosseur que le cou ; des an
n e a u x noirs n ombr eux , plus large s du côt é du ventre et réunis ei,
d e s s o u s pour former une large bande noire, qui règne sur presq
u e toute sa longeur.
SYNONYMIE. 1798 ? Keeril-pattee. Kussel, Serp. ind. tom.l,pl
12. Shiddil. torn, i i , pl. 6.
1 8 0 2 . Spiral Ilydrus. Shaw. Gener. zool. torn, t u , pag. m
p l . 123.
1 8 0 3 . Daudin, Rept. torn, v i , pag. S80.
1 8 3 0 . Hydrophis melanurus. Wagler. Syst. amph.
1 8 3 7 . Variété de VHydrophis nigro-cincta. Sc h l e g e l . E
P h y s . Serp. pag. S06, en note.
1 8 4 2 . Âturia spiralis. Gray. Zool. miscel l , pag. 61.
1 8 4 9 . Hydrophis spiralis. Gray. Gat. of snakes , n." 10, p.
D E S C R I P T I O N .
Nous aurions été portés à regarder comme une variété d e VHydrophidÀ
anneaux noirs , l 'espèce que nous décrivons , si nous n'avions remarqiiJ
combien sont différents e n largeur les anneaux qui entourent le corps [
la largeur que p rennent ces bandes sous la région inférieure du tronc,
si nous n'avions eu aussi occasion de retrouver chez deux des individus qui
sont sous nos yeux, des taches arrondies, dist inctes sur le dos et dans lesii
tervalle s que laissent ent r e elles les b ande s tranversales. 11 est vrai que pan
les Hydrophides à anneaux noirs, nous en avons observé deux autn
dont les b a n d e s inférieures sont u n peu plus larges, et quelques -unes mÎMîl
d e v i e n n e n t confluentes sous le vent re. Au reste , ces deux espèces nous i
r a i s s e n t bien voisines.
P a r m i les trois exemplaires auxquels nous avons attaché ce nom de S^ij
raîis, deux n'ont pas d'origine indiquée et l'un en particulier a été doling
p a r M. Blanc; le troisième a été recueilli à Mani l l e par M. Eydoux,
PLATi'CERQUES. G. HYDROPHIDÉ. 7.
rois individus ont la portion élargie de la queue très-mince et tout à fait
loire. Il est probable que dans l'état f rai s , le dos étant plus épais du côté
l„ dos que vers le ventre , le corps du Serpent abandonné à lui -même se
,urbe e n d edans , ce qui est exprimé par S h a w , dans cette phrase : Corirespiraliter
contorto.
Voici la copi e de la not e que M. O. Révellière-Lépeaux nous a fait relellre
le 1 . " juillet 1819, et ayant pour titre : Sur divers Serpents releillis
dans la rade de Bombay, en Septembre et Octobre 1848.
Le p r emi e r a été pris nageant sur Veau ou à la surface, dans la rade de
Icmbay en Octobre 18i8 , à la suite d'un coup de vent annuel et presque
léïilable, qui a lieu lors du renversement de la mousson dans le courant
ce mois. Comme le vent souffle alors d u Nord-Es t , c'est-à-dire dans la
irection où se trouve l'ile d 'El épbant a , par rapport à la ville de Bombay
| l l e tempête périodique est connue des marins sous le nom de coup de'
";ntd'Eléphanla. Des pluies diluviales ayant accompagné ce coup de vent
1818, les cour s d 'eau qui se j e t t e n t dans la rade y avaient ame n é une foule
débris animaux et végélaux. C'est au milieu de ce l imon que le Serpent
question a été pris. Il parut évident à tous ceux qui assistèrent à cette
ipture, à bor d de la frégate française La Reine blanche, que ce Serpent
ail un reptile terrestre, surpris et entraîné par l'inondation. Ses crochets
[vrain parfai iement visibles et sa ressemblance avec d'aut res Serpent s que
;us avions tués dans l'île d'Eléphanta, ne nous laissèrent presqu'aucun
rate a cet égard. Cet t e espèce doit être commune dans les col lect ions, car
le est t r è s - a b o n d a n t e dans ce pays si souvent visité.
|ün second individu aété pris nageant dajîs Tea?« par les m a r i n s du canot
• la frégate, à l 'entrée de la m ôme rade, le navi r e étant sous voile et venant
mouillage. Un assez grand nombre de Serpents semblables à celui-ci
|aient éié vus au large, avant qu'on pût découvrir la côte de l ' Inde. Leur
fcence est d'ailleurs un signe assuré de l 'approche de la terre. Aussi les
ivigateurs qui cherchent à attérir, attachent-ils une Igrande impor tance à
ipparilion de ces Serpents de me r (1).
[On les r ega rde dans le pays c omme non venimeux, et en effet nous ne
avons vu aucun crochet à venin.
p paraîfque les Serpent s m a r i n s d u golfe d u Bengale appar t iennent àune
1(1) Nous avons déjà parl é de ce falten analysant , au commencement de
pstûire des Platycerques , le Mémoi r e de M. Cantor. Quant à l'absetice
f> dents a v e nmc h e z le Serpent de mer dont il est question dans cette
f 6> Il y a e u e r reur d'observation,
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