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804 O P H I D I E N S OPISTIIOGLYPUES.
1 7 9 0 . Langaha nasuta. Shaw. Naturalist's misceli, vol. 22, pl.
9 6 8 (copiée).
1 8 0 1 . langaha. Schneider. Hist. Amph. Faso. Tom. I, pag.
3S7.
1 8 0 2 . Die J!/ada(/a«7camc7ie Ian(/ii/ia. Bechstein. Lacepede's,
naturgesch. amph. Tom. V, pag. 185, pl. 20, fig. 1.
1 8 0 2 . Langaha nasuta. Shaw. Gener. zool. vol. 3, part. 2, p.
8 7 1 , pl. 127, (copiée).
1 8 0 2 . Langaha Madagascariensis. Latreille. Hist. Rept.Tom.
I V , pag. 87, fig. 1.
1803. Langaha Madagascariensis. Daudin. Hist. Kept. Tom.
VII, pag. 240.
1817. Le Langaha. Cuvier, Règne anim. prem. edit. Tom. 2,
pag. 80.
1 8 2 0 . Amphistrate. Goldfass. Handbuch der zoologie. Schubert.
1 8 2 0 . Langaha Madagascariensis. Merreva. Tent. s^st. Aia^.
pag. 137.
1829. Langaha de Madagascar. Cuvier. Règne anim. 2« édit.
Tom. II, pag. 93-96.
1830. Xiphorhyncus (Langaha de Madagascar Brug.) Wagler
syst. Amph. pag. 184, qui indique que sa pupille est ovale, linéaire.
M. Schlegel dit qu'elle est ronde, mais à tort.
1 8 3 7 . Dryophis Langaha. Schlegel. Ess. physion. Serp. Tom.
I , pag. 139. Tom. II, pag. 248.
1840. Dryophis Langaha. Schlegel. Abbild. Amph. B.' Decade.
pi. 7 et pi. 8, fig. 7 - 9 (très bonnes).
1 8 4 1 . Langaha de Madagascar. Qmieï. Règne anim. 3'= édit.
Tom. I I .
1843. Xiphorhina (Dryophis Langaha, Schlegel), Fitzinger,
s y s t . Rept. Fase. I, pag. 27.
DESCRIPTION.
Fobmeì. Cette première espèce se reconnait tout d'abord par son appendice
rostral d'un tiers environ moins long que la töte. Ce prolongement
du museau représenterait, {lar sa forme, une lamed'épôe triangulaire prèj
Û X Y C É P H A L I E N S . G. XIPHOaUïiVQUE. 1. 805
de la poignée, mais dont la pointe très effilée serait amincie ou tranchante.
Deux des trois angles sont en dessous et le supérieur est arrondi.
Ecaillure. Sur l'appendice du museau, les écailles un peu ovales, n'ont
, pas de carène.
La plaque rostrale est un parallélogramme oblong. On peut compter 12
o u 18 lames inter-nasales petites, inégales à cause de leurs {Sans plus ou
moins nombreux. Les pré-frontales sont assez grandes, mais quelquefois,
au lieu d'être séparées, on les trouve réunies, ainsi que les deux plaques
dites pré et sous-oculaires, qui leur correspondent, par des bords d'autant
plus petits que le nombre des polygones est moindre. La frontale, trèsoblongue,
se termine par un pan allongé et arqué et en arrière, par deus
autres fort courts, sous un angle un peu aigu.
Les sus-oculaires sont aussi longues que la frontale. Les pariétales sont
un peu écartées l'une de l'autre. La plaque dans laquelle est percée la narine
est plus ou moins quadrilatère ou pentagone oblongue, ainsi que ¡les
deux ou trois frênaies qui la suivent. Les deux pré-oculaires, dont la supérieure
est la plus grande, ne s'élèvent pas au niveau du sourcil, elles ont
presque toujours cinq angles un peu allongés. Les trois ou quatre postoculaires
n'ont que quatre pans. On voit derrière elles, deux ou trois
squammes plus petites que les autres temporales, qui sont lisses, plus
grandes que les écailles du cou. Les temporales diffèrent aussi de ces
dernières parce qu'elles ne sont pas carénées comme elles.
Parmi les sus-labiales, qui sont au nombre de huit, la première est en
trapèze rectangle et plus petite que les suivantes qui ont cinq pans, excepté
la cinquième qui est presque carrée.
La plaque mentonnière est triangulaire. Il y a dix sous-labiales. Les
premières plus larges que longues sont coupées carrément en avant. Les
2.% 3.« et i . " sont en trapèzes ; la cinquième est presque carrée, ainsi que
la sixième, mais les quatre dernières sont rhomboïdales.
Les six sous-maxillaires sont semblables entre elles et à quatre pans.
La série des gastrostèges commence au niveau de la commissure des mâchoires.
Le tronc est protégé en dessus par dix-neuf rangées d'écaillés. Il y en a
six sur la queue. Les gastrostèges sont au nombre de 143 à 152; il n'y a
qu'une anale et les uroslèges varient de 101 à 153.
DENTS. Maxillaires, 14-16-2 ; Palatines, 6 ou 8 ; Ptérygoïdiennes, 18
ou 19.
COLOBATION. Parmi les sept individus de cette espèce que nous avons
sous les yeux. L'un est d'un brun rouge très-vif en dessus et sur les côtés;
Un deuxième a une teinte d'ccorce de canelle; les cinq autres sont d'un