962 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
DENTS. Maxillaires, 1 2 H - 2
I S
; palatines, 9; ptérygoïdiennes, 19,
CoLonATioN. Le dessus et les côtés de ce serpent offrent, sur un fond
brun purpurescent ou lie de vin, une trentaine de larges bandes transversales
d'un blanc vineux, liserées de noir et dont les extrértiités s'appuient
sur les mailles losangiques d'une chaîne blanchâtre, qui s'étend, à droite
comme à gauche, tout le long du tronc et de la queue. Le dessous de ces
deux parties présente une marbrure blanche et noire. On voit, derrière
chaque oeil, une raie longitudinale blanchâtre entre deux traits noirûtres ;
u n e seconde, d'abord linéaire, mais qui s'élargit de plus en plus, part d<i
la plaque pariétale pour se rendre à l'angle de la bouche en contournant
l ' a r r i è r e de la tempe.
Telles sont les couleurs du seul indivivu du Trigonurus Sieboïdii que
nous possédions.
M. Schlegel, qui n'a eu également l'occasion d'observer qu'un seul
exemplaire de cette espèce, s'exprime ainsi relativement à son mode de coloration.
<( L e dessus est d'un gris brun asseïobscur, tirant sur le pourpre.
» Les taches plus foncées et bordées de noir dont ces parties sont ornées,
s ont une étendue telle, que la couleur du fond ne s'entrevoit que sous
» forme de bandes transversales très irrégulières. D'autres taches alternes
» et moins prononcées occupent les flancs et se confondent avec les mar"
» brures de l'abdomen ; la couleur du fond de ces parties est un jaune
» d'ocre assez vif. Le tranchant de la carène dorsale est relevé par une raie
» claire un peu effacée. Deux raies de la même teinte, naissant d'un centre
ï communsurles plaques frontales, vont en divergeant derrière l'oeil, pour
» se réunir sur le cou avec deux autres raies parallèles, qui se trouvent sur
» l'occiput ; ces raies, qui bordent plusieurs taches de forme diverse,
» offrent un dessin assez joli, mais peu distinct. »
DIMENSIONS. La tête est près de deux fois plus longue qu'elle n'est large
vers le milieu des tempes, cet intervalle étant le double de celui qui sépare
les narines, à l'extrémité du museau.
Les yeux ont un diamètre qui est la moitié de celui de l'espace inter-or.
bitaire égal lui-môme au quart de la longueur de la tête. Le tronc est près
de quarante fois plus long qu'il n'est large. La queue n'a que le sixième
de la longueur totale du corps, qui est de 0m,663.
L a Tête a en long. 0,m028. Tronc long. O'o.sas. Queue long. 0",HO>
L'individu du Musée de Leyde mesure 0?>,661.
PiTRiE. Ce dernier et le nôtre ont été tous les deux recueillis au Bengale
par M. Diard,
PLATÏRBÎN13SNS, 6, aMPYlGDGNTE, 96S
IV.® GENRE, CAMPYLODONTE.
Nobis (1).
CAMPYLODON,
C A R A C T È R E S ESSENTIELS. Les dents cannelées postérieures
comme tordues sur elles-mêmes et présentant xm double courhure.
C A R A C T È R E S NATURELS. Une seule plaque inter-nasale, mais
les autres écussons sus-craniens ; une nasale; une frênaie;
une seule plaque au devant de l'oeil ; deux ou trois en arrière;
huit plaques sus-labiales, dont la quatrième touche l'oeil, et
la dernière est très-petite.
Ecailleslisses, sans carènes, presque égales et losangiques,
la plupart tronquées ou arrondies à leur angle postérieur.
Gastrostèges montant très-peu sur les flancs, qui sont anguleux.
Urostèges en double rang.
Narines très-petites s'ouvrant chacune dans une seule plaque
sur le museau ; pupille ronde.
C A R A C T È R E S ANATOMIQUES d'après les têtes osseuses.
Le crâne est allongé ; il offre, après les orbites, une sorte
de renflement arrondi de l'un et de l'autre côté.
Les os mastoïdiens sont très-courts, solidement fixés au
crâne.
Les os carrés sont tellement courts, qu'ils ne doivent permettre
que très-peu de dilatation transversale k la jonction
postérieure des mâchoires,
La particularité la plus remarquable des dents cannelée^
(1) De , recourbé, recurvus, et de ohvi, dent, dens; par
allusion aux deux courbures opposées qui s'observent sur la longueur del
deux dernières dents cannelées.
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