8 6 6 OPHIDIENS OPISTHOGLYPIIES.
ordinaires ; mais celles qui constituent les inter-nasales sont
confondues avec les deux paires de plaques nasales. Point de
frênaie ; une au devant de l'oeil et deux en arrière ; une seule
plaque temporale en avant; la troisième et la quatrième suslabiales
bordant le bas de l'orbite. Les écailles du tronc lisses,
en losanges sur le dos, presque carrées et plus grandes sur les
flancs, en se courbant dans cette région ; gastrostèges ne se redressant
pas pour former un angle longitudinal ; urostèges
sur deux rangées. Narines ouvertes dans le centre de la plaque
nasale antérieure, à moins que l'on ne considère cette plaque
comme confondue avec la pré-frontale ; dans ce cas même,
elle n'occuperait pas sa place ordinaire, la nasale postérieure
et la pré-oculaire étant contiguës.
Les deux espèces rapportées à ce genre ont réellement
beaucoup plus de rapports avec les Érythrolampres, peur la
forme et la structure générale, qu'avec les deux autres genres
de la même famille, les Élapsomorphes et les Homalocrânes,
qui sont grêles et à peu près de môme grosseur depuis la tête
jusqu'au milieu et quelquefois jusqu'au bout de la queue ;
mais elles diffèrent surtout des Érythrolampres parcequ'elles
n'ont pas d'anneaux ou de taches cerclées sur le dos, distribuées
sur toute la longueur du corps.
Quoique les deux espèces aient le dessus de la tête plat,
comme les Homalocrânes, leurs dimensions étant tout autres,
il est facile de distinguer entre elles les deux espèces de
Sténorhines, car dans la première, il y a des taches sur le dos
et une ligne noire qui occupe le milieu de la série longitudinales
des gastrostèges, taches et lignes qui n'existent pas chez
la seconde espèce. Toutes les deux sont à peu près de mt o
origine, elles proviennent du Mexique.
STÉNOCÉPHAUENS. 6. STÉNORHINK. 1. 86 7
S T É N O R H I N E VENTRALE. Stenorhina ventralis. Nobis.
CARACTÈRES. Des taches noires en travers du dos ; ventre d'un
yaune-verdâtre, tacheté de noirâtre et coupé longitudinalement
I par une raie de cette couleur.
D E S C R I P T I O N .
EcAiLicnB. La plaque rostrale, dont le tiers supérieur se rabat sur le
S dessus du museau, offre cinq pans : deux extrêmement petits, soudés aux
i premières sus-labiales, un assez grand, fortement échancré pour le passage
Í de la langue, et deux plus longs forment un angle ouvert, enclavé entre les
ideux plaques qui tiennent lieu à la fois d'inter-nasales et de nasales antérieures.
Ces deux plaques ont chacune l'apparence d'un long triangle iso-
I c è l e ; elles sont en contact par leur sommet légèrement tronqué et leur
I base s'appuie sur la première sus-Îabiale.
Les plaques pré-frontales, pentagones, inéquilalérales, pénètrent par un
l ' a n g l e aigu entre la seconde nasale et la pré-oculaire, sans néanmoins les
I séparer complètement. La frontale présent e un grand angle en avant et un
I plus petit et aigu en arrière.
Les sus-oculaires sont oblongues et plus étroites en devant qu'en arrière
I où elles se t e rminent par un angle obtus, plus court en dehors qu'en deitan»,
: E n avant, elles tiennent à la pré-frontale et à la pré-oculaire, et par der-
I r i è r e , à la pariétale et à la post-oculaire supérieure.
! Les pariétales sont à peine plus longues que larges ; celui de leurs bord«
qui s'unit à la sus-oculaire se rabat le long de la post-oculaire d'en haut.
La seconde plaque nasale est quadrangulaire, allongée, ou pentagone,
contigue à la pré-oculaire, puisqu'il n'y a pas de frénale. La pré-oculaire
a quatre ou cinq pans et si peu de hauteur que son bord supérieur se
trouve être à peine de niveau avec celui du globe de l'oeil.
Les deux post-oculaires sont l'une et l'autre pentagonales, mais la supérieure
est un peu moins petite que l'inférieure.
11 y a six squammes temporales disposées comme il suit : une en contiguïté
avec les post-oculaires et qui en précède deux autres superposées. Les
trois dernières sont aussi placées l'une au-dessus de l'autre ; la première
est !a seule qui soit oblongue.
La dernière des sept plaques sus-labiales est moins grande que la sixième,
à partir de laquelle les aut res décroissent en hauteur jusqu' à la première.
Celle-ci est trapézûïde et les suivantes ne diffèrent pas notablement
deá mêmes plaques chez les espèces du genre préeédent.