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y i g OPHIDIENS OMStUOGLYPHES.
Nous n'attachons cependant pas une très grande importance à celte différence
d'origine signalée, sur les registres, parce qu'elle peut avoir été ainsi
mentionnée par erreur, M. de Fréminville ayant possédé lui-même une
collection dont cet Ophidien provient peut-être, sans que le donateur ait
connu positivement l'origine de tous les animaux qui la composaient. Nous
croyons donc, sans pouvoir cependant le prouver, que ce Serpent de plus
grande laille que les autres, doit avoir été trouvé comme eux sur le conlilient
austral du Nouveau-Monde.
DIMENSIONS. La tête a en longueur le double, ou un peu plus, de la Iong
u e u r qu' e l l e présente vers le milieu des tempes; cette largeur est ellemôme
double de celle du museau prise au-devant des narines.
L e grand diamètre de l'oeil est égat àia moitié de l'espace inter-orbitaire.
. ,
Le tronc est à peu près aussi haut et 56 ou 57 fois aussi long qu il esi
large dans sa portion moyennV.
La longueur de la queue est contenue trois fois et un neuvième ou trois
fois et trois quarts dans la totalité de l'étendue longitudinale du corps,
étendue qui mesure 0>"758 chez le plus grand de nos trois sujets.
Tête, long. 0°,02 ; Tronc, long. O-.saC ; Queue, long. 0»,212.
PATRIE. L'un de ces trois Ophidiens, qui nous a été donné par M. de
Fréminville, officier supérieur de la marine, provient de la Guyane ; les
deux autres ont élé recueillis à Calao, au Pérou, par M. Gaudichaud.
Nous avons parlé précédemment d'un autre exemplaire que nous supposons
être un sujet adulte et dont l'origine est douteuse.
^ DRYOPHYLAX DE SCHOTT.
Dryophylax Schottii. Nobis.
(Coluber Schottii. Fitzinger.)
CARACTÈRES. Tout le dessus du corps d'un brun olivâtre clair,
avec une tache noire sur l'extrémité postérieure de chaque écaille;
les régions inférieures d'un vert jaunâtre en avant et prenant
graduellement une teinte de plus en plus obscure, et niême noire,
au-delà du premier tiers du ventre.
SYNONYMIE. 1826. Çoluler Schottii. Fitzinger. Neue classif,
Rept. p. S7, n» 18.
1827. Xenodon{Coliiher Schottii, ftiz.). F. Boié. Isis, t. Xx,
pag. S41.
mPSADIENS. 6. DUY0P11VI.AX. 0. iilO
1837. Xenodon Schottii. Schlegel. Ess. physion. Serp. 1.1,
pag. 139 ; tom. II, pag. 91 ; pl. 3, fîg. 8-9.
1843. Pseudophis Schottii. Fitzinger. Syst. Rept. p. 26.
DESCRIPTION.
Ce Serpent a été plutôt indiqué que décrit par MM. Fitzinger et Boié.
Il existe dans le Musée de Leyde, qui l'avait reçu sous le nom donné dans
la collection de Vienne.
Nos collections possèdent des exemplaires de ce Serpent auquel Bibron
avait appliqué la dénomination proposée par M. Fitzinger. Ils se rapportent
très-bien, si ce n'est par la couleur, à la description insérée par M.
Schlegel dans son Essai, à l'article Xénodon de Schott, dénomination que
nous ne pouvions pas conserver puisque nos vrais Xénodontes sont des
• Aglyphodontes de la famille des Diacrantériens.
ECAILLCRE. La tête est épaisse, assez allongée et un peu conique; le mu-
' seau se termine en une pointe mousse protégée par une plaque rostrale légèrement
proéminente.
La plaque frontale moyenne est allongée, à bords latéraux presque pairallèles;
elle se termine en arrière par une pointe obtuse, qui dépasse un
ipeu l'extrémité postérieure des sus-oculaires.
^ La pré-oculaire est creuse au-devant de l'oeil. La frênaie est carrée. Des
|deux post-oculaires, l'inférieure est en contact avec l'extrémité antérieure
|(le la première temporale, qui est suivie de plusieurs autres plaques plus
Ipelites, disposées par rangées obliques. Il y a sept paires de plaques sus-
¡labiales ; les troisième et quatrième touchent à l'oeil.
Les écailles du tronc sont lisses et forment 19 rangées obliques.
DENTS. Elles n'ont pas élé comptées, mais on s'est assuré de la présence
des crochets sillonnés à l'extrémité postérieure des os sus-maxillaires.
Cor.oRATioN. La teinte générale est un brun verdûtre assez clair, relevé par
• '{unemultitude de petites taches noires, qui sont très-régulièrement dépo-
Isées une à une sur l'extrémité postérieure de chacune des écailles. Il résulte
de celte disposition , que chaque pièce de l'écaillure semble être marquée
^d'une tache claire à son centre. Il n'y a aucune ligne, tache ou raie sur la
itéte, qui est, en dessus, d'une teinte plus foncée que le reste des régions
"|supérieures.
I Le ventre, d'abord d'un brun-verdûtre clair, devient bientôt plus foncé
Set ne tarde pas à se couvrir d'une teinte noire, qui se prolonge j u s q u e sous
la queue,
DIMENSIONS, Le plus grand échantillon du Musée de Paris a une Ion'
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