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1430 OPHIDIENS S0LÉN0GLYPI1ES.
voit sur foute la longueur du dos entre deux de ces taches parallélogrammatiques
deus marques angulaires en contact l'une avec l'autre par leur
sommet et simulant ainsi une sorte de sablier d'autant plus apparent , que
la teinte en est d'un brun verdâtre, bordé parla ligne qui termine supérieurement
chaque large chevron précédemment indiqué.
Tonte la tempe est couverte par une vaste tache brune triangulaire,
dont la base ne dépasse pas l'oeil et se termine en arriére, au niveau de
l'angle de la mâchoire rejeté fort en dehors.
Tout le dessus de la téte est d'un rouge brique, dont la teinte ressort
d'autant mieux qu'elle est bordée en dehors par cette tache triangulaire
que nous venons de mentionner et en arrière par la même teinte sombre.
Depuis le bout du museau jusqu'à l'occiput, il y a une raie noire longitudinale
et très-fine. De chaque côté, et en arrière, vers l'angle de la
mâchoire, on voit une double tache noire, et une marque un peu plus
grande, d'une nuanoe plus claire que le fond.
Le dessous est d'un gris blanchâtre, avec quelques marques noires aux
extrémités des gastrostèges.
3. ÉCHIDNÉE QUEUE-NOIRE. Echidna atricauda. Nobis.
CARACTÈRES. Tête courte , arrondie en arrière, presque aussi
large qu'elle est longue à l'occiput; toutes les écailles de la tête
de la même couleur que le dessus du tronc dont le fond est d'une
teinte d'un brun foncé, mais marqué sur le dos et les flancs de
grandes taches plus sombres distribuées alternativement sur trois
rangées, dont la dernière ou la plus inférieure est composée de
gros points arrondis ; la queue excessivement courte est le plus
souvent entourée d'écaillés toutes noires , excepté dans le
cinquième de son étendue du côté du cloaque ; gastrostèges à
double carène latérale.
DESCRIPTION.
Cette Échidnée se distingue très-facilement de toutes les autres espèces
du même genre par la largeur des gastrostèges, ainsi que par la saillie
longitudinale qu'elles portent vers chacune de leurs extrémités et dont
l'ensemble constitue une double carène latérale prolongée jusque sur
les urostèges.
De plus, la queue, dont la longueur est très-peu considérable et qui
est fôrt grêle , offre cette particularité chez trois individus, sur quatre
VIPÉRIENS. G. ÉCaiDNKE. 5 ET 4. 1431
conservés dans les collections du Muséum, qu'elle est presque complètement
noire, si ce n'est à sa base. De là, le nom que nous avons choisi
pour désigner ce Solénoglyphe dont nous n'avions encore qu'un spécimen
dû à M. Schousboë, à l'époque où nous avons proposé cette dénominat
i o n , destinée à rappeler un caractère si non constant, du moins qui
manque rarement. .
La téte est déprimée, élargie et disUncte du tronc. Le vertex est légèrement
concave. Les narines ne sont pas complètement verticales, comme
dans les deux premières espèces.
Les écailles du tronc sont arrondies à leur extrémité postérieure et
disposées sur 35 rangées longitudinales. On compte 150 gastrostèges, une
anale et 55 urostèges doubles.
DIMENSIONS. Tête et Tronc 0'",28; Queue 0™,05. Longueur totale 0'",33.
Nous n'en possédons pas de spécimen plus grand.
PATRIE. Le premier individu que nous ayons vu a été adressé au
Muséum par M. Schousboë qui l'avait trouvé en Algérie dans le désert
de l'Ouest. Depuis, nous en avons reçu des exemplaires par les soins du
Docteur Clot-Bey qui a généreusement fait, à plusieurs reprises, présent
d e Reptiles vivants à la Ménagerie du Muséum. Une de ces Echidnees,
en particulier, y a été conservée pendant un certain temps.
4. ÉCHIDNÉE MAURIÏANIQUE. EcUdna Mauritanica.
Nobis.
CARACTÈRES. Corps brun , à taches séparées par des sinuosités
jaunâtres pâles; point de lignes ou raies transversales sur la tête,
mais deux traits noirs longitudinaux, dont l'un, plus large et inférieur
, s'étend de Voe^ à la nuque ; des taches ovales brunes sur
les flancs non bordées et souvent confondues entre elles.
SYNONYMIE. 1830. Echidna Mauritanica. Guichenot. Expédition
scientifique de l'Algérie. Reptiles, page 24, pl. 3.
1849. Clotho? Mauritanica. Gray. Catal. of Snakes p. 27, n" 6.
DESCRIPTION.
Cette espèce a les plus grands rapports pour la taille et la forme générale
avec celle que l'on désigne sous le nom de Henrtante. Elle est
cependant moins trapue et la têle n'est ni aussi déprimée , ni aussi large.
Elle dittère surtout de la Heurtante par les couleurs et surtout par
l'absence des traits transversaux sur le vertex. La plaque rostrale qui
garnit l'extrémité du museau est beaucoup plus haute que large. Les
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