1 2 5 2 OPHIDIENS PROTEROGLYPIIKS.
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE ALECTO.
Dessus d u tronc
Isans taches 1. A. CO U B T « ,
^brun, vert, gris; tôle •
I (encadrée de noir . . . 3. A. CouooîuiJ
(régulières, rapprochées 4. A. BONGAMJ
jirrégulières, espacées. 2. A. PAMICIIÏI I ' n o i r foncé; à bandes
1. ALECTO COURTAUDE. Alecto curta. Nobis.
C A R A C T È R E S . Dessus du corps d'un brun gris uniforoie , couvert
de grandes écailles lisses et arrondies ; tête sans taches ; lei
flancs garnis d'écailjes plus grandes ; les gastrostèges jaunes (
hlanches, à bord libre liseré de noir
* S Y N O N Y M I E . 1837. Naja curta. Schlegel. Phys. des Serpents,
torn. I I , p. 486, n.° 10, Abbildungen. p. 140, pl. 48. n.» 19-20.
1843. Echiopsis curta, Fitzinger. Syst. p. 28.
DESCRIPTION.
Nous possédons un très-grand nombre d'exemplaires de toute taille
appartenant évidemment à cette espèce et nous avons pu les examiner
dans tous les états successifs de leur développement. Il en est qui ressemblent
tout à fait aux Triraérésures porphyres, serpents qui ont été recueillis
dans les mêmes parages de l'Océanie; mais ici, les urosièges soni j
toutes semblables et distribuées sur un seul rang dans toute la longueur
de la queue. Cette particularité , à laquelle nous avons mis systématiquement
une très-grande importance pour la classification, tiendrait-elle
à une simple variation accidentelle ou sexuelle? C'est ce que nous n'avons
p u déterminer.
M. Schlegel avait déjà reconnu que ces Serpents ont plus de rapport
avec les Vipères qu'avec les Naja« dans !e genre desqv.els iî ¡es avait placés,
CONOCEIIQUES. G. ALECTO. 1, 12 o 3
; ju d e m i ' " ' ^ ' "lais'es grandes plaques delà tôle auraient
[seules pu autoriser, jus([u'à un certain point, ce rapprochement avec le
jicnre l'élias, si dans cette espèce de Yipériformes les crochets venimeux
•n'étaient tout autres. En effet, chez les Serpens réunis dans ce groupe des
]'flianatoi>hidcs ou Solénoglyphes , les os sus-maxillaires supportent uniquement
de longs crochets perforés à l'intérieur dans toute leur longueur,
f i n , au contraire, ces crochets sont courts, cannelés en dehors et ensuite
île prolongement de ce même os de la niikhoire supérieure est armé de
Ltits crochets simples et non venimeux , ce qui n'existe jamais dans les
Lnres des Vipériens et des Crotaliens. D'ailleurs , tous les Yipériformes
loiit les écailles carénées.
A l'époque où M. Schlegel a visité notre collection Parisienne, il paraît
[n'avoir pu observer qu'un seul individu rapporté par MM. Quoy et Gainartiiui
l'avaient recueilli dans les environs du port du Roi Georges. Cet
[excellent observateur avait parfaitement remarqué la dilTérence entre le
Inombre et la distribution des plaques du dessous de la queue dans les
]deiis espèces que nous nommons, l'une Triméréstire porphyre et l'autre
ikcto courtaude. Depuis, nous avons eu occasion d'étudier un trèsriaiid
nombre d'individus rapportés de la Tasmani e par M. J . Terreaux.
[Xniis avons peine à concevoir comment cet habile collecteur en a pu re-
|cucillir un si grand nombre, car il y en a plus de quarante de tout âge et
lar conséquent de toutes les dimensions.
Il est probable que dans l'état de vie ces Serpents ont des couleurs très-
Ivives sous le dessous du Corps , car chez quelques-uns de ceux qui sont
|fortgrands, et il en est qui ont près d'un mètre de longueur, on voit
[encore quelques traces du rouge que nous avons fait connaître dans le
ITrimérésure porphyré avec lequel les individus, qui font le sujet de cet
|arlicle, ontlle plus grand rapport pour l'écaillure.
Voici d'ailleurs, un certain nombre de notes propres à caractériser l'es-
Ipèce.
La tête est épaisse, conique, confondue avec le tronc.
Les neuf plaques sus-céphaliques ordinaires. La plaque rostrale est
Iboiiibée, large à sa base et sa portion repliée sur le museau se termine
len pointe très-obtuse. Les fronto-nasales sont petites. Les frontales an-
Itérieures, au contraire, ont une grande largeur et se rabattent sur les
jrégions frênaies. Les pariétales sont fort longues et pointues à leur exîré-
Iniité postérieure. La nasale est grande et en contact, par son extrémité
Ipostérieure, avec la portion rabattue de la frontale antérieure , et en
joiéme temps avec la pré-oculaire et avec ia deuxième plaque sus-labiale.
La pré-oculaire est unique et la post-oculaire double. La tempe est re-
[icouverte par quatre p'aques difposécs de façcn qu'i! y et; a d e i n en avant
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