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84â Or-UIDÎEAS OPÎSTllOdfA'PflËSi
Ainsi tine darts téi ftUtrt^ êsjjècéà da tnéme genré, Ceile-ei ofîVe utië
sorle de soudure entré la plaque nas.iîe et la pré-oculâlw ; cependant elle
est moins large. Les deux plaques temporales sont moins étroites que chez
les espèces précédentes. La queue est distinctement conique.
Il y a, comme chez les autres espèces, 15 rangées d'écaillés le long du
tronc et G à la queue, et on peut en compter en travers 170 ù 190, plus
26 à 40.
Les gastrostèges sont au nombre de 169 à 185. L'anale est simple et il y
a 23 à 40 urostèges.
DËNTS. M a x i l l a i r e s P a l a t i n e s 5. Ptérvsoïdiennes 9.
10 ou 11
COLOHATIOS. Le dessus et les côtés sont d'un gris blanchâtre tirant sur le
fauve, avec des raies longitudinales d'un brun presque noir. Le dessous du
corps est d'un blanc assez pur, qui prend cependant une teinte jaunâtre en
se répandant sur les lèvres, et il forme une sorte de demi-collier en travers
sur la nuque.
Les plaques sous-labiales portent chacune une tache noirâtre et les
gulaires, un petit point analogue. On remarque sur le dessus et les côtés de
la tête une sorte de marbrure de jaune et de brun; celte dernière teinte
est même plus notable sur le museau, et le jaune entre les narines et l'oeil,
surtout près des angles de la bouche.
Parmi les raies brunes du dos et du dessus de la queue , au nofnbrede
cinq, la médiane et les deut externes sont moins étroites. Il paraîtrait que
la médiane s'efface un peu avec l'âge, car elle est à peine distincte chez les
gros individus.
DIMENSIONS. La tête est près de quatre fois plus longue qu'elle n'est large
au niveau des narines, et sa longueur est le double de la largeur qu'elle présente
au milieu des tempes. Les yeus égalent le quart de l'espace qui les
sépare entre eux. La queue est à peu près le septième de la longueur totale,
dont elle n'est quelquefois que le treizième, et le tronc est quarante fois
environ plus long qu'il n'est large.
Le plus grand exemplaire de la collection a 6,°'840 ainsi répartis.
Téte, 0,™020 ; Tronc, O.^Tio ; Queue, 0,°>0-75.
PATRIE. C'est du Brésil et de la Guyanne que nous avons reçu ces Serpents
recueillis par MM Auguste de St-Hilaire, Gaudichaud, de Castelnau,
Emile Deville et de Ftéminville,
iiîE:>ocÈi'UALi£,fis. a. BUïiunoLAMpni;. 645
n . " GENRE. ÉRYTHROLAMPRË.—
ERYTHROLAMPRUS (1 ) . Boié.
CARACTÈRES ESSENTIELS. Tête courte, oUuse, confondue avec
le tronc, qui est air ondi sur le dos et plat sous le ventre; queue
courte, finissant insensiblement en pointe conique; les narines
percées entre deux plaques.
CARACTÈRES NATURELS. Tête à peine distincte du cou, à
museau court , un peu obtus ; les quatre plaques frontales
petites et de même grandeur; les autres écussonssus-craniens
ordinaires ; deux plaques nasales ; une frênaie courte; une
pré-oculaire haute et étroite, surtout à sa base ; deux derrière
l'orbite ; une temporale antérieure ; sept sus-labiales,
dont la troisième et la quatrième bordent l'oeil.
Ecailles lisses, losangiques, un peu plus grandes dans les
deux séries du bas des flancs. Tronc allongé, cylindrique, à
ventre un peu plus plat et comme anguleux; gastrostèges faiblement
peu redressées ; urostèges en rang double,
•i Narines ouvertes entre deux plaques nasales à orifices laté- Iraux; pupille arrondie.
CARACTÈRES ANATOMIQUES. Le crâne de la première espèce
I n'offre aucune particularité notable, mais il est évident que
I c'est un Opisthoglyphe. Cependant il faut noter lagrande lar-
I geur des frontaux placés entre les orbites, car ils-forraent près
•j du quart de la longueur totale du crâne. Lescrochets qui garnissent
la mâchoire inférieure sont à peu près égaux entre eux
I pour la longueur. Cette mâchoire inférieureprésenteunecourÎ~'
I (l) De Efiu0jjiî, rouge, ruber, et de Axf^xfò;, brillant, nitens. Boié,
Isis, Tom. XIX (1828), pag. 4-81.
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