O P H I D I E N S PBOTÉROGLYPHES.
im-2.Idem. Latreille,-Rept. t. IV, p. 140.
1803. Idem. Daudin V I , p. 300.
1802. C. fulvius. Shaw. Gen. zooL t. I I I , p. 4G9.
1825. Coluber fulvius. Say. journ. Am. arts and scieu. vol.i^
p a g . 262.
1825, nperafulvia. Harlan, Med. and. phys. Res . p. 127.
1826. Elaps fulvius. Fitzinger. Neue. Class, der Rept. p. si.
1842. Elaps fulvius. Holbrook. North. Amer. Herp. vol. III,
p a g . 49, pl. 10.
DESCRIPTION.
Le Muséum de Paris possède un très-grand nombre d'exemplaires de
ce Serpent. Tous ont été recueillis sur divers points de l'Améritiue du
Nord ; la plupart cependant ont encore conservé une teinte rougeâtre, mais
bien différente de celle queM. Holbrook a fait représenter sur la figure citée,
Le nom latin a été donné par Linnaius, probablement d'après l'indication
du docteur Garden ; nous n'avons pu le traduire et nous avons emprunté
la dénomination Harlequin-Snake, que M. Audubon cite (pl.àî
de ses oiseaux) comme étant donnée vulgairement en Amérique à un Serpent
qui est notre Simoies coccineus t. vu, p. 637.
Cette espèce a été confondue par la plupart des auteurs et considéré
comme identique avec le CoralUn ; elle en diffère surtout, ainsi que nous j
nous en sommes assurés, par la plaque ou grande tache noire du verta
qui n'est pas étendue sur les longues écailles occipitales ou pariétales et j
par le rapprochement des anneaux noirs, car ils sont bien plus large:
ou de même longueur à peu près que les espaces rouges et jaunes qui!
séparent. Dans le CoralUn, au contraire, les anneaux noirs sont à peiD( j
du quart de la largeur des cercles rouges. Ce dernier, d'ailleurs, provient
constamment de l'Amérique du Sud, du Brésil et peut-être du Mexiqac,
Leurs moeurs sont cependant, à ce qu'il paraît, à peu près les mêmes.
Parmi les individus nombreux, au-delà de quinze, que renferme la collection
du Muséum, il est une variété qui a été recueillie à la Martinique
par M. Plée et dont les cercles rouges, ou que l'on doit supposer avoir oflett |
cette teinte pendant la vie, sont beaucoup plus étroits que les anneam
noirs. Ceux-ci, en effet, sont très-rapprocliés et doubles au moins en largeur
de ceux qai les séparent.
PATRIE. TOUS les autres individus proviennent de l'Amérique du Nord;
ils ont été envoyés ou rapportés de Savannah, par M. Harpert; de la Louisiane,
par M. Teinturier ; de la Nouvelle-Orléans par MM. Barabino et
Fournier ; de Charlestown par M. Noisette.
CONOCERQUES. C. ÉtAi'S. 9. 1217
9 . - É L A P S GALONNÉ. Êlaps lemniscatus. Schneider.
( Coluber lemniscatus. Linnoeus. )
CARACTÈRES. Corps à anneaux transverses ; museau noir en
avant; vertex tacheté seulement entre les yeux.
Devant du museau noir, puis une bande rouge ou blanche
i qui précède un bandeau noir en travers des yeux et plus large
I en arrière; le corps r oug e , divisé par de grands anneaux noirs,
Bréunis trois à trois et dont celui du milieu est toujours plus large
L u e les autres.
SYNONYMIE. 1734. Séba, tom. I, lab. 10, n." 1 et toni. II,
|tab. 2 7 , n.° 2, tab. 34, n.° 3, tab. SO, n.» 2 ? 76, U." 3?
173S. Scheuchzer : Bibl. sacra, pl. 648, 2.
17o4. Coluber lemniscatus. Linnaeus. Museum Ad. Frid. 1,
|p,34, tab. 1 4 , n" 1. — 1788. Gmelin. Syst. nat. p. 1100.
1799. Elaps lemniscatus. Schneider. Faso. I I , p. 291.
1803. Vipère Galonnée. Daudin. Rept. V I , p. 13 et 227.
1829. Elaps lemniscatus. Cuvier. Règne animal. I I , p. 94.
1837. Idem. — id. — Schlegel, part. 2. pag. 444, n° 2 , la
[tête pl. 14 , fig. 6 et 7.
1837.-1844. Elaps lemniscatus. Schlegel'. Abbildung. p. 138,
pour l 'organi sat ion de la tète et des dents pl. 46, n» l o à 19.
DESCRIPTION.
Celle espèce, dont notre Muséum national possède plus de vingt exem-
|plaires de toutes dimensions, parvient, à ce qu'il paraît, à plus d'un
Biétre de longueur ; il y en a de cette taille, qui ont plus de trois cenfiraclreset
demi de largeur, tandis que d'autres ont à peine 25 centim
è t r e s de longueur, sur 0'",005 d'épaisseur.
PAWIE. La plupart proviennent du Brésil, de Bahia , de Rio de Janeiro
f)ar MM. Dabadie, Dubois et Vautier. Il en est d'autres, dont les donataires
sont MM. Poiteau et Mélinon qui les ont recueillis à Cayenne ; M. Plée
à l'île de la Trinité (Antilles). M. Leschenault l'un àia Guyane, l'autre
i Surinam. L'un des bocaux porte aussi pour iiTscription la Mana, acquis
p madame Rivoire, et enfin, l'un d'eux de l'Amérique septentrionale, par
pi. Hilbert.
COLORATIRN. D'ailleurs, tous ces individus semblables sont décolorés
p ne conservent que les anneaux ou larges cercles noirs, réunis trois
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