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l â / â OPIIir/lENS PnOTÉROGtYPDES.
ö." Il en est de même de la Naja rhombeata ou Vipèn\
noire de Guvier, que Wagler avait désignée sous le nom 4
Causus Hombeahis parce que les écailles du dos sculeiiicml
sont carénées.
6." La Naja Élaps, que nous avons pu très-Lien observét L
est pour nous un Ps'eudéiaps, parce que nous lui càvons nJ
connu de péti'ts crochets simples implantés sur le proIojJ
gement de l'os sus-maxillaire et que le cou n'est pas dilatablj
La Naja htéscens de Laurenti est le sankoo nagoo fig. ]..,
Kussel, tom. I , pl. 6, n.» 4 : Variété àû Naja kipudml
pour nous, comme pour M. Schlegel.
7.° La Naja ciirta, a dû par la distribution des uroJ
tèges disposées sur une simple rangée sous la queue, ë...
placée dans le geiire Älectö; elle porte le h." 1, et conserveli
dénomination spécifique.
8." Enfin la Naja liihrica reste pour nous un Elaps, coiiim
l'avait d'abord indiqué Merrem, et nous l'avons inscrite dan
ce dernier genre sous le n.° i9 bis, son corps est eneffe
marqué d'anneaux nombreux, alternativement noirs et sé
parés par des intervalles blqncs ou rouges comme dans li
plupart des Elaps.
C'est le célèbre voyageur ËAEMPFER (1) qui, à son retour dt
Perse et d'Asie, a fait connaître le premier et figuré ce
Serpents des Indes, en indiquant leurs formes bizarres
quelques unes de leurs habitudes, les usages auxquels cet
tains bateleurs les emploient, la nature de leur venin et
plusieurs des remèdes qu'on y apporte.
SÉBA vint ensuite et donna dans son grand ouvrage, '
saurus rerûm naturaïiûm, un très-graiid nombre de figures
très-fautives pour la plupart, avec des indications inexactes
CONOCEROtlES. 6. NAJA.
clittivement à la forme et la distribution des plaques de la
jlête et des écailles sur les diverses régions du corps. Ses
l^lanches pèchent surtout par l'enluminure, dont les coui^
leurs sont tout-à-fait fausses et distribuées d'après les ren--
teignements ou les signalements que contient le texte explicatif
fourni par des vendeurs ^ qui afin d'en obtenir un
[prix plus considérable, avaient cherché à tromper ce pharmacien
trop crédule. Cependant, comme ces figures ont été
jîonsidérées par quelques auteurs et surtont par Laurenti ^
;omme autant de types, nous croyons devoir donner une notice
sur ces planches auxquelles nous n'attachons aucune
yniportance comme on le verra par la suite (i). La science pos-
Jède aujourd'hui d'excellentes représentations de ces Seriems
dans l'ouvrage de Russel sur les Serpents des Indes et
fans les belles gravures publiées dans la grande et magni-
[fique édition des travaux sur l'Egypte par Geoffroy St.-Hilaire
et Savigny et par M. Smith (2).
(i) Amoenitaies exoticcB (3;® Fascicule Tripwdm Serpentum]p
bliées de t712 à 1727, par conséquent avant le Trésor de Séba, qui M
date qiie de 1740.
|(1) Séba. ouvrage cité tom. I, pl. lA, fig. i. C'est un dessin fort-bime,
probablement fait de souvenir par quelque amateur. Ce Serpent
«le sur le dos une sorte de figure humaine, ou au moins des traits
ossiers, qui répondraient aux sourcils, aux yeux, au nez, aux joues et à
a bouche, mais d'une façon aussi incorrecte , què si le dessin avait été
faii par un enfant.
Voici d'après l'ordre des n.o^ des planches, les diverses figures
c Naja. "
85. ï . I. u . Naja lutescens. Laurenti, p. Ì9T.
T. II. 89. 1. 2. Naja Siamensis. 200.
3 Naja fasciata. 198.
i. Naja Srasiliensts. 199.
90. 1. Naja non naja. Laurenti. 202.
2. Naja maculata. 201.
91. 1.
i)'. 1 - i . Najn Peruviana. Lacépède.
(2) Illuslrations of the zoology of south Africa. — Reoliles pi. 18'.
20 et 21. . , i >
Cuvier, Règne animal, illustré. Reptiles, Buvernoy, pl. 3i.
»37. Schlegel. Abbilduflgen, amph. p. 139, pi. iS, fig. 1 à io.
i8i)4. La magnifique collection de dessins sur vélins du Muséum qui
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