1254 OPHIDIENS PnOTEnOGLYPHES. CONOCERQUES. G. PSEUDÉLAPS. 5. 1255
semble naître derrière l'oeil. Il y a aussi sur la nuque une petite raie jaunj
prolongée en arrière sur le cou.
Chez l'autre individu, celui à ventre jaune, les couleurs sont bien
plus remarquables à la tête. Il est, en dessus et jusques au delà du cou
d'une belle teinte d'un vert-céladon, avec des taches et des points noirs
cerclés d'un liseré blanc et comme oeillées. Les lèvres et les côtés du cou
offrent une longue raie d'un blanc rosé avec de petits points noirs.
L'un des individus a CSiSS millimètres de longueur et la queuj
0m,060, tandis que chez un autre long de 0>",'5''i0, la queue a seulement
0^,055.
Les gastrostèges et les urostèges présentent les variations suivantes;
176-t-i2; 166+36; 14.8 + 24.
M. Schlegel, en décrivant cette espèce, a soin de faire remarquer qu'elle
s'éloigne sous plusieurs rapports de celles qui sont rangées dans le genre
Elaps, parce que la tête est un peu plus distincte du cou et pat
plusieurs autres particularités. ^
2, PSEUDÉLAPS PSAMMOPHIDIEN.
Pseudelaps psammophidius. Nobis. 1
CARACTÈRES. Corps grêle et très-long, de couleur bleue ou
d'un vert chatoyant - écailles fortement entoilées, à bords arrondis,
disposées par lignes obliques. Queue très-longue ét se terminant
en pointe fort déliée.
SyNONTittiE. 1837. Elaps Psammophis, Schlegel.Essai phys.des
Serp., p. 4bS, n" 11.
1837. Elaps psammophis. Abbildungen amphib. dec. 4, p. 137,
p . 46, n" 14.
DESCRIPTION.
Le Muséum de Paris possède trois individus très-bien conservés, qui
proviennent de MM. Quoy et Gaimard. Ils ont été recueillis par ces habiles
chirurgiens de la Marine, au Port du Roi Georges (Nouvelle Hollande),
en juillet 1827.
Nous avons fait dépouiller la tète de l'un des individus et nous nous
sommes assurés que les os sus-maxillaires sont très-prolongés, que en
plus des crochets venimeux, qui sont reçus dans une cavité assez profonde,
ils portent en dehors jusqu'à dix petits crochets lisses très-rapprochés
k's uns des autres, et que, par conséquent, ce ne sont pas des Elap-S
[puisque le caractère de ce genre réside justement dans l'absence de ces
I croLhets.
Celle espèce se rapproche, par sa Corme générale, de celle dite Ps, de
\ffiiUer, mais elle a la queue très-prolongée et fort pointue. Sur un
¡individu dont la longueur est de O^.YO, la queue en a 13.
la partie antérieure du corps est très-mince, relativement à la portion
I n i o y e n n e où les gastrostèges prennent surtout une grande largeur. La
Idisposltion des écailles, qui n'ont pas de carène et sont grandes et minces,
¡est telle, qu'elles forment des lignes très régulièrement obliques.
M. Schlegel, qui a reconnu ces individus dans la Collection, a compté
¡185 à 188 gastrostèges et 79 urostèges chez l'un, 72 seulement sur un
¡autre.
Le m ê m e auteur a remarqué une si grande analogie de formes entre ce
I g e r p e n t et celui qu'il nomme le Psammophis Moniliger, que , à notre
Igrand regret, il a cru devoir lui donner ce dernier nom spécifique pour
¡rappeler cet t e similitude.Mais malheureusement, il a attribué à une espèce
Ile nom d'un genre, ce qui prête trop à la confusion. Aussi, nous a-t-il
Iparu convenable de remplacer cette dénomination par le mot PsammoipAMie
» qui rappelle ce rapport.
3v PSEUDÉLAPS SQUAMULEUX.
Pseudelaps squamulosusi Nobis.
CARACTÈRES. Corps cylindrique, très-mince , à écailles entuillées,
mais très-rapprochées, serrées entre elles et arrondies;
(corps d'un gris verdàtre, sans raies ni taches; les gastrostèges
I avec quelques taches noires effacées.
DESCRIPTION.
Cette espèce nous parait voisine des deux précédentes, dont elle diffère
I cependant, par la forme et la disposition des écailles, car elles sont réellement
placées en recouvrement, mais ne sont pas aussi libres à leur
I pointe, qui est ici comme arrondie. Elles sont surtout différentes, parte
[ q u e l e u r s Bords, par leur disposition réciproque, ne forment pas des
I rangées obliques. D'ailleurs, ces Serpents proviennent des mêmes climats,
puisqu'ils ont été recueillis dans la Nouvelle-Guinée ou à la Nouvelle-
Hollande , et que l'individu que nous faisons connaître provient de la
Tasinanie, d'où il a été envoyé, en 1844, par M. J.Terreaux. Ici, les
feilles sont très-lisses à leur surface, de sorte que le d o s est comme poli,
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