i o iO OPHIDIENS PROTÉUOOLYPFLÎIS.
« Corps sub-elliptique dans la plupart , légèrement comprimé
et dont à peine le cou est distinct, quoique chez quel,
ques uns la portion antérieure soit allongée et conique, tom
à fait distincte et comprimée dans la partie moyenne. Chez
tous, la tête est couverte de plaques comme dans les Couleu,
v r e s ; l e p l u s souvent des dents vénénifères. »
« Corps fréquemment raccourci, mais le plus souvent trèsallongé
et plus épais au milieu où il est fort comprimé, les
écailles du dos sont rhomboïdales, plus ou moins aplaties,
Les plaques abdominales (les gastrostèges) varient beaucoop
pour la grandeur selon les genres. Il n'y a point d'ergots SM
les bords du cloaque. »
« La queue fortement comprimée, dilatée en forme è
lance ; les écailles qui la recouvrent sont souvent hexagones;
et varient pour la grosseur. »
Merrem (en 1820) admet et rapproche les trois genres Plo-j
t u r e , H y d r e et P é l ami d e .
Wagler (1830) commence la série des Serpents qui formeiil|
son quatrième ordre des Amphibies par les genres Hydropl i i s
H y d r u s , E n h y d r i s , V l a t u r u s et P é l a m i d e . (Mais le genre Enlif
d r i s ne comprend que l'espèce dite H y d r o p h i d e à annmt\
n o i r s . )
M. Schlegel (1837) dans son Essai sur la Physionomie
Serpénts, établit une deuxième famille, sous le nom de i
pents de mer pour les espèces venimeuses, qui ont la queiie'
très-large et élevée dans le sens vertical et en forme de rame
mais il les désigne sous un même nom de genre, celui
Hydrophides auquel il rapporte sept espèces, dont il indiqm
parfaitement les caractères et dont il critique souvent, aw
raison, la synonymie qu'il trouve fort difficile à déterminer.
M. Fitzinger (1843) place cette famille des Platycerqui
dans sa grande division des Serpents venimeux dits Chalii
p h i d i a comme une première famille qu'il désigne sous lenoi
l'LAÎYCËKQnËS ËN GENÉllAt. ' Î3 1 i
u genre principal HVDHOPHIS , auquel il associe ceux du P e -
' i m i s , d e V H y d n i s et du Platurus.
Nous trouvons six espèces de Platycerqués décrites et figures
en 1882 dans le 2.« cahier de la société des naturalistes
ïe Hambourg lequel renferme un mémoire ou dissertation de
M. Philippe Schmidt, relatif à un genre qu'il établit sous le
¡m de Serpent de mer T h a l a s s i o p h i s . Nous indiquerons par
ir la suite avec plus de détails ce travail important dans les
livers articles que nous avons consacrés aux genres Pélamis,
Plature et Hydrophis.
Déjà, en 1846, le même zoologiste avait fait connaître
ins ce même recueil une espèce nouvelle de Platycerque
ni existe au Musée de Paris.
Yoici maintenant comment nous avons procédé, dans l'éidede
cette famille des Protéroglyphes Platycerques, pour
kinguer entre eux les six genres principaux auxquels nous
^^•ons cru devoir rapporter les nombreuses espèces étudiées
•|r nous en nature, sur des individus fort bien conservés
ins la riche collection de notre Musée national.
'Nous avons remarqué d'abord qu'un certain nombre d'es-
;es, présentaient tous les caractères physiques et anatoliques
propres à cette famille. Telle est la présence des
kcliets cannelés dans la partie antérieure des os sus-maxlllires,
puis des plaques qui garnissent le sommet de la tète
surtout la brièveté, l'aplatissement et la largeur de la
leue.
Ces Serpents ont, en outre, le dessous du tronc protégé par
s plaques tantôt plus petites que chez beaucoup d'autres,
li ces lames que nous nommons des gastrostèges, ont quellefois
à peine le double de la largeur des autres écailles qui
HiYrcnt le dos et les flancs ; tantôt, au contraire , elles sont
mdeset bien distinctes. De là, une première coupe facile à
Wirà la simple inspection, abstraction faite des autres ca-
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