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bloque jaune oyalaire. D'ailleurs, les lèvres sont blanches, ainsi que 1«
pourtour de l'orbite.
Tous les individus ont la raie médiane du dos large et formée par trois
écailles bordées en dehors seulement de la raie par de petits traits blancs
ou jaunes dirigés chacun obliquement en arrière.
Ces Serpents sont très-grêles ; leur queue, fort longue, se termine insensiblement
en une pointe très-fine.
P A T R I E . Tous proviennent du Cap de Bonne-Espérance ; ils ont été recueillis
pour le Muséum par les voyageurs Delalande et Terreaux.
3 . PSAMMOPHI S ÉLÉGANT. Psammophis elegans.
B o i é .
C A R A C T È R E S , Corps très grêle et long, terminé insensiblement
e n pointe; le dessus d'une teint e grise terreuse, marqué de lignes
o u raies longitudinales blanches, dont une, très large, commence
à l'occiput et se prolonge sur la queue; une autre raie, moins large
r è g n e le long des flancs ; e l l e commenc e sur l e mus eau en passant
par l'oeil ; ventre jaunâtre, avec quatre raies comme effacées,
d'une teinte verdâtre.
S Y N O N Y M I E . 1733. Serpens Catenata ex N o v â Hispaniâ. Séba,
Thes. tom. II, p. 39, tab. 60, fig. 1.
1802. Coluber elegans. Shaw. Gener. zool. vol. III, part. 2, p.
S36.
1827. Psammophis elegans. Boié. Isis, t om. -XX, n.» 6, pag,
b33.
1830. Wagler, en citant l e Coluler elegans de Shaw dans son
g e n r e Psammophi s p. 189, donne pour type l'espèce de Leacli
dont M. Gray avait fait l e genre Macrostoma.
1837. Psammophis elegans. Schlegel. Essai sur la phys. des
S e r p . tom. I, pag. 133, n° 7. Tom. II, p. 216, n" 7.
D E S C R I P T I O N .
M. Schlegel.a parfaitement reconnu les caractères du genre Psammophis
dans ce Serpent , dont il a comparé les crochets dentaires avec ceux de
l'espèce qu'il désigne sous le n om de Sibilans avec Linnoeus et qui est peutêtre
notre Moniliger. D'ailleurs, il a trouvé une grande analogie appa-
ANISODONTIENS. G. PSAMMOPHIS. 5et4. 8 9 8
rente entre ce Psammophi s et les Dryophis et les Dendrophig, surtout par
les lignes longitudinales qui régnent sur le dos et sur les côtés ; mais le museau
est ici tout autre. Il est beaucoup plus court, aplati, arrondi et comme
obliquement tronqué.
PATRIE. Le Musée de Paris en renferme plusieurs exemplaires provenant
du Sénégal, de Madagascar et de la Côte de Guinée.
4. P SAMMOPHI S SAUPOUDRÉ. Psammophis pulverulentus
B o i é .
CARJVCTÎIRES' Corps brun en dessus ; u n peu comprimé dans la
région du tronc, blanchâtre en dessous, avec des raies noires interrompues,
mais formant cependant des l ignes de m ême couleur
en dedans et en dehors desquelles le blanc est comme saupoudré
de petits grains noirs : queue très courte, terminée en pointe, ne
formant guère que la sixième partie du corps.
S Y N O N Y M I E . Psammophis pulverulenta. Boié. Erpétologie de
Java, citée par M. Schlegel, mais non publiée.
1837. Psammophis pulverulenta. Schlegel. Essai sur la Phys.
des Serp. Tom, I, p. 133, n.» 3 ; Tom. II, pag. 211, pl. 8, fig.
10 et 11.
- DESCRIPTION.
Quoique ce Serpent, dont nous avons eu sous les yeux cinq à six individus,
soit bien le même que celui dont M. Schlegel a fait l'histoire, il
diffère tellement par les couleurs indiquées, que nous n'aurions pu le reconnaître,
si ce n'est à cause de sa petite taille et par le reste des détails
donnés sur sa conformation. Cependant comme on pourrait trouver d'autres
exemplaires auxquels conviendrait également la diagnose énoncée par
M. Schlegel, nous croyons devoir la transcrire ici. « Corps d'un brun rou-
» geâtre en dessus, avec de petites taches irrégulières brunes et noires;
» une raie dorsale plus foncée, bordée de taches alternes courtes, se coni>
fondant entre elles ; le dessus de la tête couvert de raies longitudinales,
» Les teintes varient d'un individu à l'autre. » Tout le reste de la descrip-
Sa taille est petite, la queue est courte; les dents sillonées sont extrêmement
développées, quoique l'auteur ne parlo pas des irrégularités que