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1274 OPHIDIENS PROTÉROGLYPHES.
t e s individus de la Collection du Muséum proviennent des imjfj
Orientales. M. Perrotet en a donné deux.
TJn individu du Bengale a été acquis de M. Fay. Beuï autres ontéié
envoyés par M. Duvaucel du Malabar et par M. Fontanier, en août «{j
M. Cantor cite Séba, tom. I I , pl. 60, fig. 3 et i . Nous avons coniparj
ces figures, mais les teintes et les taches nous paraissent dilïérentes.lt
même auteur, qui a vu sur les lieux plusieurs individus, indique aussi,
dans la Synonymie de cette espèce, le Coluber candidus que L i n n é adicrit
dans le Musée du prince Adolphe Frédéric, pl. 7, fig. 1.
M. Schlegel, de son côté, rapporte cette dernière espèce au Bongan
demi-anneaux. C'est cette incertitude où nous sommes sur l'identité bien
déterminée du Coluber candidus de Linnoeus avec l'une de nos espè«
de Bongares, qui nous a empêché d'adopter pour l'une d'elles la dénomination
spécifique proposée par Linnaius pour un Serpent que tousls
naturalistes ont considéré comme un Bongare, quoique le dessin et la
description ne soient pas assez soignés, comme le dit Wagler (Icônes),d
qu'il soit difficile de reconnaître ce Serpent par d'autres caractères que les
taches. I
Dans les Mémoires de l'Académie de Copenhague [Det Kongeliii
Damke videnskabernes Sehkabs naturvidenskabelige og mathenatîske
afhandUnger) et dans le travail de zoologie qu'y a inséré M. I, III,
Reinhardt, t. X , p. 253 et suivantes, sous le titre de Beskrivelse af nogk
nye slangearter, nous trouvons la description d'un Serpent que ce naturaliste
a nommé Bungarus flaviceps. Il en a représenté la tétepl.3,
sous ce nom.
l e s détails donnés sur cet Ophidien nous montrent qu'il est inconnu an
Musée de Paris.
Voici, au reste, un abrégé de la description de M. Cantor, d'après m
jeune individu.
Téte et cou d'un rouge de sang avec un trait noir a lMgÎet poinln
entre les plaques pariétales et une courte ligne noire sur le cou.
Tronc noir, avec des reilets d'un bleu d'acier; à l a partie antérieure de
chacune des plaques hexagonales de la rangée du milieu du dos, une
courte marque blanche; vers la queue, la teinte est d'un rouge de sang.
Chaque écaille des deux rangées les plus inférieures des flancs est blanche
avec une tache noire. Ces taches sont placées de manière qu'il y a l'apparence
d'une ligne blanche longitudinale, en zig-zag. En arrière, les côiés
COA'OCËllQÛES. G. NAJA.
lûiitd'un rouge de sang, de même que les lèvres, la gorge, la queue, où
¡1 y a quelques taches noires, et la région postérieure [du ventre qui, dans
louiesa partie antérieure, est noire.
L'individu unique du Musée de Copenhague, décrit par M. Reinhardt,
rist un adulte. Les dilTérences entre ce Serpent et celui que M. Cantor a
-,ii connaître, consistent en ce que les lignes blanches latérales et les
larques noires de la téte et de la queue semblent disparaître avec l'âge.
Cet Ophidien habite Java. Il peut atteindre, d'après les indications
je Ji. Reinhardt, une taille 48 pouces [sic].
IX.« GENRE NAJA. - NAJA. Laurenti. (1)
C a i i a c t è r e s . Corps couvert d'écailles inégales, surtout dans
région du cou qui est dilatable. Tronc cylindrique, un peu
' gros vers le milieu du ventre, pouvant se dilater dans la,
m du cou, où les écailles sont espacées, distinctes, plus
liandes; queue conique, longue, pointue, en trigone arrondi;
^mtègessur une double rangée; ouverture de la bouche large
k droite; plaques du vertex très-développées.
Les caractères que nous assignons à ce genre de la famille
teConocerques, dans le sous-ordre des Protéroglvphes résultent
de l'observation facile à faire d , " 'u^iio a mu e uuu mmoodaee da 'iinnsseerrttiioonn àà llaa
M. Cantor, dans son Catalogue, p. l'a également fait connallre feau de certaines rangées des écailles du dos dan<? la rpo-inn
lis nfi nom ' • » u.aiia j,a ic^iUU
meneure et laterale du cou. Ce sont des plaques cornées aderantes
par toute leur circonférence et comme enchâssées
ans l'épaisseur de la peau, dont elles suivent ainsi tous les
(1) Ce nom, employé pour la première fois par Laurenti comme celui
»n genre, a été adopté dans ces derniers temps par le plus grand nom-
'e des naturalistes, Wagler excepté. II est probable que cette dénomiiiion
avait été empruntée à Kaempfer par Séba en disant qu'aux Indes
a i^eïlan, ces espèces, que les Portugais nomment Cobras, sontappelées
' les Indigènes des Nojas. Telle parait être l'étymologie des ISajas quQ
lelques auteurs, comme Cuvier, écrivent Naias.
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