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•ilCO OPHIDIENS OPISTUOGLYI'HES
SYNONYMIE. 1834. ? Tacliymenis Peruviana. Wiegmann. Acta
Acad. Coes, Leop. Carol, nat. Curios. Vol. 17, part. 1, p. 232
tab. 20, fig. 1.
1837. Coronella Chilensis. Schlegel. Essai Physion. Serp,,
torn. I, p. 136; torn. II, p. 70.
1848. Idem, Guichenot. Fauna Chilena. (Hist, de Chile, pot
CI. Gay.) Kept., p. 79, pi. 4, fig. 1.
DESCRIPTION.
Ce Serpent a beaucoup de rapports ,fen apparence, avec la Coulenvre
lisse de l'Europe [Coronella Austriaca). Tom. VII de cette Erpétologie,
p. 610. M. Schlegel, en raison de cette analogie, devait, ainsi qu'il l'a fuit,
le ranger très-près de cette espèce, car il n'avait pas eu occasion d'observer,
comme nous, la présence des crochets cannelés postérieurs, ou les
ayant vus, il n'a pas tenu compte de cette différence si importante.
Parmi les Opisthoglyphes, c'est au genre Dipsade que cette espèce peni
le mieux être rapportée, et particulièrement au petit groupe formé parles
espèces décrites ici sous les n"' 8, 9 et 10, et qui est caractérisé par la forms
cylindrique du corps.
D'après les nombreux individus que nous avons eus sous les yeux, non!
avons pu reconnaître qu'il y a beaucoup de différences pour le noml)re
des gatrostèges et des urostèges et pour les proportions relatives des diverses
parties du corps. Il en est de même pour la coloration. Cependant,
nous avons pu être guidés, pour le rapprochement de ces différents individus
dans une même division spécifique, par leur grande analogie de
conformation et surtout par cette circonstance qu'ils ont tous été recueillii
ail Chili.
La tête a en longueur à peu près une fois et demie on le double de sa
largeur vers le milieu des tempes. Les yeux ont en diamètre un peu
moins du tiers de l'espace inter-orbitaire.
La queue n'a que le sixième ou le cinquième de la longueur totale, qui
est de 0"580 chez l'un de nos plus grands exemplaires.
Tête, long. O^-.Osa. Tronc, long. C-iSS. Queue, long. 0™,100.
Les écailles du dos sont lisses, losangiques, à peu près carrées vers le
bas des flancs. On compte 19 rangées d'écaillés longitudinales au tronc
et 6 ou 8 à la queue ; une ou deux gulaires deJ156 à 166 gastrostèges, une
anale divisée, et 38 à 50 urostèges sur deux rangs.
DKNTS. M a x i l l a i r e s , ; palatines, 6 ou 7; ptérygoïdiennes, 12 à 13,
PARTicctAEiTÉs osTÈotoGiQUEs. Nous avons étudié deux têtes osseuses
1 DIPSADIÈNS. G. DIPSADE. 9. 1161
et pous avons constaté que l'espace inter-orbitaire, à la région supérieure,
est très-peu considérable, et que les cavités destinées à loger les yeux sont
très-grandes. Les os nasaux sont courts, triangulaires et forment, par leur
! réunion, une sorte de losange.
COLORATION. Les parties supérieures et latérales du corps, tantôt d'un
l; brun-olivâtre, tantôt d'un brun cuivreux ou d'une teinte jaunâtre. De
I chaque côté du milieu du dos, on voit, sur une sorte de ruban longitu-
. dinal, une série de taches noires un peu carrées, contiguës, et presque
: unies. Ces deux bandes proviennent d'une autre bande médiane qui vient
de l'occiput et se prolonge jusqu'au bout de la queue.
Une raie noire, partant de l'angle de la bouche, parcourt le flanc d'un
bouta l'autre vers le milieu de sa hauteur, en se prolongeant sur les côtés
V de la queue, jusqu'à sa dernière extrémité.
La région sus-céphalique est comme vermiculée ou marbrée de noir,
jllne raie de cette couleur, partant du milieu du bord externe de la plaque
^ pariétale, coupe obliquement la tempe jusqu'à l'angle de la bouche où
aboutit une seconde raie noire, qui prend naissance derrière l'oeil. On voit
j ordinairement, dans ce point, une tache noire que d'autres taches semi
blables, qui ornent la lèvre supérieure, accompagnent quelquefois
i En résumé, il y a, le plus souvent, sur le dos, quatre raies noires longi-
I tudinales, deux en dessus et deux sur les flancs; celles-ci se prolongent
hurles côtés de la queue, mais le plus souvent les\nédianes se réunissent
1 en une seule.
Cet aspect n'est cependant pas constant, et si on le considérait comme
propre à une variété, on pourrait, ainsi que l'a fait M. Guichenot, dans la
i Faune du Chili, en admettre, en outre, deux autres.
I L'une serait caractérisée par la teinte d'un blanc jaunâtre ou môme
I blanche d'une certaine portion de l'espace compris entre les raies noires.
I II en résulte alors que ces raies alternent avec des lignes blanches et lon-
,fi gitudinales et plus ou moins larges.
La troisième variété serait sans lignes et d'une teinte à peu près uniforme.
Ce ne sont cependant pas les seules différences offertes par ce Serpent.
Il faut encore signaler des individus semblables à celui que Wiegmann a
fait figursr. (Voy. la Synonymie) sous le nom de laehymenis Peruviana,
et qui est caractérisé par un semis de taches noires sur un fond brun-jaunâtre,
clair.
En dessous, chaque gastrostége porte à son bord postérieur des taches
noires, triangulaires, dont la base est dirigée en avant. Ces taches sont
disposées fort régulièrement et forment des raies longitudinales, interrompues
et parallèles, dont le nombre çst variable suivant qu'il y a une,
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