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iîilk or a i B t ENS PROTÉnoaitPHEÍ,
Elaps Itygié. Cuvier. Régné animal illustré. Rèpt. Dj.
v e r n o y , p. 3Î$, n» 2.
1844. Elaps Hygioe. Smith, lllust. Zool. of South Africa,
A p p e n d . , p. 21.
D E S C R I P T I O N .
Ce Serpent a des couleurs vives, distribuées très-agréablement sur ütl
t o í p s long et grêle, avec une tête petite i de couleur noire en des
ayant une ligne ou raie longitudinale blanche et des taches latérales deJ
même teinte. Il a été très-souvent rapporté du Cap de Bonne-EspérantJ
et présente beaucoup de variétés. Il est, par conséquent-, difficile d'ej
donner une description qui convienne à tous les evemplaires. N
sommes, en particulier, plus embarrassés que les autres naturalistes ^
pour la plupart, n'ont eu à indiquer que les individus en petit nombre,!
qu'ils avaient sous les y e u s , mais nous, qui avons pu en observer]
d e trente h la fois, nous avons reconnu tant de modifications dans la dis. !
t r i b u t i o n des taches et des couleurs, que nous nous attacherons seulememl
à en faire conna î t r e les principales distributions, en les considérant conwj
autant de Variétés.
L a couleur qu'on pourrait regarder comme la teinte fondamentale «il
blanche, avec une teinte rouge, plus ou moins foncée, qui s'altère Í
la mort du Serpent , et qui blanchit aussi par l'action de la lumière etdil
l'alcool. C'est sur ce fond que sont distribuées les taches noires, dont lai
formes varient àjl'infini. Le plus souvent, ce sont de grandes marpel
transverses, arrondies sur les bords. Quelquefois, ces taches paraisseilj
formées de deux portions mal jointes et comme brisées sur la ligne mi-1
d i a n e ; dans d'autres individus, elles sont tout à fait distinctes et arron-T
dies, distribuées régulièrement par paires. Les flancs so'ht, sur quelqnül
exemplaires, ornés de taches rondes. Chez d'autres, ce sont des macnli-j
tures noires, symétriques, séparées entre elles par des écailles blanche!,!
depuis le cou, jusqu' à l'extrémité de la queue. Les écailles, quelle que soil j
leur couleur, sont de forme rhomboïdale' , mais à angles arrondis etpa-|
raissant ainsi ovales.
Lorsque les taches sont isolées, régulières et arrondies sur le dos,
reste entre elles des bandes transversales blanches, formées par quatre« j
cinq rangées d'écaillés. Quand les taches dorsales noires, distribuées paij
paires sur le dos^ sont bien symétriques, il règne une ligne blanche snil
une certaine portion de la longueur . Dans d'autres cas, les taches noires se j
touchent et constituent une raie flexueuse. Enfin, les modifications sont |
très-Tariables.
CONCCEROTJES. G. ÉLAPS. 8. IG I F I
Le ventre offre aussi les plus nombreuses variétés. Le plus Souvent, il
porte, dans la ligne médiane, une large raie longitudinale noire, enveloppée
de blanc pur des deux côtés. Quelquefois, chacune des gastrostèges
est ornée de taches blanches irrégulières, entourées de noir. Dans certains
exemplaires, ces taches noires sont bien isolées ; elles sont larges et forment
des bandes transversales. Quelques individus nous ont présenté chacune
des gastrolèges mi-parties de blanc et de noir en travers, et leur régularité
produit alors un très-bel effet.
Parmi les exemplaires réunis dans nos collections, plusieurs ont conservé
une teinte rose, qui forme une raie interrompue par les taches noires;
chez plusieurs de ces Èlaps, cette couleur rouge n'est conservée que
I vers la queue.
DIMENSIONS. L e diamètre du corps varie'beaucoup, ainsi que sa longueur,
j Généralement J e premier ne dépasse pas 15 à 20 milimètres, et la se-
[conde atteint au plus un mètre.
ECAILIURE, Le nombre des gastrostèges est également inconstant. Ainsi,
Ion en a compt é de 186 à 210; et les urostèges, dont les dernières sont très-
|, étroites, de 2 i à 35.
PATRIE, Tous les Élaps d'Hygie que possède la Collection du Muséum,
jqui sont au nombre d'une vingtaine de Variétés diverses, proviennent
I du Cap. La plupart ont été recueillis par MM. Verreaux, Quoy ét Gai-
Imard, Gaudichaud et Reyna'ud. Plusieurs appartenaient déjà au Musée,
[ mais on n'avait pas tenu note des donataires.
8. ÉLAPS ARLEQUIN. Èlaps fulvius. Fitzirigei-.
[Coluber fulvius. Linnseus.)
CARACTÈRES. Corps annale ; museau noir en devant ; vertex
non tacheté; dos à anne aux noirs, égaux.
Vertex noir jusqu'à l'origine des plaques occipitales, qui sont
Ijaunes et font partie d'une grande place large, de m ême couleur,
qui entoure toute la tête; de larges bandes transversales noires
sont séparées d'autres bandes rouges ponctuées de noir, par des
anneaux d'écailles jaunes.
SYNONYMIE. 1788. Coluber fulvius. Linnoeus, d'après le doct.
Garden, syst. nat. Gmel . p. 1104.
1789. La Couleuvre noire et jaune. Lacépède, hist. Serp, t. I l ,
pag. 299.
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