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129G OPHIDIENS PROTÉROGLTPHES.
90 du tome 2 de Séba. Suivant M. Cantor Calai, pag. 117, ce seraillt
Naja lutescens de Laurenti d'après la planche U n." 1 , du t. 1 de Séba,
5.» Une autre Variété dont Kussel ne donne pas de figure et qu'j
nomme Mogia nagoo porte des taches d'un gris pâle sur les écailles
cervicales, avec quatre plaques au milieu d'un gris bleuâtre.
6." Cette Yariété est remarquable parce que toutes les gastrostèges élam
blanches, il y en a sept, qui ont une teinte noire et qui forment uii(
bande en travers comme dans beaucoup d'individus de l'espèce suivanit
ou Haje. C'est celle qu'il nomme Malle-nagoo.
7.» Cette variété n'est pas bien distincte ; elle offre quelques différen«
dans la forme des plaques de la région dilatable du cou et dans leur co«,
leur qui est plus foncée. Ces individus paraissent plus robustes. Les relleli
des écailles sont bleuâtres. Russe! les nomme Comboo-nagoo.
La 8.'' appelée Jonna-nagoa , a la peau du cou d'un jaune orang(,
Les gastrostèges antérieures sont tachetées de gris ou complétemeiii
bleuâtres. Russe! dit que ce nom a été donné à ce Serpenl d'après li
ressemblance que les Indiens ont cru reconnaître dans ces taches avK
la forme de certaines graines qu'on donne aux chevaux et qu'on nonimt
Jonnas.
9." Les individus dOnt les portions dilatables du cou forment une sotit'
ée coiffe noire et dont les plaques jugulaires sont très sombres porlenllt'
nom Indien de Nella ta pam.
10.° Rüssel, appelle Eistna-nagoo, la Variété dont les trois plaques
syncipitales sont très larges et les occipitales un peu ovales et non éctiaiicrées
en coeur par leur rapprochement. Les plaques sous-gulaires sont
aussi d'une couleur noire plus ou moins foncée.
11.° Cette Variété diffère de la précédente par l'étroitesse des plaques
syncipitales et parce que les occipitales sont larges et ovales. En outre,
le Serpent est généralement d'une teinte bleuâtre : c'est celle que le naluraliste
Anglais nomme Korie nagoo.
Il faut ajouter que Russel, comme Linnieus, mettait beaucoup d'importance
au nombre des plaques ventrales et sous-caudales qu'il a cii
soin d'indiquer pour chaque Variété, mais nous savons combien ce nombre
est sujet à varier, aussi ne l'avons-nous pas relevé comme caractère.
Parmi les variétés principales de cette Naja baladine que possèdcla
collection des Reptiles de notre Muséum et qui ne portent pas la marque
des lunettes, nous en citerons trois principales.
II en est une dont le tronc est complètement d'un brun roux foncé en dessus
, plus pâle en dessous et telle à peu près que l'a figurée Séba t. II, pi
90, n® i ; c'est celle que Laurenti avait nommée Naja non Naja. L'un (Ici
CO.VOCEliQUES. G. NAJA. 1. 12 9 7
„iividus a été rappprté des Indes orientales par M. Adolphe Delessert.
ious verrons que M. Smith a aussi reconnu une variété de l'Haje da
jap, qui est à peu près semblable, ce qui nous a laissé dans une grande
Dcerlitudesurles exemplaires qui sont ainsi de couleur fauve sans aucune
iche.
Une seconde variété est tout à fait noire en dessus et un jeune individu
,st d'un noir foncé avec le dessous de la gorge blanc et deux taches noires
ilus ou moins étendues et régulières sur les grandes plaques de cette région.
;un des individus, le plus petit, semble avoir eu quelques rares cerceaux
Wanes sur le dos. Il provient de Sumatra (Padang) d'où il a été rapporté
n juillet 1847 par M. Kunhardt. Nous l'avons désigné sous le nom de
\ujra comme variété.
Il faudrait peut-être en rapprocher un très-grand individu , provenant
u voyage de l'Astrolabe et recueilli par M. Hombron sur la terre de
fan Diemen. Il paraît tout à fait noi r , mais il n'a pas la gorge blanche ,
li les taches noires de cette région. Les gastrostèges et les urostèges sont
'une teinte plombée sans taches.
Nous indiquerons également comme variétés un certain nombre d'indiidus
provenant de Java, de Sumatra, de la Chine et de diverses contées
des Indes-Orientales et rapportés par MM. Duvaucel, Diard,
iernaert ou qui ont été donnés au Muséum de Paris par celui de Leyde
1 qui portent pour étiquettes Naja larvata. Dans ces individus , en
énéral d'une teinte brune plus ou moins foncée, et dont quelques uns
ml blanchis par l'alcool, nous trouvons des notes caractéristiqugs assez
i n s t a n t e s . Tous ont le dessous de la gorge blanc ; dans quelques uns , il
a là, sur les côtés, une tache noire. La plupart ont plusieurs gastrosges
d'un beau noir, formant une bande transversale plus ou moins
r g e , suivie d'autres plaques blanches. L'un d'eux, celui qui provient
s la Chine par M. Gernaert, porte sur le cou une marque ovale blanche
; h a n c r é e en avant, à centre noir , avec deux points noirs au milieu du
ercle blanc.
Nous devons citer aussi la variété décrite par Lesson dans le voyage de
clanger et figurée sous la pl. 2 des Reptiles sous le nom de Naja Kaouia
comme provenant du Bengale. Cet individu brun en dessus et bleuâen
dessous porte sur le cou et sur la téte quatre ou cinq larges bandes
unes, puis un peu en arrière de la nuque, une plaque jaune arrondie,
irquée au centre de trois taches brunes allongées.
Telles sont les diverses Variétés principales parvenues à notre connaisice
pour cette espèce à laquelle nous laissons, jusqu'à ce moment, le nom
Tripudians.
M. Smith (Andrew), dans son bel ouvrage qui a pour litre; Illustrations
:Î; I