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1 0 5 2 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
pointe antérieure est produite par des échancrures latérales, médiocrement
arquées, ont immédiatement en arrière de cette pointe, plus de largeur et
à leur partie postérieure plus d'étroitesse qu'au milieu.
Le petit prolongement recourbé que forment en avant les frontaux antérieurs
est court et à pointe obtuse.
COLORATION. Le dessus et les côtés de la téte seraient tout-à-fait bruns,
sans le blanchâtre répandu sur les plaques labiales et sous la ligne
courbe, ainsi que les raies de la même couleur qui se voient, celle-ci en
travers de la nuque, et la première sur la région occipitale.
Le tronc et la queue ont un fond brun, excepté par dessous, où une
teintejaunatre les colore uniformément. On voit en dessus des demi-anneaux,
ou mieux, des bandes tranversales blanchâtres, qui n'ont pas la
moindre petite tache. Ces bandes, au nombre de quarante-quatre à soixante,
chez nos six exemplaires, sont à peu près également espacées. Leur
largeur, prise partout ailleurs qu'à leurs extrémités, ordinairement un peu
dilatées, est égale au quart ou au tiers de l'étendue qui sépare l'une de
l'autre.
La région inférieure de la téte est de la môme couleur que le ventre.
DIMKNSIOSS. La longueur entière de la téte est presque double de sa largeur.
Le diamètre de l'oeil est la moitié de l'espace inter-orbitaire.
La hauteur du tronc est d'un cinquième plus grande que sa largeur qui
est à la longueur dans le rapport de 1 à 46 ou 5G.
La queue est un peu moins du quart de la longueur totale.
Le plus grand de nos individus nous donne les mesures suivantes :
Téte, long. 0™,022. Tronc, long. Om.GSO. Queue, long. 0",2I7. Soit, en
totalité, 0°',889.
PATRIE. Le seul de ces Serpents dont l'origine nous soit connue a élé
envoyé de Cayenne au Muséum par madame Richard, née Rivoire.
MOEDRS. L'estomac renfermait un Tguanien du genre Polychrc.
OBSERVATIONS. Séba et Scheuchzer ont publié chacun une figure de cet
Ophidien. Une particularité fort singulière et dont nous ne nous rendons
pas compte, c'est que ces figures, publiées dans la même année, qui ne
sont point des copies l'une de l'autre, représentent toutes deux ce Serpent
pourvu, à chaque angle de la bouche, d'un appendice, qui n'existe
certamement pas dans la nature. (I) Dans la figure donnée par Scheuchzer,
(1) Voici comment se trouve décrite cette particularité dans Séba, Serpens
marinacoronata à latere maxilloe, duabusproeditapinnuUs. him
et illinc hispidis, pilisque quasi ohsiiis.
SCYÎAUENS. 6. OXYRUOPE. 12. 10 3 o
ces appendices sont filiformes, tandis que dans celle que contient l'ouvrage
de Séba, ils ressemblent à de petites lanières pointues, ciliées le long d'un
de leurs bords.
12. OXYRHOPEPÉTOLAIRE. Oxyrhopuspetolarius.\Yag\er.
{Coluber yetolarius. Linnseus.)
CARACTÈRES. Dessus et côtés du corps d'un brun noir à bandes
transverses nombreuses et alternativement larges et étroites, formées
par de petites taches jaunes en demi-anneaux qui s'élargissent
de quatre en quatre à leurs extrémités.
Une pré-oculaire d'une seule pièce, touchant à la frontale;
frênaie distincte de la pré-frontale ; la première squamme temporale
du haut et la première du bas contiguës aux post-oculaires.
Les écailles du dos et des côtés de même étendue. Une calotte
noire couvrant la tête depuis le bout du museau jusque près de
la pointe des pariétales et des post-oculaires ; occiput, nuque,
tempes et coins de la bouche d'un jaune blanchâtre ; régions inférieures
jaunâtres, offrant quelquefois un nombre variable de
places noirâtres.
SYNONYMIE. 1734. Coluber petolarius. Linnseus. Mus. Adolp.
Frid. p. 33, tab. 9, fig. 2.
1738. Coluler petolarius, Lìnnxas. System, nat. edit. 10. T.
I, p. 223, n°314.
1760. Coluler petolarius. Linnseus. Syst. nat. édit. i2,tom. II,
p. 387, n" 314.
1771. Le Pétolaire. Daubenton, Diet. Anim. Encyclop. méth.
p. 660.
1783. Coluber petolarius. Mus. Link. torn. I, p. 76.
1788. Coluber petolarius. Gmelin. Syst. nat. Linn. torn, I,
pars. 3. pag. 1116, n" 314 : Exclus, synonym.
1789. La Pétolaire. Lacépède. Hist. quad, ovip, Serp. torn.
II, pag. 207, exclus, synon. fig. 1, tab. 20, torn. II de Séba, et
Cerastes Mexicanus, Laurenti {Spilotes variabilis.) t. Yll, p.220.
1789. Le Pétolaire. Bonnaterre. Ophiol. Encyclop. méth. p,
48, pl. 26, fig. 34.
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