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1238 ' OPHIDIENS PROTÉnOGLYPnES
parsemée de points blancs qui y sont distribués de manière
à produire un véritable oriiement ce qui nous a engagé à
l ' a p p e l e r Furine beau dos, oii, Fiirina calonotos.
Les deux autres espèces ont le bout du museau blanc: telle
est d'abord celle que nous nommons à deux taches. L'uno
de ces marques noires est carrée et occupe, sur le vertex,
l'intervalle des yeux ; l'autre tache est arrondie, et règne
sur toute la nuque ; dans celle-ci, l'écaillure générale est
semblable à celle du Diadème.
Enfin la quatrième espèce, que nous nommons tricotée ou
textilis, offre dans la distribution des écailles et dans les
couleurs dont elles sont recouvertes une apparence particulière,
qui fait ressembler le dessus du corps à une sorte
de tissu de mailles disposées par lignes transversales et régulières
et tel que pourrait le représenter une espèce de
tricot à fils de trois couleurs.
Suit le tableau systématique et analytique de cette classification.
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE FURINE.
Uoutenoire, à lunule blanche; dos unicolore. 1. F. DIADÈME.
s [noir; nuque
(Àtrois taches; raie dorsale noire, ponctuée. 3. F . BEAC-DOS,
s as <
S a )
< Iblanc; dessus du dos
unicolore; deux taches vers la tête. 2. F. DEUX-TA™
à petites lignes noires triinsverses . 4. F. TRICOTÉE,
Nous avons peu de renseignements à donner sur ces quatre
espèces. Elles ont réellement entre elles la plus grande analogie
par leur écaillure, qui représente parfaitement celle
CONOCERQCES. G. PURINE. 1. 12 3 9
des Calamaires, avec lesquelles nous les aurions rangées, si
nous n'avions constaté que leurs os sus-maxillaires portent
en avant de petits crochets cannelés, que l'on doit supposer
v e n i m e u x . D'ailleurs, leur tête est également petite, l'ouverture
de la bouche aussi étroite. Leur corps, généralement
t r è s - c o u r t et tout d'une venue, est ce qu'on peut appeler
vermiforme ou lombricoïds. '
Cette ressemblance est si grande, que nous nous sommes
crus obligés de revoir toutes les espèces de Calamaires que
renferme la collection du Muséum, afin de nous assurer que
quelques unes n'y avaient point été rapportées par erreur et
parce qu'on n'aurait pas fait de recherches suffisantes relativement
à l'existence des petites dents cannelées venimeuses,qui
sont en effet bien peu apparentes, car elles sont cachées sous
un repli de la membrane muqueuse qvii leur forme comme une
sorte de gaine qu'on a quelque peine à faire rebrousser à
l'aide d'une aiguille.
Nous commençons la description des espèces par celle de
h Furine Diadème, que M. Schlegel avait rangée dans le
genre Calamaire.
1. FURINE DIADÈME. Furina Diadema. Nobis.
CARACTÈRES. Corps brun-pâle en dessus, réticulé d'écaillés
[blanchâtres comme maillées; le dessus de la tête et du cou noir
[complètement, avec une tache blanche en lunule sur la nuque.
SYNONYMIE. 1837. Calamaria Diadema. Schlegel Essai Phys. ~
I Serp. II,p. 32 n.° S,
1843. Braxhysoma diadema. Fitzinger syst. Rept. p. 23.
D E S C R I P T I O N .
M. Schlegel a parfaitement décrit les deux individus qu'il avait observés
dans la colleclion de notre Musée et qui proviennent du Port Jackson,
I (l'oii "ilM. Quoy et Gainiard les ont rapportés.
Le corps est lisse, cylindri<iue, de la grossear de la plus forte plume