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' Ì 4 6 6 OPHIDIENS SOLÉNOGLYPÎIESi
1788. Linné. Gmeliii. Syst. nat. p. 1081) t. I , paf. ÎII, maîa
dès 1766 1 . " édition.
1789. Serpent à sonnettes. Boiquira. Lacépède. Serpents II,
page 423.
1801. Crotalus durissns. Latreille. Rept. t. III, p. 190 et airicaudatus
ibid p. 209.
1803. Crotalus durissus. Daudin. Histoire naturelle des Rep->
tiles, t. V, p. 304, pl. 68.
1828. Crotalus triseriatus. Wiegmann. musée de Berlin.
1829. Harlan, med. and Phisic. p. 132. Synops. p. 369.
1830. Uropsophus triseriatus. Wagler. Syst. naturi, p. 176,
Genre. 39.
1833. Nous avons fait peindre un individu vivant par M. Chazal.
Ce velin est au muséum.
1837. Crotalus durissus. Schlegel. Physion. des Serpents ,
p. 663, n° 2.
1839. Guérin. iconographie du Règne animal Cuvier pl. 28,
fig. 2. mais sous le nom de Crotalus horridus.
1839. Crotalus durissus. Storer. Rept. of snassachussets. 233.
1841. Crotalus durissus. Holbrook. north. Amer.Herpet. vol,
I I , p. 81, pl. 17, and 2.® édit., p. 9. pl. 1.
1842. De Kay. Neuw-York Fauna p. Sii, pl. 9,fig, 19.
1843. Urocrotalon durissus. Fitzinger. Syst. Rept. p. 29.
1844. Cuvier-Duvernoy. Règne anim. illustré, pl. 32, beaucoup
de détails.
1849. Uropsophus durissus Gray. Catal. of snakes p. 19.
DESCRIPTION.
Cette espèce semble plus particulièrement habiter l'Amérique septentrionale.
On a recueilli des individus jusque vers le Mexique. On a
souvent confondu les noms donnés aux deux crotales, qui se ressemblent
d'ailleurs pour la distribution des couleurs et la forme générale et au premier
abord, il est assez difficile de les distinguer. La conformation
varie cependant par le nombre et la distribution des plaques qui re-
"couvrent le dessus du museau
Quant aux couleurs, il serait difiicile d'en assignefqui puissent servir
CttOTAttBNS. 6. CROÏALE. 1. 44<>7
de caractères absolument distinctifs, car elles varient chez les divers individus
que nous avons sous les yeux, de sorte que chacun d'eux, sous ce
rapport, pourrait donner lieu à une description différente. Nous dirons
seulement que chez la plupart, le fond est le plus ordinairement d'un gris
terreux, mais avec des écailles disséminées ou régulièrement disposées en
raies plus ou moins longues ou transversales de couleur jaune dans quelques
cas et d'un brun foncé et môme noirâtre chez quelques autres surtout
dans la partie supérieure du dos. Les lignes transversales sont le plus souvent
obliques et réunies en angles pour former des chevrons. Rarement,
elles sont disposées en rhombes ou en losanges, comme dans l'espèce suivante
dite pour ce motif Rhombifère.
Dans quelques individus, les deux extrémités du corps offrentune nuance
plus foncée surtout vers la queue qui prend même une teinte noire qui se
continue dans les premiers grelots qui suivent les dernières vertèbres.
Le dessous du ventre varie également. Chez quelques uns, nous avons
trouvé les gastrostèges d'une teinte jaune pointillée de noir, quelquefois
avec des taches irrégulières noirâtres.
Toutes ces modifications ont fait regarder comme dos espèces distinctes
les individus recueillis dans le nord de l'Amérique par M Holbrook. Ainsi
sur la pl. 1 de son volume I I I est représenté et décrit le véritable durissus:
le dessus de la teinte porte une teinte de roux, comme de rouille, qui se
prolonge sur la nuque et par suite avec quelques interruptions tout le long
du dos pour y former une raie médiane. Sur les côtés , on voit des rangées
d'écaillés noires, se joignant obliquement de devant en arrière, vers lequel
elles s'écartent pour se perdre sur un fond blanchâtre. Une même
ligne oblique noire, forme une sorte de moustache qui, partant de l'oeil,
se dirige sur les côtés du cou. Les gastrostèges sont jaunâtres, piquetées
de points noirs.
Sur d'autres, on remarque, à quelque distance du cou, le long de la
ligne dorsale, une raie ñexueuse, prolongée sur le grand tiers antérieur
du tronc, et qui, chez quelques individus, se continue plus loin.
Serait-ce à un semblable exemplaire que M. Say, dans son expédition
aux Montagnes rocheuses, a assigné le nom spécifique de Crotalus
conflumtus que nous décrivons plus loin.
Enfin, comme nous l'avons indiqué dans la Synonymie, Latreille et
Daudin ont décrit, sous le nom de Crotale à queue noire, C. atricaudatus,
une autre Variété semblable en tout au durisse figuré sous le n." 1 par
M. Holbrook, mais dont la queue est noire, ainsi que les grelots.
Nous avons aussi fait connaître l'identité reconnue par M. Schlegel du
Véritable Durissus, avec l'espèce dont Wagler avait fait an genre, sous le