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i 250 OPHIDIENS PR0TÉR00LYPHES.
Les cinq indlvWus, que nous avons eus sous les yeux, sont parfaite,
tnent semblables pour la distribution des couleurs à celui qui a été figutj
par m. Schlegel.
22. ÊLAPS DEUX CORDONS.
Elaps li-virgatus. Schlegel, d'après Kulil.
CARACTÈRES. Corps rayé en long ; ventre rouge, sans aucune |
tache.
Corps cylindrique, excessivement long; tout à fait rouge et sans |
taches en dessous; d'une couleur brune foncée ou violàtre surla
plus grande étendue, à l'exception de la tête et du cou qui sont entièrement
d'un rouge très-beau de corail; une raie blanche,
un peu flexueuse, s'étend sur toute la longueur de chaque flanc,
SYNONYMIE. Boié et Macklot, Erpétologie de Java, pl. 44, ma- j
nuscrit cité par Schlegel.
1837. Elaps li-virgatus. Schlegel. Essai. Phys. Serp. p.4ä
pl. 16, fig. 10 et 11, la tète vue en dessus et de profil.
1837-43. Elaps li-virgatus. Schlegel. Abbildungen, pag. 1
et pl. 47.
1838. Etaps flaviceps. Cantor. Catal. of Malayan. Rept . p , l (
P e u t - ê t r e le même que le Bungarus flaviceps,
1843. Gongylocormus livirgatus.'Fiizìnger. Syst. Rept p, S
DESCRIPTION.
L'exemplaire unique de la Collection du Musémn de Paris est un cadeau j
que lui a fait le Muséa de Leyde et provient de Java.
M. Schlegel qui l'a décrit et figuré donne sur l'histoire de ce Serpent, [
dont il a vu beaucoup d'individus, des renseignements que nous croyonsI
devoir reproduire ici. Il nous apprend que la découverte en est dueàîlM.j
Kuhl et van Hasselt; que la queue est beaucoup plus longue que chez les]
individus qu'il rapporte à ce genre; que les plaques de la téte qu'il afaitigurcr
sont en même nombre que chez l'Elaps fourchu, mais qu'elles s
plus larges, parce que la téle est réellement et relativement plus étendue en j
en travers. On compte treize rangées d'écaillés en rhombes allongés et|
sur des lignes obliques. La physionomie générale, ajoute cet habile Zoologiste,
est à peu près celle des espèces des Serpents à coiffe ou Najas.
CONOCERQUES. 6. PSEUDÉLAPS.
Les dimensions indiquées par M. Schlegel sont les suivantes: pour le,
tronc, r.SG, la queue ayant en outre 0»17. Le nombre des gastrostèges
I varie de 256 à asi avec i 8 ou SO urostèges.
Une variété se distinguerait par une raie sur la ligne médiane du dos.
Tel est du moins un individu provenant de Sumatra ou de Bornéo.
M. Schlegel dit que ce Serpent a été recueilli à Java par MM. Boié et
Macklot, qui l'ont fait figurer dans l'ouvrage inédit cité si fréquemment
sous le titre d'Erpétologie de Java.
IL« GENRE PSEUDÉLAPS (1) PSEUDELAPS.
Fitzinger.
CARACTÈBES : Des dents en crochets simples sur les prolonhments
des os sus-maxillaires; toutes Us écailles du dos et
I à m non dilataUes, distinctes, semblables à celles du dos; les
doubles ou distribuées sur deux rangées latérales
jet sous toute la longtieur de la queue.
DESCRIPTION.
Nous avons cru devoir séparer des genres Élaps et Naja
quelques unes des espèces qu'on y avait inscrites, parce
p'elles en diffèrent réellement par les caractères les plus
¡évidents ; savoir des premiers, en ce que leurs os sus-maxillaires,
quoique armés de dents cannelées venimeuses, portent
en arrière d'autres petits crochets simples et en outre des
[iseconds, parce que leur cou n'est pas plus large que la tête
' et qu'il n'est pas dilatable.
(1) Ce nom de Pseudelaps qui peut signifier Faux Élaps est emprunté
N e M. Fitzinger de Vienne. Probablement, il avait eu l'intention d'indiquer
ainsi quelques espèces qui n'étant pas réellement des Élaps, en
auraient cependant l'apparence et en sont très voisines. Cette dénomination
nous a paru préférable à toute autre qui devenait cependant néces-
Mire, puisque cette sorte de composition de substantif a été réprouvé«
par Linné, notre grand Législateur, mais elle aurait inutilement surchargé
j le catalogue déjà trop nombreux de la nomenclature zoologique.
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