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OPUIWEJNS SOLÉfÎOGLïPnES.
d u dos, on ne voit au sillon gulaire, qui est très-court, que
deux de ces plaques, dont la postérieure est ovale et quat r e ou
cinq fois plus longue que celle qui la précède. Nous nommerons
la première, avec les auteurs, la Carénée, parce
q u ' e n elfet les carènes de chacune des écailles correspondant
parfaitement à celles qui les suivent , il en résulte le long du
dos, des lignes saillantes qui laissent entre elles des siflons
rectilignes. Tandis que la plaque mentonnière, simulant une
sorte de mor s , a fait donner à l'autre espèce la désignation
d e frenata ou à frein.
1. ÈCHIDE CARÉNÉE. Echis cannata. Merrein.
(ATLAS, pl. 81 bis, fig. 3, la tête vue en dessous.)
CARACTÈRES. Sillon gulaire borné de chaque côté et sur toute
sa longueur par six grandes écailles lisses égales.
SYNONYMIE. 1796. Horatta-pam. Kussel Serpents des Indes,
pl. 11, Boa.
1801. Pseudoioa carinata et Pseudoboa Krait. Schneider.
Hist. amph. fase. I I , pag. 28o, p. 288.
1801. Scytale bizonatus. Daudin, Hist. Rept. V, pag. 339.
1802. Boa Horatta. Shaw. General Zoology, t. III, pag. 339.
1802. Vipère des Pyramides. Geoffroy St.-Hilaire. Desciipl.
de l'Egypte pl. 7 , fig. 1 , et surtout pour les détails la planche 4
du supplément n." 1-2,1- 3 et 1-4,
1834. Echis Pavo. Reuss. Adolph, Zoologische miscellau.
Rept. Francfort tonae
1820. Echis carinata. Echis Krait. Merrem. amph. syst,
pag. 149. n ° 39.
1830. Echis carinata. Wagler. Nataralisches system, pag. 177.
1833. Vipera Echis. Schlegel. Phys. Serpents 384, n." 4,
pl. XXI , fig. 10 et 11.
D E S C R I P T I O N .
Cette espèce recueillie d'abord aux Indes et ensuite en Egypte, a été
admirablement flgutée avec tous les détails dans la planche 4 du supplé-
VlPiîIUENS. G. ÉCUIDE. i . ËT 2. 1449
ment aux Reptiles de l'Egypte. comme nous venons de l'indiquer dans la
synonymie, mais dans une de ces variétés que nous possédons, elle diffère
d'un grand nombre d'autres individus par les points noirs disséminés
sur toutes les gastrostèges et même sur les urostèges; car dans les autres,
lout le dessous du corps est sans taches ; dans la figure citée, comparée
avec l'individu même qui a servi de modèle , la 2.« plaque gulaire est,
relativement aux autres qui la suivent; beaucoup trop étendue en longueur.
Le dos est marqué de lignes ondulées, blanchâtres, qui se rapprochent sur
la région moyenne formant ainsi une série de figures semblables aux
lettres x x courbées en dehors. Les premières urostèges paraissent doubles,
surtout celle qui touche la dernière plaque anale. Dans les autres individus
, le fond de la couleur est brun et les laches irrégulières. Chez tous,
les lignes longitudinales, correspondantes aux carènes des écailles, sont
faciles à observer.
Nous avons dans la collection du Muséum plusieurs exemplaires de
cette espèce : ils proviennent des Indes et de Pondichéry où ils ont été
recueillis par MM. Bélanger et Leschenault, ainsi que l'individu qui a
été décrit par M. Geoffroy, comme la Vipère des Pyramides dont nous
avons cité les figures dans la synonymie qui précède.
Elle est vivante à la Ménagerie.
La figure de la planche 7 de l'ouvrage sur l'Egypte ressemble mieux
au plus grand nombre des individus que possède notre Musée, mais il y
a des points noirs sous le ventre qui ne s'observent plus.
2. ÉCHIDE A FREIN. Echis froenata. Nobis.
(ATLAS pl, 81 bis, fig. 1; fig. 2, la tête vue en dessous).
CARACTÈRES. Sillon gulaire très-court, borné en avant sous la
mâchoire inférieure par deux plaques écailieuses lisses dont la
seconde est ovale et quatre fois plus grande que celle qui la
précède.
1827. Echis arenicola. Boié, Isis p. 838.
1834. Echis varia. Reuss Adolph. zoologische miscellen.
Francfort, t. i.
DESCRIPTION.
Cette espèce a le plus grand rapport avec la Carénée, dont elle ne diffère
que par les plaques du sillon sub-gulaire et par la formé des taches qui
se voient principalement sur le milieu du dos. L'Individu que nous avons
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