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1110 OPËIMENS OPISTHOGLYPHES.
SYNONYMIE. 1823. Coluber Olfersii. Lichtensteiii Verzeiclin,
doublett. zoolog. Mus. Beri. p. 104, n" 7S.
1824. Coluber pileatus. Maxim, za Wied-Neuwied. Abbili
naturg. Bras. p. et pl. sans
1823. Coluber pileatus. Maxim, za Wied-Neuwied. Beitr. naturg.
Bras. torn. I, p. 344.
1830. Philodryas Olfersii. Wagler. Syst. ampli, pag. 183.
1837. Herpetodryas Olfersii. Schlegel. Essai pliysion. Serp.
torn. I, p. 131; torn. II, p. 183, pi. 7, fig. 14-13.
1840. Herpetodryas Olfersii. Filippo de Filippi. Calai, ragion.
Serp. Mus. Pav. (Bibliot. ital. tom. XCIX.)
DESGRIPTIAN.
«
Ce Dryophylas offre la plus grande analogie de formes et de couleurs
avec l'espèce dite D. très-vert, mais il s'en distingue 1." par la ligne dorsale,
brune, qui s'élargit sur la tête et en revét complètement la région supérieure,
ce qui explique l'épitUète employée par M. le Prince de Neuwied
(pileatus), car c'est une sorte de calotte brune qui semble recouvrir la téle.
2." L'autre particularité caractéristique de ce Uryophylax est la présence
presque constante d'un trait noir, qui provient de l'oeil et qui se prolonge
sur l'occiput. Chez quelques individus, cependant, cette petite bande noire
ne se voit pas. La couleur verte des flancs se fait d'autant plus remarquer
que le dos est brun et le dessous du tronc jaunâtre.
Il faut ajouter, en outre, que les yeux du Dryophylax d'Olfers sont plus
grands et qu'il a le ventre plus convexe.
Les plaques sus-labiales sont plus longues que larges et leur nombre habituel
est 8, dont deux touchent l'oeil ; on n'en trouve neuf que chez un
seul individu et d'un côté seulement.
Il est inutile d'ajouter d'autres détails à ceux qui précèdent, car ils suffisent,
malgré la ressemblance de ces deux Serpents, pour les faire distinguer
l'un de l'autre.
DIMENSIONS. Cette Couleuvre ne paraît pas dépasser un mètre et la queue
entre pour un tiers environ dans la longueur totale de l'animal.
PATRIE. Ce Dryophylax, comme le précédent, est originaire de l'Amérique
du Sud. C'est du Brésil et de la Guyane, en particulier, qu'il a élé
rapporté. « Cette charmante Couleuvre, dit M. le Prince de Neuwied,
(Abbild.) se trouve à la partie orientale du Brésil où je l'ai observée dans
les bois de la rivière d'Itabapouanda. »
M(®DRS, Le même observateur ajoute : « Elle monte aux arbrês ét Sut
DlPSAMElSâ. G. BUVOPHVLAX. 5. 1111
•• . .broussailles où il est difficile de la distinguer, à cause de sa couleur
• ,, paraît quelle recherche les localités humides, et quelle se
v o l o n t i e r s d'animaux aquatiques, car M. Schlegel a trouvé dans
' " L a c de l'une de ces Couleuvres, les débris d'une grenouille.
tl^VATioNS. C'est à cette espèce ou peut-être à la précédente, qu'il faut
nnrter la Couleuvre décrite par M. le Prince de Neuwied sous le nom
T Z l r herbeus, Beitrage t. I. p. 349 et Reise nach Brasil. t. II, p.
!n« nans l'incertitude où l'on est relativement aux vrais caractères de ce
S e r p e n t , nous croyons devoir, à l'exemple de M. Schlegel, nous borner à
cette simple mention.
3. D R Y O P H Y L A X ESTIVAL. Dryophylax oestims. Nobis.
CAKACTÈRES. Ecailles carénées ; têt e pointue; teinte verte uni-
'^"SNONYMIE. Herpetodryas oestivus, exemplaires de l'Amé-
. rique du Sud, Schlegel, Essai phys. des Serp. Tom. II, p. 186,
DESCRIPTION.
Quand nous avons examiné les différents individus conservés au Musée
de Paris sous le nom de Eerpetodnias oestivus et cités par M. Schlegel
dans l'article consacré a cette espèce, nous ayons été frappés par une part
i c u l a r i t é notable q u i avait échappé à ce zoologiste. Elle consiste dans la
présence, à la mâchoire supérieure, de dents postérieures sillonnées, chez
plusieurs individus de l'Amérique du Sud et des Antilles.
Dès lors, il n'était plus possible de laisser ces Ophidiens avec nos vrais
Herpetodryas, qui sont des Aglyphodontes Isodontiens. Or, de tous les
genres compris dans le sous-ordre des Opisthoglyphes.,aucun ne renfermant
des animaux plus semblables aux Herpétodryas que celui des Dryophylax,
c'est dans ce groupe que nous cru devoir placer les Couleuvres dont
il s'agit.
Leur conformation générale les rapproche des Serpents que nous venons
de décrire, mais outre les caractères fournis par l'aspect des écailles du
tronc, oui sont surmontées d'une'faible carène, la forme de la tête, qui est
assez manifestement pointue en avant, est une particularité distinctive
bonne à noter.
Les yeux, de grandeur ordinaire, ressemblent plus, sous ce rapport, à
ceux du Dr. vert qu'à ceux du Dr. d'Olfers.
ECÀILIURE. La plaque rostrale rappelle, jusqu'à un certain point, la
fotme d'unè pyramide triangulaire à sommet an peu émoussé. Cette forme,