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1136 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
1 . DIPSADE TRIPLES-TACHES. Dipsas trigonata. Bolé.
{Goluher trigonatus. Schneider.)
CARACTÈRES. 21 rangs longitudinaux d'écaillés. Une suite de
t a c h e s sub-losangiques, blanches, représentant , en quelque sorte,
des bandes transversales et encadrées de noi r , régulièrement disposées
tout le long du dos, dont le fond est d'une teinte verdàlre
foncée.
SYNONYMIE. 1796. Goluler Tar tutta. Rüssel. Ind. Serp. vol. I,
p a g . 20, pl. 13.
1 8 0 2 . Coluler trigonatus. Schneider, app. Bechstein naturg
e s c h . amphib. de la Cépède, torn. IV, p. 1S6, pi. 40, fig. I
(copie de la pl. de Rüssel).
1 8 0 2 . Coluber sagittatus. Shaw. Gener. zool. vol. I I I , part. II,
pag. 326 (d'après Rüssel).
1 8 0 3 . Coluler catenularis. Daudin. Hist. Rept. t. VI, p. 2ä3,
pl. 7 3 , flg. 2 (d'après Rüssel).
1 8 2 0 . Natria; trigonatus. Merrem. Tent. syst. Amph. p. lOi,
n » 4 7 ,
1 8 2 6 . Silon catenularis. Fitzinger. Neue classif. Rept . p. 39,
1 8 2 7 . Dipsas trigonatus. Boié." Isis, t. X X , p. 349. n» 6.
1 8 3 3 . Dipsas gocool. Gray. Illust. Ind. zoolog. Hardwick,
P a r t . X I X - X X , pl. 13, fig. I.
1 8 3 7 . Dipsas trigonata. Schlegel, Essai physion. Serp. t. I,
pag. 160; tom. II , p. 267, pl. 11, fig. 6-7.
L a plaque nasale s'y trouve, à tort, représentée comme n'étant
pas divisée en deux pièces.
1 8 4 3 . Dipsadomorphus trigonatus. Fitzinger. Syst. Rept.
F a s e . I , pag. 27. DESCRIPTION,
FORMES. Chez cette espèce, le dos, quoique plus étroit que le ventre,
n'est pas absolument caréné, mais seulement un peu en toît; le dessous
du corps est plat, mais il n'est que légèrement anguleux de chaque côté.
L'orifice de la narine est ovalaire et percé en partie dans la premièreplaqne
nasale,
DIPSADIENS. G. DIPSADE. 1. 1137
EcAii-i."®®' La plaque rostrale s'applique verticalement sur le devant
du m u s e a u ; elle offre une forte dépression semi-circulaire, dans sa moitié
i n f é r i e u r e . Triangulaire en apparence, elle a réellement six pans : l'un
que nous nommerons basilaire est très-grand ; deux, moins étendus, sont
soudés aux nasales antérieures ; un quatrième, plus court, est en rapport
avec les inter-nasales ; et deux, extrêmement petits, sont articulés avec les
premières sus-labiales.
Les inter-nasales sont irrégulièrement quadrilatères.
Les pré-frontales sont élargies et pentagones à pans inégaux; leur bord
le plus petit s'attache à la seconde nasale et le moins étendu, après celui-ci,
s'appuie sur la frênaie.
La frontale, pentagone, presque aussi longue qu'elle est large en avant,
où elle est un peu plus étendue que ne le sont les pans latéraux et surtout
qne les deux postérieurs, qui se Joignent entre eux en formant un angle
aigu-
Les sus-oculaires sont oblongnes et fortement rétrécies par le bout qui
tient à la pré-frontale et à la pré-oculaire.
Les pariétales ont six pans inégaux : un très-long : c'est le temporal ; un
moins grand, opposé à celui-ci ; un encore moins étendu, soudé à la susoculaire
ainsi qu'à la post-oculaire supérieure, et deux fort courts, dont
l'angle obtus est situé tout-à-fait en arrière.
Les deux nasales réunies forment presque un rectangle oblong, dont le
sommet aigu est en avant.
La frênaie n'est jamais plus longue que large; elle est tantôt carrée,
tantôt en trapèze ou sub-losangique.
La pré-oculaire, quadrilatère, assez étroite, n'a pas son sommet rabattu
sur le front et elle soutient en partie le bout antérieur de la sus-oculaire.
Les post-oculaires sont quadrangulaires ou pentagones et à peu près
aussi petites l'une que l'autre.
Chaque tempe a neuf à douze squammes, dont une ou deux touchent
aux post oculaires.
Les deux rangées de plaques sus-labiales sont formées chacune de huit,
qui augmentent de hauteur à partir de la première jusqu'à la troisième
inclusivement ; la quatrième est moins élevée que celle dernière, mais les
cinquième, sixième et septième le sont graduellement davantage, tandis
que la huitième l'est beaucoup moins que celle qui la précède immédiatement.
Les trois premières sont des trapèzes rectangles, la quatrième est
carrée ou en trapèze isocèle, et toutes les suivantes sont pentagones.
Nous comptons onze plaques sous- labiales, indépendamment de la lame
dite mentonnière, qui est presque en triangle régulier. Les premières se-
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