1126 OPHIDIENS OPISTUOGLYPHBS.
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DENTS. Slaxillaires, —^^—Palatines, 13. Ptérygoïdiennes, 28.
PARTICULARITÉS OSTÉOIOGIQOES. NOUS avons étudié la téle osseuse de ce
Serpent que nous avions d'abord regardé comme devant former un genre
séparé, mais chez lequel nous avons reconnu tous les caractères des Dryophylax.
Le crâne est mince, allongé, de moitié plus étroit entre les orbites que
dans la région de l'occipital. Les fosses orbitaires sont grandes, les mastoïdiens
courts et les os carrés quatre fois plus longs que ces derniers osi
quoiqu'ils n'aient que o°'>006.
Les sus-maxillaires sont grêles, longs et, comme les ptérygoïdiens externes,
ils sont plats et semblent en faire le prolongement par leur direction.
On y compte neuf ou dix crochets simples, longs, plus les deux cannelés
qui sont encore plus allongés et fort grêles. Les os de la mâchoire supérieure
se eourbent beaucoup en avant, pour former l'arcade avec l'os incisif.
Les ptérygo-palatins ont des crochets nombreux, courts, serrés comme
les dents d'une scie.
CoLouATioK. Un brun olive couvre le dos et les côtés de ce Serpent, dont
le dessous est d'un jaune pâle, ainsi que les écailles appartenant aux deux
séries qui côtoient les plaques du ventre et de la queue. Un jaune plusTif
colore la plaque pré-oculaire et les post oculaires. Quelques traits de celle
couleur coupent les tempes de bas en haut. Trois raies parallèles, d'une
teinte semblable, parcourent, l'une, qui est linéaire, le milieu et les deux
autres, qui sont moins étroites, les côtés et le dessus du tronc et de la queue
dans toute leur étendue.
DIMENSIONS. La tête est deux fois plus longue que large dans son milieu.
Les yeux ont un diamètre égal aux deux tiers de l'espace inter-orbitaire.
Le tronc est aussi haut et 43 fois aussi long qu'il est large à sa partie
moyenne.
La queue fait le tiers de la longueur totale du corps.
Le sujet qui nous offre ces diverses proportions mesure 0"',910.
Tête, long. O-.OSS. Tronc, long. 0",625. Queue, long. 0™,260.
PATRIE. Le Dryophylax rayé est un Serpent Africain. Les deux individus
par lesquels nous le connaissons ont été recueillis pendant le cours
d'une expédition scientifique au Nil blanc, faite, il y a quelques années, par
ordre du Pacha d'Egypte, sous la direction de notre compatriote M, d'Ar*
naud,
DIPSÀDÎEIS8. G. DMOPUYLAX. 10. 1127
10. DRYOPHYLAX SANS PARURE.
Dryophylax inornatus. Nobis.
CAKACTÈRES. Tronc de couleur cendrée en dessus, blanchâtre
en dessous, mais les dernières gastrostèges et les urostèges d'un
r o u x - f o n c é . Les flancs pâles; écailles du dos et de la queue carénées,
les autres lisses et rliomboïdales.
DESCRIPTION.
EcAiLLcnE. La plaque restrale, dont le sommet se rabat tout à fait à plat sur
l'exltême bout du museau, offre sept pans inégaux, savoir : un assez étendu,
qui est le basilaire ; deux, considérablement plusipetits que celui-ci, formant
deux angles droits avec lui; deux, non moins courts que les derniers
e t r é u n i s sous un angle très-ouvert, s'enclavant entre les inter-nasales ;
enfin deux, chacun de moitié moins long que l'inférieur, convergents
l'un vers l'autre de bas en haut, sont soudés aux nasales antérieures.
Les int e r - n a s a l e s sont légèrement oblongues et fortement rétrécies. Ce
sont des trapèzes sub-rectangles, dont lé sommet aigu est externe et postérieur
; leur bord externe se trouve en rapport avee les deux nasales et la
première frênaie.
Les pré-frontales sont un peu plus grandes que les inter-nasales; chacune
d'elles a cinq pans, dont un seul, celui qui s'appuie sur les frênaies,
est distinctement plus court que les autres.
La frontale est tellement allongée qu'elle se prolonge postérieurement
un peu au-delà de la ligne où s'arrêtent les sus-oculaires, qm ellesmêmes
sont déjà très-longues. Son bord antérieur est parfaitement droit;
les deux postérieurs forment ensemble«n angle sub aigu, et les deux latéraux
sont f a i b l eme n t onduleux et convergents d'avant en arrière et une
fois plus étendus que l'antérieur.
Les sus-oculaires sont coupées presque carrément en arrière et de moitié
moins étroites dans ce point qu'en avant où elles forment un angle aigu
que reçoivent entre elles la pré-frontale et la pré-oculaire.
Les pariétales ont cinq pans : deux longs et égaux entre eu<, qui sont
les latéraux; un troisième, moins étendu que ceux-ci, s'attache à la susoculaire
ainsi qu'à la post-oculaire supérieure; le quatrième, très-petit,
tient à la frontale; enfin, le bord postérieur moins court que ce dernier,
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