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postérieures est la double courbure sinueuse en tA , de sorte
que la cannelure n'est pratiquée que sur la base un peu convexe
en avant ; puis vient, dans le même sens, la courbure
concave non cannelée qui se termine par une pointe acérée ,
dirigée en avant, ce qui a suggéré le nom du genre, Il ne comprend
qu'une seule espèce,
CAMPYLODONTE DE PRÉVOST.
Campylodon Prevostianum. Nobis.
(Coluler (Homalopsis) Prevostianus, Eydoux et Gervais.)
CARACTÈRES. Dessus du corps d'un gris de plomb ou bleuâtre;
une large bande blanche le long de chaque flanc.
SYNONYMIE. 1837. Coluber (Homalopsis) Prevostianus. Eydoux
et Gervais. Magaz. zoolog. Guérin. (Rept.) pag. 5, pl. 13, sous le
nom à'Homalopsis plumbea (mauvaise figure); et pl. 16, fig. 4-6.
1839. Coluber (Homalopsis) Prevostianus. Eydoux et Gervais.
Voy. aut. du monde sur la corvette la Favorite, tom. V (zoologie),
pag. 70, pl, 29, sous le nom de Homalopsis plumbea; et pl. 30,
fig. 4-6.
DESCRIPTION.
ECAILLCRE. La plaque rostrale est presque carrée, mais allongée. Par
trois de ses côtés supérieurs, elle se joint aux nasales et par le médian à
l'inter-aasale. Celte dernière plaque est oblongue, élargie en arrière et à
cinq côtés; ceux qui sont en arrière s'unissent aux pré-frontales qui sont
pentagones, à pans inégaux.
La plaque frontale offre aussi cinq pans unis entre eux sous des angles
divers.
Les sus-oculaires allongées et presque aussi étroites en arrière qu'en
devant, s'unissent par cette dernière partie aux plaques dites pré-frontale
et pré-oculaire, et par derrière, elles se joignent à la pariétale et à la postoculaire
supérieure.
Les pariétales sont pentagones, oblongues, rétrécies en arrière. La plaque
nasale, quoiqu'elle ait cinq pans arrondis, parait ovale.
La frênaie, car normalement il n'y en a qu'une seule, est ou trapézoïde,
PLATYnHlNIENS. G. CAMPYLODONTE. 96 3
ou irrégulièrement pentagone allongée. Au-dessous d'elle, il y cn aune seconde
fort petite, qui n'en est certainement qu'une portion détachée chez
run de nos exemplaires, et c'est précisément celui qi^i a servi de modèle à
la figure publiée par MM. Eydoux plGervais, d'abord dans le Magasm de
zoologie de M. Guérin, ensuite dans la partie zoologiquc du voyage de la
corvette la Favorite.
La pré-oculaire haute et étroite est hexagonale ; par deux des pans inférieurs
t rès-cour ts, cUe s'applique sur les troisième et quatrième sus-lahia^
les; par deux autres pans, elle s'enclave entre la pré-frontale et la sus-oculaire.
La post-oculaire supérieure, quoiqu'elle paraisse carrée, est à cinq côtés,
l'inférieure, de moitié plus haute que large, est hexagonale et descend jus>
qu'au milieu du dessous de l'oeil, dont elle n'est séparée que par la préoculaire
et par un petit pan de la quatrième sus-labiale.
Il y a six squammes temporales, une en avant suivie de deux autres superposées,
deux au milieu et trois en arrière; puis de trois qui sont placées
de la même manière.
On compte huit lames sus-labiales : la première a cinq pans inégaux,
par deux desquels elle touche à la nasale et à la frênaie. Les deuxième et
troisième sont en trapèzes sub-rectangles ; la quatrième, coupée carrement
en bas, offre en haut trois côtés dont le médian touche à l'oeil et les laté.
raux à la pré-oculaire et à la post-oculaire inférieure. La cinquième, qui
touche à cette dernière, est trapézoïde et un peu moins haute que la quatrième.
La sixième l'est au contraire plus et présente six pans mégaux,
dont les trois plus petits s'articulent avec la post-oculaire inférieure et
deux des squammes temporales.;La septième est pentagone, à côtés megaux;
celle-ci est moins élevée, mais plus large que la précédente. Enfin, la huitième
et dernière diffère peu par la forme et par le développement des
écaillesplacées à sa suite.
La plaque mentonnière est très-petite et régulièrement triangulaire.
On compte neuf paires de plaques sous-labiales. La première est oblongue
et pénètre par plus du tiers de sa longueur entre les plaques sous-maxillaires
antérieures; les seconde, troisième et quatrième paires représentent
des trapèzes rectangles ; la cinquième est coupée carrément en devant et
en angle obtus cn arrière. Les.quatre dernières sous-labiales sont des parallélogrammes
oblongs.
Les plaques sous-maxillaires antérieures sont pentagones ou hexagones,
à pans inégaux, mais toujours oblongues et plus ou moins rétrécies en arrière
pour se joindre aux sous-maxillaires postérieures, qui sont d'un tiers
moins grandes que les précédentes.
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