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1044 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
Il y a, de chaque côté, sur la lèvre supérieure, neuf plaques, dont les
cinquième et sixième touchent à l'oeil ; la sixième est la plus haute de
toutes.
Les sous-maxillaires sont au nombre de quatre, de même longueur, et
disposées deux par deux. La mentonnière représente un très-petit triangle.
Les écailles sont disposées sur 17 rangées longitudinales; l'anale est
double. Il y a 222 gastrostèges, une anale double et 137 urostèges également
divisées.
COLORATION. Ce qui frappe tout d'abord dans l'élégante parure de ce
Serpent, c'est, comme l'a noté Boié, sa ressemblance avec la couleuvre
verte et jaune (Zamenis viridi-flavus) que nous avons précédemment
décrite parmi les Diacrantériens (t. VII, p. 686.)
Sans contredit, la meilleure représentation est celle de Kussel, mais elle
ne donne exactement la copie d'aucun de nos individus. Les taches jaunes,
régulièrement distribuées, produisent l'effet soit de bandes éclatantes ou
de petites étoiles ou de fleurs à pétales diversement écartées. Elles sont
tantôt d'un jaune de soufre ou de citron et tantôt d'une teinte d'orpiment
ou de réalgar.
Chez certains sujets, la régularité des petites taches déposées une à une
sur chaque écaille présente quelque analogie avec le plumage de la pintade.
Chez d'autres, ces couleurs sont, dit-on, bleuâtres ou même d'un rouge
plus ou moins foncé. Le dessous du ventre est presque toujours d'une
même teinte jaune plus ou moins foncée; quelquefois les gastrostèges ont
leurs bords libres noirâtres, rarement sur leurs extrémités costales.
Il nous semble que la disposition des lignes qui traversent le dessus de
la téte est très-constante. Ellgs sont formées de petites taches jaunes
comme celles de la figure donnée par Kussel que nous venons de citer.
PATRIE. Voici les indications que nous pouvons donner d'après les quatorze
individus qui sont déposés dans notre Muséum national.
Trois exemplaires provenant de M. Kunhardt ont été offerts par lui, en
1847, comme recueillis à Sumatra.
M. Duvaucel en avait envoyé deux du même pays; tous les deux sont
ainsi étiquetés : 17 rangées longitudinales d'écaillés au troncet i à la queue
et pour l'un, les plaques ou écailles sont ainsi marquées : 2 gulaires, 220
gastrostèges, 2 anales, 126 urostèges; pour l'autre,2 gulaires, 213gastrostèges,
2 anales, 125 urostèges.
M. Dussumier en a rapporté un individu provenant de la côte du Ma-
Jabar-
M. Jaurès a adressé un exemplaire d'une grande taille, mais dont l'ôchine
se trouve brisée au rniiieu.
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SCYTALIENS. G. CHRYSOPÉLÉE. 2. 10 4 5
Deux autres individus nous ont été cédés par M. Delessert, qui les avait
rapportés à son retour de son voyage aux Indes en 1845.
M.Diardena trouvé deux à Java, qui tous deux portent pour note
17 rangées longitudinales d'écaillés au tronc et & à la queue, et l'un 2 gulaires,
222 gastrostèges; 2 anales et 103 urostèges, puis, l'autre pour les
mêmes plaques, les nombres 2, 212, 2,112.
La collection possède, en outre, trois jeunes individus, dont la livrée est
tout-à-fait noire, avec des taches d'un blanc bleuâtre ; les 4 bandes transverses
syncipitales sont très-distinctes. Deux ont été recueillis à Sumatra
par M. Kunhardt. Chez l'un des deux les taches commencent à prendre
la^couleur jaune dorée.
2, CHRYSOPÉLÉE FLANCS-ROUGES.
Chrysopelea rhodopleuron
CARACTÈRES. Ecailles carénées. Les côtés du corps d'un rouge
plus ou moins foncé ; le dessous d'une teinte jaune uniforme;
quelques bandes longues, noires, comme festonnées sur le cou,
et souvent, d'autres taches de la même couleur sur le dos; queue
du tiers et même de la moitié de la longueur totale.
SYNONYMIK, 1796 ? Goobra. Russai. Ind. Serp. Tom. I , p. 36,
pl. 31.
1810. Dendrophis rhodopleuron. Reiawardt. Mus. Lugd.
Batav.
1827. Chrysopelea rhodopleuron. V. Boié. Isis. Tom. X X , p.
S47, n.»4.
1837, Dendrophis rtodo^ileuron, Schlegel, Essai surla physion.
des Serpents, torn. I , p. 137 , n." 6 , et tom. I I , p. 233 , pl. 11,
fig. 11-13.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Nous avons déjà parlé de l'analogie que présentent dans leur
conformation générale, ce Serpent et celui dont la description précède.
ECAILLURE. Le caractère le plus important, comme moyen de distinction
avec la G. ornée, se tire de la présence d'une carène sur les écailles du tronc
qui forment 17 rangées longitudinales ; il y en a 4 rangs à la queue. Les
gastrostèges varient de 204 à 211 ; l'anale est double, ainsi quo les urostèges,
dont on compte 166 ù 188.
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