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850 opfìinìENS ôPîSTiîodLVPflËS.
2.® Les Ërythrolampres sont à peu près daûs le même cas
et leur analogie est encore plus grande, à cause de la distribution
des taches colorées, mais ici le tronc est toujours partagé
transversalement par des bandes ou des anneaux. On les
distingue encore parce que leur ventre est généralemeat
comme aplati ou plane et non arrondi ; leur queue, quoique
courte, se termine insensiblement en pointe. En outre, les
trous des narines sont percés entre deux plaques.
3.° et 4.» Les deux genres suivants ont le dessus de la tête
plus aplati, mais d'ailleurs, ils ont la même configuration générale
et facile à distinguer parce que étant Opisthoglyphes,
la partie postérieure de leur tête est de même grosseur que
le tronc et semble se perdre, pour ainsi dire, dans la partie
cylindrique du cou. Le dessus de cette tête, au lieu d'être
convexe et déclive, est au contraire plane comme leur m useau,
qui est déprimé. Chez les Homalocrânes la région ventrale
n'est pas arrondie régulièrement vers les flancs; elle s'en
trouve comme séparée par une ligne saillante et toutes les espèces
n*ont que de petites dimensions. Dans les Sténorhines,
les côtés du ventre, ou les flancs, sont arrondis comme le reste
du tronc, avec lequel ils se confondent. Les deux espèces
connues de ce genre ont les dimensions ordinaires, les écailles
lozangiques et les gastrostèges déprimées ou aplaties.
Les quat r e genres que nous avons rapportés à cette famille
diffèrent donc entre eux principalement par la forme générale
du corps, qui est plus grêle, tout-à-fait cylindrique et
d'une même grosseur chez les Homalocrânes et les Elapomorphes
et, au contraire, d'une grosseur ordinaire et même plus
volumineux dans la région moyenne chez les Ertjtlirolampres
et les Sténorhines. C'Qst ce que nous indiquons dans le tableau
synoptique qui suit.
STliiVJCEriîALlENS Eíí GÉOTRAt. 8^1
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Ï A B L É A I L /WS G E . ^ R E S DE t.,v Î Î - AMI L L E DBSSTÉ.XOCÉPIÎALÎEÎÎS.
Corps ' !
plate. . . . 3. HOMALOCRASE.
convexe. . . 1. ELAPOMORPUE.
là taches en anneaux. . 2. ËRTTnRotAMPRB.
plus gros au milieu
(pas de taches annelôes. STÉNORUINE.
Observations faites sur les têtes osseuses des espèces de ce
genre.
Ce sont principalement les tètes des deux espèces à'Elapomorphes
dites de Blume et le tricolore, qui ont donné lieu à
ces remarques.
Elles sont très-solides. Les sus-maxillaires sont courts et'
forts; ils ne supportent que trois ou quatre crochets, outre
les deux ou trois qui sont cannelés et situés dans la fosse
postérieure.
Les os transverses, ou ptérygo-maxillaires sont fort solidement
fixés aux sus-maxillaires ; d'ailleurs, les maxillo-ptérygoidiens
sont bien développés et garnis de crochets tout-àfait
semblables pour la solidité, et même par leur brièveté,
a ceux qui garnissent les os de la mâchoire supérieure entre
esqueis ces os moyens sont enclavés et peuvent véritablement
tenir heu de mâchoires internes supplémentaires.
Les branches de la mâchoire inférieure, quoique allongées
ne^portent en avant que six ou sept crochets de
Le crâne très-allongé datis VE. tricolore offre une crête