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1092 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
DIMENSIONS. La téle est près de deux fois plus longue qu'elle n'est large
au milieu des tempes.
Les yeuï égalent en diamètre la moitié de l'espace inter-orbitaire.
Le tronc est 48 à 7 i fois aussi long qu'il est large à sa partie moyenne.
La queue n'a guère que le cinquième de la longueur totale du corps, qui
est de I™,402 chez notre plus grand individu.
Tête, long. 0n'035 ; Tronc, long. 1"'087 ; Queue, long. 0»280.
CoLonATioN. La couleur générale est un noir profond. Le tronc et la
queue sont semés en dessous de gros points jaunes ; en dessus et latéralement,
ils offrent de quatre-vingt-dix-sept à cent vingt-cinq petites bandes
transversales jaunes, dont chacune n'est, à proprement parler, qu'une
rangée de grosses gouttes de cette teinte jaune pressées les unes contre les
autres.
La nuque porte de chaque côté, une grande tache jaune oblongue ayant
ordinairement la forme d'une massue. D'autres petites taches jaunes se
montrent, çà et là, surla tête, mais plus particulièrement au niveau des
sutures des pièces du bouclier céphalique.
Les plaques de la lèvre supérieure sont jaunes, avec une large bordure
noire en arrière, en haut et quelquefois en bas.
La lèvre inférieure est presque entièrement d'une teinte noire, qui
couvre seule un assez grand espace quadrangulaire sous la gorge, tandis
qu'elle est mélée au jaune sur les régions sous-masillaires.
PARTICDLABITÉS OSTÉOLOGIQDES. L'os inter-maxillaire ressembleà celui
du Triglyphodonte dendrophile , mais les frontaux antérieurs sont un
peu plus étroits que dans ce dernier. La pointe que forment les os du nez
en avant n'est pas aussi courte que chez l'espèce précitée, et leurs pans
postérieurs décrivent une courbe rentrante bien prononcée. Les frontaux
postérieurs, loin d'être soudés aux frontaux proprement dits, en sont séparés
par un certain intervalle.
PATRIE. Nous n'avons jamais reçu de Java, le T. ceint de perles, bien
que M. Schlegel assure qu'il se trouve dans cette île, ainsi que le Dendrophile.
Cinq des six individus que renferme notre Musée ont été recueillis
aux Célèbes par MM. Qaoy et Gaimard ; le sisièjne l'a été à Manille, psr
MM- Eydoux et Souleyet,
DIPSADIENS. G. TIÜGI.YPHODONTJI, 8. 1095
8. TRIGLYPHODONTE JASPÈ. Trighjphodon jaspideum.
Nobis.
CARACTÈRES. Dessus du tronc g r i s â t r e , tachet é denoir, de blanc
et de jaune, réticulé de lignes jaunes.
Sommet de la rostrale non rabatt u sur l e museau; une frênaie;
p r é - o c u l a i r e s non contiguës à la frontale ; sept squammes temporales,
dont deux touchent aux plaques post-oculaires; huit plaques
sus-labiales, dont la sixième est plus haut e quel a cinquième;
tronc offrant vingt-et-un rangs longi tudinaux d'étailles , dont les
m é d i o - d o r s a l e s sont dist inctement plus grandes que les autres.
SYNONYMIE. 1837. IJIJÎSAI cynodon, jeune. Schlegel . Essaiphysion.
Serp. Tom, I I , p. 269, alinéa 2.
DESCRIPTION.
FUBMKS. La tête du Triglyphodonte jaspé a ses régions anguleuses
plus prononcées, moins arrondies que chez les autres espèces. Elle est
d'ailleurs légèrement concave à sa face supérieure et assez distinctement
en pyramide quadrangulaire en avant ; il en résulte que, sous le rapport
de sa forme générale, elle offre quelque ressemblance avec la tète du Coelopeltis
lacertina.
ECAILLDRE. La plaque rostrale ne se rabat nullement sur le museau ;
elle a sept bords inégaux : deux très petits sont soudés aux premières suslabiales
; deux un peu moins courts forment un angle qui est enclavé dans
les inter-nasales ; deux plus longs et légèrement concaves sont en rapport
avec les nasales antérieures. Le dernier enfin, ou l'inférieur, est le plus
grand de tous ; son échancrure, qui sert d^passage à la langue, est peu profonde.
Les inter-nasales sont des trapèzes rectangles, qui, sur le sujet de notre
collection sont soudés, sans la moindre trace de suture, ce qui est certai •
nement accidentel.
Les pré-frontales, pentagonales et excessivement élargies, s'abaissent,
de près de la moitié de leur étendue transversale, pour s'appuyer par un
pan horizontal sur la frênaie et par un pan oblique sur la seconde nasale.
Ces deux pans sont baaucoup plus petits que les trois autres, dont le moins
grandest celui par lequel ces deux plaques pré-frontales se joignent entre
elles et le plus long est celui qui les retient aux inter-nasales. Les deus
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