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1144 OPHIDIENS OPISTHOGLYPUES.
considéré chez les divers individus, d'abord de chaque variété, puis des
trois réunies.
Variété A. 2-3 gulaires, 186-195 gaslrostèges, 1 anale (divisée), 83-107
urostèges.
Variété B. 2-3 gulaires, 177-195 gaslrostèges, 1 anale (divisée), 65-93
urostèges.
Fan'été C. 2-3 gulaires, 166-202 gaslrostèges. 1 anale (divisée), 57-91
urostèges.
Chez les trois ensemble. 2-3 gulaires, 166-202 gastrosièges, 1 anale (diviséej,
57-107 urostèges1.3 -18-Ì-2 DENTS. Maxillaires •
20-24
. Palatines 9-10, Plérygoïdiennes 22-30
CoioRATios. Les différences que les Serpents rapportés à celle espèce
présentent dans leurs couleurs sont assez constantes, ipour qu'ils puissent
être rapportés par nous à trois Variétés distinctes dans lesquelles cependant,
il y a cela de commun que la teinte générale des parties supérieures
est un brun-jaunâlre plus ou moins foncé ; que les régions inférieures plus
claires sont complètement unicolores et que la téle porte, derrière l'oeil, une
bande d'un brun sombre.
1.° VARTÈTÉ A ou à large raie dorsale flexueuse. Ce qui frappe tout
d'abord dans ce groupe, c'est la présence, sur toute la partie supérieure du
dos et de la queue, d'une série de taches d'un brun-foncé confluantes,
réunies presque toutes les unes aux autres, de manière à former une large
raie ondulée, quelquefois non interrompue depuis la téte jusqu'à l'eilrémilé
de la queue et d'autres fois encore, ce qui est même le plus fréquent,
présentant, de dislance en distance, des interruptions, de sorte que dans
ces points où cesse la raie dorsale, il y a des taches isolées. Le plus souvent,
la nuque est d'un jaune blanchâtre et ornée alors d'une sorte de collier de
couleur claire d'où part la raie flexueuse.
2." VARIÉTÉ B OU à taches dorsales iion réunies et souvent géminées.
La différence est fort notable, car quoiqu'il y ait, çà et là, quelques taches
réunies, il n'y a jamais une raie flexueuse prolongée. La dissemblance avec
les sujets de la variété précédente est bien plus grande encore, quand les
taches, au lieu d'être disposées sur un seul rang médian, en forment deux,
au contraire, dont les taches sont alternes. Au reste, cette alternance n'est
pas très fréquente et elle se remarque le plus ordinairement sur des individus,
qui ont, en outre, des taches impaires et isolées.
Sur la plupart de nos exemplaires, la première tache du cou, qui est
assez allongée, est comme divisée en deux par une raie claire longitu
dinale.
DJPSADIENS. G. DIPSAUE. 5.
T e= sujets du Chili ont le dessus de la tête d'un jaune-blanchâtre relevé
HPS traits bruns dont la disposition réciproque est variable,
tous les échantillons enfin, on voit, sur chaque flanc, une série Ion-
•tadinale de petites taches brunes isolées, et plus ou moins bien h-
"fo'VARIÉTÉ C ou.d taches losangiques. La large raie flexueuse et on-
,„,L (le la première variété est ici remplacée par une série de taches vo-
Zineuses, en losange à grand diamètre transversal et à extrémités plus
ou moins prolongées sur les flancs. Les deux autres angles sont s.lués sur
la l i a n e médiane, où se voit la largeur la plus considérable de lataclieet
ouelquefois, par l'un ou l'autre de ces angles, ou même par les deux
I s i e u r s de ces losanges atteignent celle qui précède et celle qui suit. Il
n'y a point de taches supplémentaires sur les flancs, comme dans la variété
précédente, et de même que dans la première, la nuque est ornée d'une
s o r t e de collier blanchâtre.
DIMENSIONS. Les mûles sont à proportion plus allongés que les femelles ;
a u s s i paraissent-ils sveltes, élancés, comparativement à ces dernieres, qui
en général, les vieilles surtout, offrent des formes un peu lourdes, parlois
même, tellement raccourcies, qu'à la première vue, on est tenté de les
considérer comme des individus d'une autre espèce. A l'appui de ce fait,
nous citerons l'exemple suivant : Chez deux sujets de sexe l iAf«" '
ranl chacun 75 centimètres, la plus grande largeur du corps de la femelle
est la quarante-troisième partie de la longueur, tandis que cette largeur,
dans le mâle, n'en est que la soixante-deuxième partie.
La tête est une fois et demie plus longue qu'elle n'est large au niveau
des tempes, et cette largeur est le double ou le triple de celle du museau
prise au niveau des narines.
Les yeux n'ont guère que la moitié de l'espace inter-orbitaire;
Le tronc un peu comprimé est 38 à 63 fois aussi long qu'il est large a sa
partie moyenne. . ,
La queue est au plus le quart ou le sixième de la longueur totale, qm est
de 0",782 chez notre plus grand exemplaire.
Tête, long. 0'",019. Tronc, long. 0™,535. Queue, long. 0»,228.
PARTICULARITÉS OSTÉOLOGIQCBS. Nous avons sous les yeux six tetes os-
•seuses délai ) , annexée. Le crâne est allongé, plus étroit enarnere; .1
oiîre en dessus et après les orbites, une surface plane , lisse, en forme de
coeur, dont la pointe est en arrière entre les deux mastoïdiens et la, on remarque
deux lignes transversales saillantes.
La cavité orbilaire est solide dans tout son pourtour et fort étendue ; cependant
son bord postérieur n'est complété que par la jonction des os susmaxillaires
avec le transverse,
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