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i076 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
descendent jusqu'aux gastrostèges et aux urostèges en se dirigeant obliquementen
arrière. Chez certains individus, ces bandes sont bien distinctes
et séparées. Chez d'autres, au contraire, elles sont unies par des courbures,
des brisures anguleuses, dont l'ensemble produit une sorte de dessin réliculaire.
Quelques-uns de« sujets que nous possédons n'oiTrent que de faibles
traces de ces diverses marques noires dont nous venons de parler, et quelques
autres n'en présentent même pas une seule. Plusieurs ont tout le
dessous du cofps uniformément jaunâtre ; mais la plupart ont le ventre
saupoudré de noir-brun, avec de larges marbrures de la même teinte sut
la face inférieure.
PATRIE. Sept des onze Serpents de cette espèce que renferme notre collection
proviennent des récoltes faites aux Célèbes par MM. Lesson et
Garnot et MM. Quoy et Gaimard; les quatre autres ont été rapportés
d'Amboine par ces deux derniers voyageurs.
OBSERVATIONS. Le Triglyphodonte anomal, que Merrem considéra d'abord
comme une Couleuvre, fut ensuite rangé par le même auteur à l'imitation
de Daudin, dans un genre qui sous le nom de Burria, comprenait des
espèces, dont la principale ressemblance était d'avoir le dessous de la
queue garni en tout ou en partie de scutelles non divisées.
Plus tard, notre Ophidien, associé au Coluber leucocephalus de Mikan
(notre Lycognathus leucocephalus, du présent volume), donna lieu à M.
Fitzinger de créer son genre Boiga.
Après cela, Boié le réunit à ses Lycodons, d'où il le retira ensuite pour
le placer parmi ses Dispsades.
Aujourd'hui, nous trouvons cette même espèce anomale mentionnée
par M. Fitzinger, dans le Conspectus de son nouveau système erpétologique,
comme type de l'un des neuf groupes, celui des Gonyodipsas, que
comprend un genre appelé Dipsadomorpkus, dont nos Triglypbodontes
ne font point partie ; tandis qu'on y voit figurer des Serpents qui n'ont que
des rapports plus ou moins éloignés avec l'espèce actuelle. Le savant Erpétologiste
Viennois n'ayant pas encore publié les caractéristiques respectives
des nombreuses divisions génériques et subgénériques qu'il nous
annonçait, dès 18i2, avoir établies dans l'ordre des Ophidiens, nous ignorons
quelles sont les marques distinctiveiqu'il attribue à ses Dipsadomorphus
en général et à ses Gonyodipsas en particulier ; mais ce que nous
croyons savoir positivement, c'est que le Triglyphodon irreguläre
n'oflre aucune différence générique qui puisse raisonnablement motiver
sa séparation d'avac les espèces auxquelles nous l'associons génériquement.
DIPSADIENS. G. TIIIGLYPHODODTE. 2. 10 7 7
2. TRIGLYPHODONTE DE FORSTEN.
Triglyphodon Forsteni. Nobis.
CARACTÈRES. Des dcmi-anneaux ou des bandes transverses plus
étroites au dos, sur un fond gris rougeâtre et comme découpées
sur leurs bords et à leurs extrémités.
Sommet de la rostrale à peine rabattu sur le museau ; une frênaie
; pré-oculaires non contiguës à la frontale ; 9 ou 10 squammes
temporales, dont 3 touchent aux plaques post-oculaires ; 9
p l a q u e s sus-labiales, dont la septième est aussi haute que la
sixième; tronc avec 27 rangs longitudinaux d'écaillés; celles du
milieu du dos sont très distinctement plus grandes que les
autres. »
DESCRIPTION.
Cette espèce, bien que très voisine de la précédente, en diffère néanmoins
par plusieurs particularités faciles à saisir.
FORMES. La tête offre des formes plus ramassées et le bout du museau,
dont la largeur est égale aux trois quarts du travers de l'espace sus-interoeulaire,
semble coupé carrément, tant les coins en sont peu arrondis.
ECAILLURE. Les deux pans supérieurs de la plaque rostrale qui touchent
aux inter-nasales, forment un angle excessivement ouvert, dont le sommet
seul se rabat sur le museau.
Les inter-nasales ne sont pas pentagonales, mais en trapèzes rectangles
attendu que la ligne qui les sépare des nasales est droite, et non brisée
sous un angle obtus.
Des cinq bords qui limitent la frontale, l'antérieur est plus étendu et les
postérieurs sont plus courts que les latéraux ; ils forment deux angles
droits en avant et trois obtus en arrière.
Les sus-oculaires, ne sont que médiocrement plus élargies en arrière
qu'en avant, et elles tiennent à la pré-frontale et à la pré-oculaire ; par
conséquent elles ne peuvent toucher à la frontale.
La frênaie est presque carrée et la pré-oculaire a plus de largeur que
celle du Triglyphodonte anomal.
Il n'y a, de chaque côté, que neuf ou dix squammes temporales, dont deux
ou trois, plus allongées que les autres, sont en contiguité avec les plaques
post-oculaires.
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