i S â â Ôr!IÎÎ)IENS PnOTEROGLYPHÊâi
DESCRIPTION.
Comme cette espèce est à peu près la seule çonnue dans ce genre, nouj
croyons inutile de revenir sur les détails que nous venons de rapport
précédemment en parlant de ce groupe, mais nous devons faire connalire
deux Variétés principales.
I . La première est évidemment celle que Schneider a indiquée comme
une espèce distincte sous le nom d'Sydriis colubrinus. C'est bien cerlai,
nement la même qui se trouve décrite et figurée dans la Faune dj
Japon de M. Sclilegel que nous venons de citer et que les auteurs
décrite sous le nom de Eydrophis colubrina, pl. 10. La figure lilhographiée
qu'ils en ont donnée ne laisse rien à désirer pour l'eiactitude dei
détails et voici en quoi ce Serpent diffère principalement du Fasciatu
qui est regardé comme le jeune ûge. C'est d'adord par les couleurs
sont tout-à-fait autres. Ici, le museau et l'extrémité de la queue
noirs ; ensuite, les bandes qui se voient sur le dos et sur la queue successivement
noires et blanches, comme dans quelques Élaps et à peu prèsdt
même largeur , sont au contraire, beaucoup plus étroites sur le dos dans
la portion blanche qui ne comprend souvent qu'une ou trois écailles,
tandis qu'on en compte quatre ou six dans la partie brune ; En outre,te
bandes ne sont pas complètes sur le tronc, tandis que sur la queue, elles
semblent se joindre. Enfin, sur cette face aplatie de la queue , on ne voil
ici que quatre larges plaques de chaque côté; tandis qu'on en corapts
constamment cinq dans l'espèce dite à bandes. Nous devons ajouter que
les proportions sont tont autres, car cette variété que nous nommerons
Colubrine, a près de 0m,05 de largeur ou de hauteur verticale au tronc
et 0'n,05 à la queue; au contraire d.ans les individus à bandes, le grand diamètre
du corps est à peine de 0™,05, et celui de la queue de 0™02 au plus
de hauteur.
I I . Quant à la variété que nous nommons avec M. Reinwardt Semifascié
et dont nous avons sous les yeux un bel individu recueilli par Pérou
à la Nouvelle-Hollande, nous serions tenté d'en faire une espèce dislincte,|
si nous en avions observé plusieurs exemplaires semblables. M. ;
l'a indiqué à la fin de son article sur l'Hydrophis Colubrin. C'est seule-j
ment d'après le nom que nous avons cru devoir conserver ici l'indicataj
de cette variété, en effet, très-reconnaissable en ce que les bandes noires,,
qui occupent les deux tiers de la circonférence du tronc, ne laissentau-j
cune trace dans la partie moyeime du corps, le ventre étant tout-à-l
blanc et sans taches, excepté pour les quatre premières bandes du côté
cou et à peu près vers le tiers postérieur des côtes. Comme il y a prés de
cinquante ans maintenant, que cet individu est déposé dans la collection,
l'LATyCEIlQtJËS. a. AIl'YSÛRE. 15 2 5
ia lii]ueur conservatrice l'a beaucoup décoloré. Les bandes ou demi-an-
,faux sont d'une teinte noire et non pas beaucoup plus espacées, et par
^nséqucnt moins nombreuses. Ainsi, sur un individu de l'espèce type, à
près de même proportion, puisqu'il a 0™,i0, nous avons compté
induante anneaux et trente-neuf seulement dans h Sêmi-fascié. Ici, le
oui de la queue est blanc, tandis que dans le Colubrin de Schneider,
¡[le extrémité est noirâtre ou tout-à-fait grise.
M . Cantor, dont nous avons cité plus haut les observations, a donné
;s descriptions des Serpents de l'Inde et de longs détails dans son
aialogue des Reptiles de Malaca. Ce travail nous a été extrêmement
ile pour rétude des espèces de Protéroglyphes Platycerques, en nous
[,int sur la Synonymie qu'il nous était fort difTicile-de débrouiller II
,us a sutout Instruit sur les localités; ainsi pour cette espèce, qu'il nomme
utkauda scutata d'après Laurenti, il indique les eaux du Bengale, de
indichéry, de Nicobar, la mer de Timor, des Moluques, des lies Liouou,
desCélébes, de la Nouvelle-Guinée, de la Chine.
il' GENRE AIPYSURE. AIPYSURUS.
Lacépède. (1)
C a r a c t è r e s . Corps comprimé, beaucoup plus large au milieu
''aux deux extrémités, surtout du côté de la tête qui est petite
arrondie; écailles du dos et des flancs lisses, grandes, octoi/
Ks OU quadrangulaires, ci angles arnndis et tronqués; gas-
Mèges larges en travers, courtes en longueur, c'est-à-dire
[fli'flîîi en arrière et pliées sur elles-mêmes, de manière à faire
it saillie comme dentelée ou en scie tranchante sous le ventre;
m très plate, mince, élevée, garnie en dessous de grandes
aies, formant un bord tranchant qui prolonge ainsi la cane
du ventre.
[Les deux individus principaux et semblables que nous
fions observés dans la collection du Muséum nous avaient
DûA/^uf élevée, haute ««ceZsus et de oup« la queue. Annales
-Wuséum 1804. Tom. IV, p. 197, pl. 56, n.» 5.
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