f p 1',
H
1172 OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
• Les SUS-oculaires sont allongées, rétrécies d'arrière en avant et coupéej
presque carrément en arrière, au lieu qu'en avant, elles sont angulaires
et s'engagent entre la pré-frontale et la pré-oculaire.
Les pariétales sont allongées et terminées en pointe obliquement tronquée.
Leur bord temporal est brisé sous un angle très-ouvert ; et le pan
par lequel elles tiennent aux sus-oculaires se rabat sur la tempe, le long
de la post-oculaire supérieure.
La première plaque nasale est trapézoide et plus longue que la seconde,
qui a cinq bords inégaux.
La frênaie est un carré ou un trapèze rectangle, dont le sommet aigu est
en bas et dirigé en arrière.
La pré-oculaire couvre tout le devant du cercle orbitaire ; elle est également,
étroite depuis la base jusqu'au sommet, qui est coupé tantôt carrément,
tantôt obliquement, mais qui ne touche jamais à la frontale.
On rencontre assez fréquemment des individus chez lesquels la plaque
pré-oculaire est divisée par le travers en deux moitiés inégales.
Les deux post-oculaires sont pentagonales, mais la supérieure est généralement
moins petite que l'inférieure.
Normalement, il n'y a que trois squammes temporales : l'une d'elles,
oblongue et ordinairement plus grande, touche aux plaques post-oculaircs
et s'appuie sur la sixième et la septième sus-labiales ; les deux autres
temporales sont placées l'une au-dessous de l'autre sur la huitième sus-labiale.
Cette dernière plaque de la rangée de la lèvre est moins grande que
la pénultième, qui est la plus développée de toutes. Les six autres diminuent
graduellement de grandeur d'arrière en avant.
Les écailles constituent d9 rangées longitudinales au tronc, 6 à la queue,
Gastrostèges : 156-l'i2 ; une anale et 145 à 147 urostèges.
DENTS. M a x i l l a i r e s - ^ ^—P a l a t i n e s , 9-lO.Ptcrygoïdiennes, 19-20,
24
COLORATION. Une grande tache, d'un noir pur ou bleuâtre, qui représente
grossièrement un fer à cheval, couvre les parties postérieures et latérales
de la tête et de la nuque, sans jamais s'avancer au-delà des yeux
ni sur lesynciput, qui est toujours, ainsi que les régions frênaies, de la
même conleur que le dessus et les côtés du corps. Cette couleur est ordinairement
un brun roussâtre, quelquefois un gris cendré, d'autrefois un
fauve clair, moins souvent une teinte de café au lait, et plus rarement un
brun olivâtre ou jaunâtre. Beaucoup d'individus, particulièrement ceux
qui sont encore jeunes, offrent de distance en distance, en travers du
tronc et de la queue, des rangées irrégulières de très-fines et très-courtes
lignes blanches, tracées sur un ou deux des quatre bords de certaines
écailles. En général, les lèvres et l'extrémité rostrale sont d'un jaune pâle
OU blanchâtre, de même que toutes les régions inférieures.
DIPSADIENS. G. nÉTÉIlUIlE. 2. 1175
DISIENSIOSS. La tête est environ de deux cinquièmes plus longue qu'elle
n'est large vers le milieu des tempes,
les yeux ont en diamètre à peu près la moitié de l'espace inter-orbi-
IflirG»
Le'tronc est presque cylindrique, car sa hauteur ne dépasse sa largeur
que d'un cinquième ou d'un sixième cl il est de 51 à 42 fois plus long
qu'il n'est large.
la queue forme la sixième ou la septième partie de la longueur totale
du corps, qui est de 0'",60l chez notre plus grand individu.
Téte, long. 0",021. Tronc, long. 0",i.80. Queue, long. 0"S10.
La longueur proportionnelle de la queue est, par exception, chez ce sujet,
un peu plus considérable qu'à l'ordinaire.
PATRIE. On a cru pendant longtemps que les pays situés à la pointe
australe de l'Afrique étaient les seuls qu'habitât l'Hélérure roussâtre. Aujourd'hui
nous pouvons assurer qu'il vit aussi dans les parties orientales
de ce continent. Nous avons vu une très-bonne Cgurc de l'espèce parmi
les dessins d'animaux que MM. Petit et Lefebvre ont fait exécuter d'après
nature pendant leur voyage en Abyssinie. Le Muséum possède un magnifique
individu recueilli avec plusieurs autres Reptiles intéressants par
îî. Aucher-Eloy, pendant son voyage en Perse.
OBSERVATIONS. La figure de l'ouvrage de Séba, citée en tête du présent
article, nous semble bien avoir été faite d'après un Serpent de la même
espèce que celui qui vient d'être décrit ; toutefois nous ferons remarquer
que ce Serpent avait autour du corps deux larges anneaux bruns dont
nous n'avons pas aperçu la plus légère trace sur aucun des quinze à vingt
sujets de VHétérure roussâtre que nous avons examinés.
2. HÉTÉRURE DE GAIMARD. Heterurus Gaimardii,
Nobis.
{Bipsas Gdimardii, Sclilegel].
CARACTÈRES. 17 séries d'écaillés au tronc ; 66 à 84 larges bandes
noires en travers du corps.
SYNONYMIE. 1837. Dipsas Gaimardii. Scblegel. Essai Phys.
Serp. Tom. I, p. 163. Tom. II, p. 293.
1842. Dipsas Gaimardii. Schlegel, Abbild. Ampli, pag. 135,
tab, 43, fig. 16-18.
DESCRIPTION.
ECAIUURE, La plaque rostrale, qui est plus dilatée en travers qu'en
i - p i :
; 1
1
i. ; ' i;
'Î •