1 3 o 0 OPHIDIENS PROTÉROGLYPUES.
le nom de Tatta-nam, qui est un jeune ûge de VJIydrophis gracilis
le même auteur a décrit et figuré dans un âge plus avancé sous le nom^
Kerril pattee.
L'individu auquel nous laissons le nom donné par Schneider a été rap.
porté de Java par Lesclienault. Nous l'avions d'abord inscrit sous le n
d'Hydrop/iis muUi-scutatus dont il portait l'étiquette avant que nous
eussions reconnu les caractères qui lui ont été assignés par Schneider,
C'est un très-bel exemplaire de cinquante centimètres de longueur, di
le corps est beaucoup moins comprimé, ou moins mince du côté du venltt
que chez les autres espèces du même genre. La partie antérieure du corpj,
quoique cylindrique, n'est point aussi grêle que dans le Microcéphale¡\
• dans l'Hydrophide grêle. Sans cela, nous aurions pu penser que Rusd
aurait représenté ce Serpent sur la planche 13, de son second volume a \.nhydns. Quand on compare, au reste, la forme et la diMribution de -ces
sous le nom de Kadell-nagam, car les couleurs sont à peu près distribuii
de la même manière excepté que les taches du dos s.ont réunies et portai
une teinte d'un bleu-cendré, au Heu d'être noires.
S. HYDROPHIDE A ANNEAUX NOIRS.
Hydrophis nigro-cinctus. Schlegel.
(Hydrus nigro-cinctus. Daudin.)
CARACTÈRES. Tête et cou à peu près de même grosseur et A
rondís,mais pas très-grêles; tronc moyen plus large et comprimé]
avec des bandes transversales noires, nombreuses, étroites, m a i j
plus larges sur le dos dont le fond est verdàtre et le ventre i
jaune pâle ; tête veinée de noir en dessus, le plus souvent entouré|
de jaune.
SYNONYMIE. 1774. Vosmaer. dissertation en Hollandais ia-4,1
fig. planche 2.
1801. Kerrilpattee, Russel. Serp. des Indes, tome I I , pl. VlJ
1801. Chittul. Russel. ibid. tome II, pl. IX, H. cyano-cincUs\
Daudin, torn. VII, p. 383.
1803. Hydrophis nigro-cinctus. Daudin. Rept. tomeVîI,p.3
1830. Hydrophis melanurus. Wagler. Svst. amphib. DescrJ
et icones amphib. pl. 3. (1828).
183Í. Polyodontus annulatus. Lesson, voyage de BélaugerJ
zopl. atlas pl. IV.
Hydrus Brugmansii. Boié, d'après M. Sehlegel.
PLATYCBBQUES. G. HYDROPHIDE. K. 13 3 1
1837. Hydrophis nigro-cincta. Schlegel. Essai sur la phys. des
Serpents II, p. SOS.
1837. Hydrus nigro-cinctus. Cantor. Catal. of Rept. pag. 128,
DESCRIPTION.
Le Muséum de Paris possède un très-grand nombre d'exemplaires que
lous avons cru devoir rapporter à cette «spèce. Cependant, il nous a été
nipossible de reconnaître un seul individu qui paraisse avoir eu les anneaur
ileus tels qu'on les voit sur le Serpent représenté dans la planche IX de
lussel et qu'il a désigné sous le nom de Chittul, figure d'après laquelle
)audin a établi, comme distincte, une espèce nouvelle qu'il a nommée
'¡¡irophis à anneaux bleus et dont Wagler p. dG6 a formé le genre
inneaux, on voit qu'ils sont semblables en tout aux anneaux noirs de
'espèce que nous décrivons. Il n'est cependant pas probable que cette teinte
e soit entièrement effacée, ou qu'elle ait été remplacée par la couleur
loire, même très-foncée, qui se retrouve sur la plupart de nos exemplaires.
Nous voyons de grands rapports entre tous les lîydrophides qui ont
linsi des anneaux en travers du corps, en particulier avec les espèces que
'on a appelées Pélamidoïde et strié qui ont égaler-ient le cou ou la
lortion antérieure du tronc moins grêle que celle qui, à cause de cette
larticularité, a reçu le nom de Gracilis, mais, à part celte forme véritailement
bizarre, cette dernière a beaucoup d'analogie pour la distribution
les couleurs avec l'Hydrophide que nous indiquons ici. Il paraît qu'on a
ibservé ces Platycerques dans les mêmes mers.
La figurée de Russe!, sous le nom de Kerril pattee, est , selon nos
ibservations sur plus de douze individus, parfaitement exacte, au moins
lour les exemplaires qui n'ont pas atteint de grandes dimensions. Chez
derniers, qui sont probablement plus avancés en âge, les cercles, ou
ilalôt les anneaux noirs, perdent de leur intensité et même disparaissent
iresque entièrement du côté du ventre.
Voici les notes que nous avons transcrites d'après les étiquettes que
Tient les bocaux qui les contiennent, dans la collection du Muséum
Paris.
Plusieurs indiquent seulement lamer des Indes, sans autre note, excepté
un qui provient de M. Polydore Roux. Trois individus, dont un
iès-long , ont été recueillis à Manille par M. Adolphe Barrot. Un autre,
,ui a plus d'un mètre de longueur, provient de M. Dussumier, il a été pé -
M dans le golfe du Bengale; un de la Chine par Eydoux; un autre de
Pondichéry, par Lescbcnault et enfin un autre de la-côte du Malabar,
fiéposé dans la collection en 1843 par M. Foritanier.
: t ; '