1548 OPHIDIENS PROTÉROGLTPHES
DESCRIPTION.
PUTYCERQUES G. HYDROPHIDE. 3 ET 4, 1349
M. Schlegei regarde ce Serpent comme étant le même que celui donl
Lacépède aurait indiqué l'existence sous le uom de Léiosélasme Strié
Voilà pourquoi il le désigne ainsi spécifiquement; mais à en juger par |]|
figure et la description bien superficielles que nous avons citées, etsuriomi
en voyant la forme des gastrosièges qui sont larges et ovales et non petilejl
et octogones, nous ne pensons pas que ce soit la même espèce, ayant nousmêmes
sous les yeux quatre individus auxquels nous donnerons le nom I
adopté par BI. Schlegel.
Cependant, il faut avouer que les diverses espèces d'Hydrophides ll»a.|
rées par Kussel en particulier, et admises par les auteurs qui l'ont copié, |
offrent tant de variétés dans les dimensions et la coloration dépendantes j
peut-être de l'âge des individus, qu'il est bien difficile d'assigner à ces es-[
pèces des caractères précis, surtout lorsqu'on peut en comparer un g
nombre, et nous nous sommes trouvés dans ce cas.
Pour éviter les erreurs da synonymie, nous nous contenterons dont,!
après avoir indiqué les figures de M. Schlegel, de présenter ici les observa-1
lions qui suivent.
L'un des quatre individus de la Collection du Muséum, que nous avons |
rapportés à cette espèce, est d'une taille énorme, car il a plus de deiixmè-j
très de longueur (7 pieds 9 pouces), il a été pris en pleine mer et rapporté I
par M. Hombron, dans le voyage de l'Astrolabe, le 7 mars 1859. Son)
corps, dans la partie la plus large du ventre, qui est très-épaisse qnoiqae j
comprimée, a plus de six centimètres de hauteur, tandis qu'en avant,!
tête et la portion assez longue du cou qui la suit ont tout au plus 0™,015 de]
diamètre. La queue est très-plate; elle a près de 0"',03 de hauteur. I
cette région, les écailles sont tout à fait carrées..Les gastrostèges, qui ont!
le double de la largeur des écailles voisines, sont ovales, légèrement entuilées,
et ne portent pas les deux petits tubercules indiqués par M. Sctll^|
gel. et que nous retrouvons en effet dans les jeunes.
Les traces rhomboidales du dos sont presque effacées.
Un autre grand individu, mais dont nous n'avons qu'une partie duI
corps avec la peau, laisse distinguer ces mêmes taches, seulement elles t'ont
le tour du corps et comprennent les gastrostèges qui sont noires et qui]
ne portent pas non plus les tubercules. L'origine de ce sujet n'est
indiquée.
Les deux autres exemplaires beaucoup plus petits, dont l'un a 0™,50, et |
la second 0™,40, correspondent parfaitement à la figure lithographiée de
la Faune Japonaise. Le plus grand a été rapporté de Pondiehéry par
Ijl. Leschenault, et l'autre, dont l'origine n'est pas indiquée, a été déposé
IdaBS les Collections par M. Léclancher, chirurgien de marine, en
linars Isa.
m. de Siebold dit que la morsure des Serpents de mer est beaucoup
l^oins dangereuse que celle des autres Serpents venimeux. '
Nous avons vu précédemment que cet t e opinion a é t é c omb a t t u e p a r
|}[, Cantor, et nous avons rappelé les expériences qu'il a faites et d e s -
Iquclles il a p u t i rer des c o n c l u s i o n s toutes différentes, car le venin des
piatycerques paraît être doué d'une grande énergie.
M. d e S i e b o l d ajoute q u e l e s S e r p e n t s d e cet t e espèce , d'après le r a p -
)ort des Japonais, se ret irent en sociét é dans les f e n t e s des r o c h e r s à cer -
|taiiies époques d e l ' a n n é e , et qu'en voulant faire l a p ê c h e des a n g u i l l e s , "
es habitants e n s o n t quelquefois mordus.
4. HYDROPHIDE A BANDES. Hydrophis fasciatus.
S c h n e i d e r .
CARACTÈRES. Corps pea comprimé, à bandes alternativement
jaunes et noires, celles-ci faisant le tour du ventre, beaucoup plus
larges sur le dos et ne se rejoignant pas en dessous d'une manière
légulière ; loutes les écailles petites, carénées et en pavé; lesgas-
|rostège8 à peine distinctes excepté par l'indication de deux calènes.
La queue courte, mince, à écailles carénées, si ce n'est la
Bernière, qui est une sorte d'étui triangulaire prolongé en pointe
il'extrémité dont il enveloppe les deux côtés.
SYNONYMIE. 1799. Hijdrus fasciatus. Schneider.
1802. Hydrus fasciatus. Shaw. Gener zool. t. I I I , p. S63.
1849. Xiopola fasciata, Gray misc. zool. 60 Catal. of snakes
b, Si.
DESCRIPTION.
Nous avons trouvé dans la nombreuse collection des Serpents Pla-
[lycerques un individu seulement auquel la description , empruntée à
Schneider, fascicule I, p. 240, puisse réellement convenir. C'est à tort cepndant,
que ce savant naturaliste regarde comme étant de la même espèce,
e Serpent dont Vosmaër a donné une figure, car cette dernière, que nous
Nns dil comparer, est, selon nous, une représentation de l'Hydrophis
pn-cincta. Ce n'est pas non plus l'espèce que Kussel a désignée sous
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