s. I
•'OoO OPIIiniENS OPISTriOfiLYI>lIES.
, Scutclles : 2 pulaircs, 188 ycntrales, t anale entière, 88 sous-caudales
Le tronc est près do .i3 fois aussi long qu'il est large vers le milieu de
son clendue, dont la queue fait un peu plus du quart.
La longueur totale de ce Serpent est de 0-..,882 dans notre unique
excmplaue. '
l'ATRir Nous ignorons de quel pays ce Serpent est originaire. L'indivividu
du Cabinet national provient du Musée de Marseille par échange.
11. OXYl lHOPE BI-PRÉ-OCULAIRE.
Oxyrhopus bi-prae-ocularis. Nobis.
CARACTÈRES. Plaque pré-oculaire partagée transversalement
en deux pièces et touchant à la frontale.
F r ê n a i e distincte del à pré-frontale; la première squammetemporale
supérieure et la premièr e inférieure contiguës aux postoculaires.
Quelquefois, et cela anormalement , la p r emi è r e squami
n e temporal e inférieure ne louche pas ài a post-oculaire d'en bas
par suite d'un excès de développement en hauteur de la sixième
s u s - l a b i a l e .
E c a i l l e s de mêmes forme et grandeur sur le dos et sur les
flancs. Lèvre supérieure blanchâtre ; une ligne courbe, parfois
faiblement marquée et une raie de cette dernière teinte situées
par le travers, l'une de l 'occiput , l'autre de la nuque.
L e reste de la tète, sur ses faces supér ieur e et latérales, d'un
b r u n très-foncé, ainsi que le dessus et les côtés du tronc et de la
queue, qui sont coupés dans toute leur largeur par une suite nomb
r e u s e de bandes blanchâtres, étroites, mais quelquefois un peu
dilatées à leurs extrémités, semblables entre elles et également
espacées. Régions inférieures du corps entièrement jaunâlres.
SYNONYMIE. 1733. Serpens marina coronata. Séba. Tom. II,
pag. 1 9 , tab. IS, fig. 3.
1733. Serpens. Scheuchzer. Physica sacra. Toni. IV, tab. 748,
fig. 7.
DESCRIPTION.
FOM!ES. Ce serpent, comme Ics suivants, a le milieu du corps plus comprimé
et plus grôle à ses deux cstrémités que les espèces précédemment
décrites.
SCïTALIENfi. G. OXHUIOPE. 11. 10 3 1
Un ensemble do formes ainsi modifié, quoique très-légèrement il est
vrai indique néanmoins que les Oxyrhopes dont il s'agit ne doivent plus
avoir absolument les mêmes liabitudes. En cfTet, il n'y a pas à douter que
ceux qui sont décrits dans les pages précédentes sont appelés à vivre const
a m m e n t sur la terre, tandis que les autres se tiennent aussi volontiers
sur les arbres que sur le sol. Ces derniers nous paraissent être le lien qui,
dans la famille dont nous écrivons actuellement l'histoire, unira les Scytaliens,
exclusivement terrestres, à ceux qui sont exclusivement arboricoles,
et dont les recherches ultérieures amèneront certainement la découverte.?
L'Oxyrhope bi-pré-oculaire a la téte un peu étranglée au-dessous des
yeux et fortement renHée en arrière. Le pourtour de l'oeil est notablement
penché en dedans, tandis que les régions frênaies sont presques verticales.
Le museau est étroit, mais épais et arrondi, toiit-à fait^cn avant.
EcAiLt.nnE. Cette espèce est la seulede ce genre, dont la plaque pré-oculaire
soit partagée transversalement en deux pièces, qui sont inégales. La
plus petite est seulement aussi haute que la frênaie et la plus grande se
riibat fortement par son sommet au-devant de la sus-oculaire pour s'unir
à l'angle antérieur et externe de la frontale. Les squammes oblongues et
superposées, qui occupent la partie antérieure de la tempe, touchent toutes
les deux aux plaques post-oculaircs, à moins que l'une d'elles, ce qui
n'arrive qu'accidentellement, n'en soit empêchée par l'élévation insolite
de la sixième sus-labiale.
Derrière ces deux premières squammes temporales, il y en a, comme à
l'ordinaire, sept autres plus courtes, losangiques, disposées sur deux colonnes
obliques en comprenant l'une trois et l'autre quatre.
Le reste des plaques de la téte n'offre rien de particulier.
Les écailles du milieu du dos ne sont pas distinctement plus grandes que
les latérales, tandis que le contraire a lieu chez une des espèces suivantes
qui est VOxyrhope de Séba.
Les écailles forment 19 rangées longitudinales au tronc et 6 à la queue,
Gastrostèges : 188 à 198, 1 anale ; urostèges : 80 àG9.
15-1.5.-1-2
DENTS Maxillaires
18
Palatines, '7-8; ptérygoïdiennes, 15.
PAUTICOLARITÉS OSTÉOLOGIQTIES. La traverse que forme le corps de l'os
intcr-maxillaire est plus étroite que dans aucune des espèces précédentes;
la tige montante n'en est ni moins élevée ni moins grêle que chez VOxyrhope
flancs-barrés.
Les os nasaux sont proportionnellement moins étendus que dans les suivantes,
attendu qu'ils sont d'un quart et même d'un tiers plus courts, et
non presque aussi longs que les frontaux proprement dits; ces os, dont la