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1112 OPHIDIENS OPÍSTHO«i.VPIlES.
qui est surtout très apparente chez l'individu rapporté du Brésil par M,
Glossen, a quelque analogie avec celle du Rhinechis à échelons de la famille
des Isodontiens (T. VI L p. 227).
l e s inter-nasales et les frontales antérieures se replient sur les faces latérales
de la töte, en formant une courbe, qui fait paraître la tête plus arrondie
qu'elle ne semble l'être, quand la ligne de flexion des plaques supérieures
représente un bord net et anguleux.
La frontale moyenne est large en avant et peu rétrécie en arrière. Elle
touche par chacun de ses angles antérieurs à la pré-oculaire correspondante.
Celle-ci est unique, un peu creuse au devant de l'oeil et se replie
sur la face supérieure de la téte par son extrémité supérieure, dont la
forme est celle d'un petit triangle interposé à l'angle de la frontale
moyenne et aux plaques frontale antérieure et sus-oculaire.
Il y a deux post-oculaires.
Les pariétales sont petites.
Les temporales sont nombreuses. Elles forment des séries obliques derrière
la première qui est la plus grande. Son extrémité antérieure est en
contact avec la post-oculaire inférieure.
On compte huit paires de sus-labiales, la quatrième et la cinquième touchent
à l'oeil, et dix paires à la lèvre inférieure.
Les écailles qui sont assez lancéolées et plus fortement carénées chei
les sujets de petite taille que chez les individus plus grands, sont disposées
sur 19 rangées longitudinales.
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DEKTS. Maxillaires — P a l a t i n e s , 12 ; Ptérygoïdiennes, 13 ouU.
PARTICÜLARITÉS OSTÉOLOGIQÜES. La tête sur laquelle nous trouvons le
nombre de dents que nous venons d'indiquer est assez allongée ; la face supérieure
est bombée et l'os inter-maxillaire contribue, par sa forme un
peu rétrécie, à l'aspect particulier de la téte que nous avons précédemment
indiqué. Les orbites sont considérables, et au niveau de leur bord postérieur,
le crâne est élargi.
CotonATioN. Ce Serpent ressemble beaucoup au Dryophylax très-verl;
comme lui, il est d'une teinte uniforme d'un vert légèrement brunâtre qui
passe au blau, dans les points où le derme est dépouillé. Aucune marque,
tache ou ligne ne se voit en dessus, ni en dessous où, comme d'ordinaire,
la couleur est moins foncée, de sorte qu'elle est là d'un jaune verdâtre.
DIMENSIONS. Le plus grand spécimen de notre Musée a une longueur totale
de 0™,84, soit :
Tête et Tronc 0™,61. Queue 0m,23.
PATBIE. Un de nos échantillons a été rapporté de l'Ile Sainte-Catherine
par M Gaadichaud ; un second a été recueilli au Brésil par M. Clossen
D I P S A D I E N S . G. DRYOPHYLAX. 4. 11 1 3
et le troisième enfin, qui, sans nul doute, est originaire ducontinent méridional
du Nouveau-Monde ou des Antilles ne porte pas d'indication de sa
provenance.
4. D R Y O P H Y L A X RUDE. Dryophylax serra. Nobis.
{Herpetodryas serra. Schlegel.)
CARACTÈRES. Corps trèa^compriraé, dont le dos forme une ligne
saillante en carène et le ventre un peu étroit, anguleux sur les
flancs; plaque p ré-oculai r e souvent divisée en deux pièces et trois
plaques post -oculai res. Ecailles du tronc tantôt lisses, tantôt carénées;
celles de la queue toujours lisses.
SYNONYMIE. 1837. Herpetodryas serra (rude). Schlegel. Essai
physion. Serp. t. I, p. 130, n° 2; t. I I , p. 180, pl. 7, fig. 1 -2.
1843. Tropidodryas serra. Fitzinger. Syst. rept . Fase. I , p. 26,
DESCRIPTION.
ECAILIDRE. Cette espèce nous offre une particularité tout-à-fait exceptionnelle,
en ce que, chez certains individus, les écailles du tronc sont
parfaitement planes, tandis que chez d'autres, ni plus jeunes ni moins âgés,
• elles ont une forte carène, qui, du reste, n'est point une saillie du derme,
mais seulement de l'épiderme, car elle manque dans les points où cette
surpeau a été détruite.
L'écaillure de la queue est toujours parfaitement lisse.
La plaque rostrale ne se rabat pas sur le bout du museau. Quoiqu'elle
paraisse triangulaire, elle a réellement six pans, dont deux sont soudés aux
nasales antérieures et deux très-petits, en rapport avec les premières sujlabiales.
Le supérieur touche aux inter-nasales, et enfin le plus grand est
- l'inférieur.
Les inter-nasales, pas plus longues que larges, ont cinq angles dont un,
sub-aigu ou peu ouvert, s'enclave entre les deux nasales.
Les pré-frontales sont tantôt quadrangulaires, tantôt pentagonales ; assez
souvent, il y a, entre ces pré-frontales, une petite plaque sub-losangique
supplémentaire.
La frontale, assez allongée et plus ou moins rétrécie d'arrière en avant,
I'» cinqbords.
Les sus-oculaires, coupées presque carrément en arrière, se terminent
en avant par un pan oblique articulé avec la pré-oculaire.
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