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HOG OPHIDIENS OPISTHOGLYPHES.
1 . D R Y O P H Y L A X TRÈS -VERT. Dryophylax viridissîmus.
[Coluber viridissimus. Linné.)
GARACTÄRES. Le dessus et les côtés du corps uniformément
bleus ou verts, ou bien coupés en travers par des bandes trèsrapprochées
de l'une ou l'autre de ces deux teintes, sur un fond
vineux ou purpurescent. Le dessous et les bords des mâchoires
plus clairs ; la tète large, peu distincte du cou; queue longue,
grêle, terminée en une pointe aiguë.
SYNONYMIE. 17S8. Coluber viridissimus. Linneeus. Syst. nat.
Edit. 10, t. I , p. 226, n." 339.
1766. Coluber viridissimus. Linnoeus. Syst. nat. Edi t . 12, 1.1,
p. 388. n°339.
1771. Le Serpent tjeri. Daubentoui Anim. quad. ovip. Serp.
Encyclop. méth. p. 697.
1783. ? Coluter purpurascens^ Boddaert. Nova acta Acad.
Coesar. Leopold, t. V I I , p. 19, n° S.
1788. ? Coluber purpuraseens. Gmelin. Syst. nat. Linn. t. I,
pars. 3, p. 1116.
1788. Coluber viridissimus. Ejusdem, loc. cit. p. 1118.
1789. La Couleuvre verte. Lacépède. Quad. ovip. Serp. t. II,
pag. 315.
1789. Le Vert. Bonnaterre. Ophiol. Encyclop. méth. p. 12.
1790. Schillernde IVaiier.Merrem.Beitr.Fasc. 1, p. 43, pl. 12.
Wagler fait remarquer que cette figure représente un exemplaire
dépouillé de son épiderme.
1802. Die Grüne Natter. Bechstein deLa Cepede'snaturgesch.
amphib. t. IV,p. l l3.
1802. Coluber viridissimus. Latreille. Hist. Rept. tom. IV,
pag. 128.
1803. Coluber Janthinus. Daudin. Hist. Rept. t. V I , p. 273.
1803. Coluber viridissimus. E'nisi. loc. cit. pag. 302 (d'après
Linnssus et Lacépède).
1820. Natrix viridissimus. Merrem, Tentamen. Syst. Amph.
pag. 113,
DIPSADÎENS, G. DKYOPHYLAX. 4. II O L
1§30. Cfdorosoma viridissimum. Wagler. Syst. Amph. p, 183.
1837. Herpetodryas viridissimus. Schlegel. Essai physion.
Serp. t! I , P- 1S1> n " 3 ; t. I l , p. 182, pl. 7 , fig. 10-11. _
1840. Herpetodryas viridissimus. Filippo de Filippi. Catalog,
r a t i o n . Serpent . Mus. Pav. (Bibliot. Italian, t. XCIX) .
1843. Chlorosomaviridissimum. Fitzinger. Syst .Rept . Faso. I,
pag. 26.
D E S C R I P T I O N .
ECAILI-CRB- L a plaque rostrale, malgré son apparence hérai-discoïdale,
a réellement sept pans ; elle est en rapport avec les inter -nasales, les nasales
antérieures et les premières sus-labiales. Elle est l é g è r eme n t bombée
et ne se rabat nullement sur le mus e au. ^
Les inter-nasales sont en trapèze ou pgntagonales, suivant que le bord
par lequel elles tiennent aux nasales est droit ou brisé.
L-s pré-frontales, un peu élargies, olîrent chacune sept côtés inégaux;
par l'un d'eux, elles se joignent ; deux autres les unissent à l'inter-nasale
età la frontale; un, m o i n s étendu, est articulé avec la pré-oculaire; u n
autre, plus court, s'appuie sur la frênaie; un sixième, encore plus court,
est soudé à la nasale postérieure ; enfin, un dernier, excessivement petit,
touche à la sus-oculaire.
La frontale a cinq pans: un antérieur sub-rectiligne; deux latéraux
très-distinctement plus longs, faiblement convergents et un peu arqués
en dedans; et deux postérieurs, qui sont fort courts à proportion desautres,
se réunissent sous un angle plus ou m o i n s ouvert.
Les sus-oculaires sont oblongues et plus étroites en avant qu'en arrière,
où elles sont coupées carrément.
Les pariétales sont à peu près de moitié moins larges en arrière qu'en
avant, où elles se rabattent le long de la post-oculaire supérieure.
Le bord supérieur de la nasale forme un angle obtus, qui s'enclave e n -
tre l'inter-nasale et la pré-frontale.
La frênaie, le plus souvent en quadrilatère oblong, devient parfois
rhomboïdale.
La pré-oculaire, moins large à sa base qu'à son s omme t , a c inq angles,
dont l'un, grand et sub-aigu est engagé entre la pré-frontale et l a susoculaire.
Les deux post-oculaires sont de m ême grandeur: celle d'en haut est a
peu près carrée et celle d'en bas, pentagonale.
Il y a sur chaque tempe, immédiatement ¡derrrière la po8t-oculaire in^
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