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8o2 OPHIDIENS OPISTIIOGLYPUES.
1823. Coluber venustissimus. Maxim, zu Wied de Neuwied-
Beitr. naturgesch. Bras. t. I, p. 386.
1826. Erythrolamprus venustissimus. Boié, Isis, tome XIX'
pag. 981.
-1826. Buberna venustissima. Fitzinger neue classif. Rept.
•verzeichn. p. S6, n" 21.
1830. Erythrolamprus venustissimus. Wagler. Syst. ampli,
pag. 187.
' 1837. Coronella venustissima. Schlegel. Essai physion. Serp.
Tom. I, p. 133, ettom. Il, p. 33. — Coronelle corail et Coronella
venustissima. Variet. Brasil. Tom. II, p. 33, pi. 2, fig. 1-2 ;
exclus, synoii. fig. 4, tab. 12, torn. II, Séba {Oxìjrhopus, spec. ?).
— Coluber agilis, Linn. (Espèce indéterminable).
1840. Coronella venustissima. »Filippo de Filippi. Catalog,
ragion. Serp. Mus. Pav. (Bibliot. Italian, tom. 99.)
1843. ErytliropMs venustissimus. Fitzinger. Syst. Rept. Fase,
I , pag. 23.
DESCRIPTION. '
CoioRATiow. Il n'y a pas d'autres difCércnces entre cette espèce et celle
dite d'Esculape, que nous avons inscrite la première dans ce genre, que
celle qui résulte de la distribution des bandes et de leurs couleurs.
Elles consistent principalement : 1.° en ce que le noir de VE. très-beau
est d'un ton bleuâtre, tandis que celui de l'autre tire sur le marron; 2.° en
ce que les anneaux que forment respectivement ces deux nuances de noir
autour du corps sont, de deux en deux, proportionnellement beaucoup plus
espacés chez le premier que chez le second ; en ce que les intervalles
de ces mêmes anneaux, sur le dessus et les côtés du tronc, ainsi que de la
queue, sont tachetés de noir sur un fond jaunâtre ou jaune-vert dans la
présente espèce, et non pas uniformément blancs ou roussâtres, comme
dans celle dite à'Esculape ; 4.° enfin, en ce que, chez celui-ci, la surface
des plaques pariétales et de celles du museau et des tempes est toute
blanche ou roussâtre, au lieu d'être, comme chez VErythrolampre trèsbeau,
plus ou moins couverte de noir.
Il va sans dire que cette comparaison est faite entre une quarantaine
d'individus de l'une des espèces et d'un trentaine de l'autre, observés, non
à l'état vivant, mais tels qu'on les possède dans les collections, ou privés
des teintes rouge, verte, orangé, jaune, dont ils étaient ornés pendant la
yie.
STÉNOCÉPHAUENS. a. illïTIinOLAMPKE. Ó. OUO
Nous distinguons trois variétés dans VErythrolamprus venustissimus.
_ Variété A. Une très-large bande noire dont les extrémités tendent à
se réunir sous la gorge, mais qui ne s'y joignent cependant pas, entoure,
en manière de collier, le cou et l'arrière de la téte, qui a une teinte jaunevert.
Cette teinte s'observe sur une partie de la surface des plaques pariétales,
des trois principales squammes temporales, des deux premièresainsi
que des trois dernières sus-labiales , sur les bords de la rostrale et sur le
quart ou le tiers antérieur ou même parfois sur la première moitié des
iiiler-nanasales, de la frênaie et de la pré-oculaire.
Le corps, à partir d'une certaine distance de la tête, jusqu'à l'extrémilé
delà queue, est entouré de douze à dix-huit paires de forts grands anneaux
tout noirs, séparés l'un de l'autre par un intervalle rarement double,
ordinairement triple ou quadruple, quelquefois quintuple de celui qui
existe entre deux anneaux appartenant à la même paire. Dans ces intervalles,
petits et grands, toutes les écailles ont leur angle postérieur coloré
en noir et le reste de leur surface en jaunâtre pâle ou jaune-vert.
Les scutelles abdominales et les sous-caudales sont uniformément d'im
jaune-paille, excepté, ça et là, quelques unes qui offrent aussi du noir, soit
sur la totalité, soit sur un ou plusieurs points de leur bord libre.
— Variété B. Ce qui différencie cette variété de la précédente, c'est
l'existence d'un second collier noir, immédiatement en arrière du premier,
lequel est toujours plus étroit que celui-ci.
— Variété C. Cette troisième variété manque de second collier. Elle
a la moitié moins d'anneaux noirs que les précédentes, car ils se confondent
ensemble deux à deux, excepté parfois dans leur portion correspondante
à la face ventrale, où, chez certains individus, ils sont encore distincts
l'un de l'autre.
Ce serpent, quand il est vivant, est d'un rouge vermillon entre les grands
intervalles que les zones noires laissent entre elles; celles-ci sont bordées
de blanc jaunâtre et même verdâtre, teintes qu'on retrouve également sur
les plaques sus-céphaliques qui ne sont pas colorées en noir. Dans les
nombreux exemplaires de la collection de notre Musée qui tous sont, depuis
longtemps, conservés dans l'alcool, la couleur rouge a disparu; elle
est d'un blanc plus ou moins grisâtre, avec de petites taches noires,^qui sont
irrégulièrement distribuées sur quelques-unes de ces écailles.
Ecaillure. Ecailles : 15 rangées longitudinales au tronc, 4 à la queue.
Gastrostèges : 172 à 204 ; 1 anale double; 38 à 53 urostèges.
DENTS. Maxillaires , . Palatines, 9. Ptérygoïdiennes, 50.
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Dimbnsioks. Le tronc est aussi haut et de 32 à 51 fois aussi long qu'il
c.st large à sa partie moyenne.
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