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8 6 0 OPHIDI ENS OPISTLLOGLYPHES.
pas ordinairement entre la pré-oculaire et la seconde nasale ;
celle-ci beaucoup plus petite que la première ; deux post-oculaires
; septième et dernière sus-labiale plus grande que la
sixième.
SYNONYMIE. 17S4. Coluher mclmoceplialus. Linnseus. Mus.
Adolph. Frid., pag. 24. tab. lo, n.» 2 (fig. origin.)
1738. Coluber melanocephalus. Linnoeus. Syst. nat. Edit. 10.
Tom. I, p. 218, n.» 202.
1766. Coluler melanocephalus. Lìiììisens. Sysi. noit. Edit. 12.
Tom. I . p. 378, n.° 202.
1771. La Tvte noire. Daubenton. Diet. anim. Encyclop. métb.
p . 683.
1783. Coluler melanocephalus Mus. Linck. Tom. I, pag. 72.
1788. Colulermelanocepalus.Qmelia. Sy s t . n a t . Linn. Tom. I,
p a r s 3, p. 1093. n.°202.
1789. La Téte noire. Lacépède. Hist. Quad. ovip. Serp. Tom.
I I , p. 293.
1789. La Téte noire. Bonnaterre. Opbiol. Encyclop. métb.,
p . 34, pi. 12; fig. 13 (cop. Linn. Mus . Adolpb. Frider.)
1802. Coluber melanocephalus. Shaw. Gener. Zoolog. V o l . I l l ,
p a r t . 2, p. 490.
1803. Coluber melanocephalus. Daudin. H.Rept . t . VI , p. 367.
1820. Natrix melanocephalus. Merrem. Tent. Syst ampbib.,
p . 110.
1824. Elapsmelanocephalus. Wàsler.l^OY.OpeT. Serp. Brasi!,
in Spix oper. , p. 8, tab. 26, fig. 1.
1826. Duberria melanocephala. Fiizinger. Neue Glassif. Kept.
Verzeicbn, p. S3.
1827. Lycodonmelanocephalum. Boié. Isis. Tom. XX, p. 326,
n . ' ' 7 0 . '
1830. Cloelia melanocephala. Waglcr Syst. ampb. p. 187.
1837. Calamar.ia melanocephala. Schlegel. Ess. Phys. Serp.
Tom. I, p. 131 ; torn. I I , p. 38, pi. 1. fig. 30.
1840. Caiamana wieia?iocf|)/Kiia. Filippi do Fi l ippo. Gatal. ragion.
Serp. Mus. Pav. (Bibliot. Ital. Tom. XCIX.)
1843. Cloelia melanocephala. Fiizinger. Syst. Kept. Fase. I, p.
23. Séri e des Téléophides, famille dea Lamprophides.
STÉNOCÉPHALIENS. G. nOMALOCUANE. 2.
DESCRIPTION.
801
FORMES. Un museau court, large et épais, des narines situées tout-à-fait
à son extrémité et un ventre plus nianifeslement anguleux, sont les marques
distinctives que présente tout d'abord cette espèce lorsqu'on la comjpare
avec la précédente.
EcAiiLcnB. Si l'on recherche ensuite les différences qui peuvent exister
Jentre elles deux, relativement à leur écaillure, on ne tarde pas à découvrir
les suivantes :
1." Chez l'espèce du présent article, la plaque rostrale est toute entière
^ a n s une position verticale, au lieu d'avoir une certaine portion de son
fsommet rabattue en arrière.
2." Ses pariétales sont à proportion moins allongées.
3.° Ses nasales sont bien distinctement séparées l'une de l'autre par
| une suture qui coupe perpendiculairement le trou de la narine, et la seconde
est beaucoup moins développée que la première.
ii.." Ici, le bord antérieur de la première sus-labiale est notablement plus
court que le postérieur ; tandis qu'il est à peu près aussi haut chez l'espèce
précédemment décrite.
1: 5.° C'est justement le contraire qui a lieu, à l'égard de la deuxième sus-
* labiale.
• 6.° Enfin, VEomalocrâne mélanocéphala offre deux plaques post-oculaires
; tandis que VH. à téte plate n'en possède qu'une seule.
Ecailles : 15 rangées longitudinales au tronc, 5 ou C à la queue."
Gaslrostèges : 140 à 160 ; 1 anale double ; 57 à 77 urostèges.
l i à 15+2
: DENTS. Maxillaires , — . Palatines, 15. Ptérygoïdiennes, 15.
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CoioBATioN. Un blanc jaunâtre, distribué comme nous allons le dire,
accompagne le noir plus ou moins foncé qui couvre la majeure partie du
dessus et des côtés de la tête et qui s'étend ordinairement jusqu'au cinquième
ou au sixième, et rarement jusques au dixième ou au onzième
Jjrang transversal des pièces de l'écaillure du cou. Le plus souvent, les
feules régions occupées par le blanc-jaunâtre , sont le devant des plaques
inter-nasales, deux très-petites plaques circulaires à l'extrémité des pariétales,
et six plus grandes, de forme irrégulière. Elles sont situées troia à
droite el trois à gauche, sur la lèvre supérieure; la première est entre la
narine et l'oeil, la seconde derrière l'oeil et la dernière à l'angle de la bouche.
On trouve, en outre, cette nuance blanchâtre sur toute la largeur du
museau ; puis elle forme deux demi-colliers, l'un en travers de la nuque,
l'autre un peu plus en arrière. En général, les plaques sous-labiales sont
noirâtres à leur bord postérieur et la mentonnière l'est latéralement.
REPTILES, TOME VII. 55 .
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